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Le blog de Dawn Girl
29 janvier 2014

Motherfucker

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Une fois n'est pas coutume, je vais aujourd'hui parler d'un fait d'actualité.

La polémique semble s'être un peu calmée, mais ces derniers jours, on en a beaucoup parlé dans les médias : l'amendement adopté par l'Assemblée Nationale, supprimant la condition de "détresse" pour qu'une femme puisse avorter. Christine Boutin en a profité pour refaire surface à cette occasion, ainsi que des cathos pas très tolérants qui nous ont brandi leur "droit à la vie", expression qui me dérange (personnellement).

Alors comme ça, la suppression du terme "détresse" va entraîner une recrudescence des IVG ? On va baiser sans capote en se disant "Oh ben c'est pas grave, au pire j'avorterai" ?

Je ne crois pas, non.

Je peux évoquer mon cas personnel, puisque j'ai malheureusement vécu une IVG. C'était le 5 janvier 2012, je m'en souviens encore et je ne l'oublierai jamais. C'était l'un des pires jours de ma vie, et quoi qu'il arrive, plus jamais je ne veux revivre ça. Je m'en suis voulue de ne pas avoir été prudente, je culpabilisais et je culpabilise encore. Je sais que le coeur battait déjà, et je suis consciente que même s'il ne s'agit que d'un embryon, l'aspiration est quelque chose de super violent, aussi bien pour le corps de la femme enceinte que pour l'embryon. Entre parenthèses, j'ai eu mal. Vraiment très mal. C'est d'ailleurs pour ça que je peux comprendre (sans cautionner, mais comprendre) ceux qui sont contre l'avortement.

Je voudrais juste que les ultras qui montrent du doigt les femmes qui se font avorter arrêtent de penser qu'on prend toutes ça à la légère. Oui, il y a des écervelées qui ne se protègent jamais et prennent l'IVG pour un moyen de contraception. Elles sont très connes. Mais cela représente combien de femmes, sur les milliers qui se font avorter ? Une dizaine ?

Je suis persuadée que pour l'immense majorité (dont je fais partie), l'avortement est une expérience traumatisante qu'on ne veut revivre à aucun prix. C'est assez culpabilisant comme ça, pas la peine d'en rajouter.

Et surtout, la chose la plus importante : le terme de détresse, c'est du flan. Quand j'ai voulu me faire avorter, on ne m'a pas demandé pourquoi. J'ai juste dit : "Je suis enceinte, je ne veux pas le garder". Je ne me rappelle pas des questions qu'on m'a posées, mais je n'ai pas le souvenir qu'on ait cherché à me dissuader, ou du moins me demander si j'étais sûre de mon choix. Ce n'est que mon expérience, mais il y a fort à parier que cela se passe ainsi dans la plupart des plannings familiaux.

Peut-être que cela "démocratise" l'IVG, mais c'est un autre débat. Toujours est-il que, pour en revenir à l'amendement, ça ne va strictement rien changer.

Alors que les cathos et les anti se renseignent un minimum avant de savoir de quoi ils parlent.

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10 octobre 2013

J'ai testé pour vous...

MASTER-CHEF

Masterchef ! 

Non je déconne, j'aurais bien aimé participer cette année, mais sans Carole Rousseau c'est pas pareil. J'ai donc plutôt opté pour un atelier cuisine, moins télévisé mais plus abordable pour moi :)

Le concept est simple : on choisit un menu à thème sur le site internet, on règle en ligne (il faut compter une trentaine d'euros par portion). Sur place on fait les recettes par petits groupes, accompagnés d'un cuistot, on emballe la marchandise et on la cuit chez soi. 

Avec ma légendaire confiance en moi, j'étais hyper stressée ; j'avais peur de me retrouver avec des pros, d'entendre des termes savants (du genre "déglacez le beurre pommade en singeant légèrement le sot-l'y-laisse"), de me retrouver larguée au milieu des autres... Je craignais également de voir des gens que je connaissais. 

Finalement tout s'est bien passé ; on était un groupe de trois personnes, et tout s'est fait tranquillement dans une ambiance plutôt conviviale. J'ai appris à ciseler un oignon comme une pro, à désosser une cuisse de poulet (un grand moment de solitude, mais j'ai vaincu !). Au final je suis repartie avec plusieurs plats, tous très bons, et l'envie de recommencer dès que possible. 

Je vous laisse l'adresse de leur site internet, ils sont présents dans pas mal de villes en France : par ici.

7 mai 2014

Défi 8 : Vadrouiller

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Cet été ce sera la Sicile :)

 

Sans mon amoureux, mais avec ma cousine (c'est ma mère qui m'offre le voyage). B. va faire la gueule (oui, il n'est pas au courant, vous êtes des petits privilégiés), mais en même temps l'été dernier il a passé 15 jours avec Roberto en Savoie pendant que je me morfondais ici avec des maux d'estomac horribles tellement ça me rendait malheureuse, alors fuck.

4 octobre 2013

Interruption

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J'ai eu un gros coup de colère dans la nuit de vendredi à samedi, la semaine dernière. B. m'a caché que sa légitime venait lors d'une journée où je devais me trouver aussi ; je l'ai découvert, j'ai pété un câble et je l'ai mis dehors. Il était 3 heures du matin, je me suis habillée, j'ai pris ma voiture et je suis allée chez ma mère, à 30 km de là, en pleine nuit et dans le noir complet. Puis je lui ai envoyé un message pour lui dire de prendre ses affaires et de se casser.

J'ai parfois des réactions qui ne me ressemblent pas...

Bien évidemment, dès le lendemain j'ai regretté. Mais trop tard. Il est chez ses parents depuis une semaine (sa femme lui ayant dit qu'il pouvait rester où il était). Je l'ai supplié de revenir, je me suis étalée comme une serpillière (ouais, j'ai aucune fierté). La colère est mauvaise conseillère, que ce proverbe est vrai. Il me dit qu'il a envie de revenir, qu'il m'aime, etc... mais qu'il est bloqué sur ce qu'il s'est passé. 

J'ai arrêté de l'appeler, parce que je ne vais pas non plus lui courir après pendant dix ans. Que va-t-il se passer ensuite ? Je n'en sais rien. Je m'en veux toujours parce que j'ai l'impression d'avoir tout gâché. Mais fini de lui lécher les bottes : j'ai 30 ans, j'ai autre chose à faire. 

Je l'aime encore.

Rien n'est grave...

14 août 2013

Oxygène

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Je suis revenue de mon périple ! Cela fut fatigant, mais j'ai (un peu) moins pensé à B. Enfin si, j'y ai pensé, mais cela ne me faisait pas mal.

Astérix, c'était sympa ! J'ai posé avec Obélix et fait quelques attractions (dont La Trace du Hourra que mon téléphone portable a très moyennement apprécié). Pas eu le temps de tout faire ; pourtant on y a passé toute la journée. J'adorerais me faire Disney la prochaine fois, mais la copine avec qui j'étais pendant ces deux jours n'est pas vraiment chaude pour y aller. 

Le soir, après avoir mangé dans le Mac Do le plus lent qui m'ait été donné de voir, je suis tombée comme une masse à 22 heures (réveillée depuis 5 heures du matin, à mon âge ça ne pardonne pas ! ^^).

Le lendemain marathon sur Paris : on a enquillé la place de la Concorde, le jardin des Tuileries, la Tour Eiffel (mais sans aller à l'intérieur car trop de monde), le Louvre, Notre Dame et enfin le Sacré Coeur. Pas eu le temps de tout faire non plus !

Cette parenthèse étant terminée, je suis à présent rentrée, et j'ai retrouvé mes vieux démons dûs au manque de B : j'ai envie de gerber toute la journée et l'impression d'avoir le trac comme si je passais le concours du Conservatoire. Si seulement j'avais eu des sous, je serais partie loin pendant une semaine. Mais je n'ai pas de sous, et donc encore 10 jours à morfler ma mère... Dieu que c'est long. 

L'argent, le nerf de la guerre... La femme de B en sait quelque chose, elle qui pigne misère alors qu'elle se fait tranquillement 2000 euros par mois (c'est B. qui m'a montré les relevés de compte sans que je ne demande rien)... Connasse.

 

Edit : B. vient de me dire au téléphone que sa fille n'aimait pas la montagne... Brave petite ! :)

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1 juillet 2013

La boucle est bouclée

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Chères lecteurs, chères lecteuses, 

Cher Dieu,

 

J'ai péché.

J'ai couché avec B. Oui, le même B. qu'il y a 6 ans et demi, celui qui est marié, celui à cause de qui j'ai tellement souffert. Celui avec qui je rêvais de me marier, d'avoir des enfants, mais qui en avait déjà, des enfants. Et qui avait déjà une femme. Egalement. Celui-là même.

Ah, depuis le temps que dure cette histoire, je suis sûre que vous ne vous attendiez plus à un énième rebondissement. C'était mal me connaître :)

Pour replanter le décor, cela faisait plus d'un an qu'il me tournait autour, qu'il me courait carrément après sans que je prenne de plaisir à le faire ramer. Parce que je suis une gentille fifille de merde. J'ai tenu bon pendant des mois ; je ne voulais plus entendre parler de cette histoire. De toute façon la situation ne changerait jamais, et jouer "la femme de l'ombre", ben j'avais assez donné. Je ne souhaite même pas à ma pire ennemie de tomber amoureuse d'un homme marié, ça fait trop mal.

Et puis un soir, il y a 1 mois et demi, j'ai cédé. On a remis le couvert. Pan-pan, quoi. La première chose qu'il m'a dite après, c'est "je t'aime". Je me suis contentée de le serrer dans mes bras sans rien dire.

Depuis, il reste dormir une fois par semaine et passe tous ses week-ends avec moi (qui l'aurait cru il y a 6 ans ??).

Bien évidemment, Mme B. n'est pas restée sans rien dire. Enfin, disons plutôt sans lui envoyer de SMS (ils ne communiquent plus que par ce moyen :s). Il y a quelques semaines, il m'en a montré un : "A partir des vacances scolaires, il va falloir choisir ton domicile"

"Dans ce cas, mon choix est vite fait. Tu aimerais que je vienne vivre ici ?" m'a-t-il demandé. Ne voulant pas m'emballer (je me suis assez emballée à cause de lui), je lui ai dit que je n'y croirais que lorsque j'aurais des "preuves". Parce que Mme pose des ultimatums par SMS, mais une fois B en face d'elle, elle fait comme si de rien n'était. Elle menace mais au fond, elle a peur qu'il parte. Pas par amour, mais bon bref. J'ai parié avec B qu'une fois les vacances scolaires arrivées, tout allait continuer comme avant. Vendredi soir, j'ai abordé le sujet avec lui. Je lui ai dit qu'il ne pourrait pas jouer sur les deux tableaux pendant dix ans, que je voulais bien patienter, mais pas longtemps. Que je respecterai sa décision s'il décide de rester au domicile conjugal à cause (ou pour) ses enfants, mais dans ce cas-là, il devra faire une croix sur moi. Bref, là-dessus je suis d'accord avec sa légitime : il doit faire un choix.

Il a alors évoqué certaines choses dont on n'avait jamais parlé : notre différence d'âge ("je vais être vieux avant toi, tu n'as pas peur que j'aie des problèmes de santé" ?) ou ses enfants ("ils me manquent quand je ne les vois pas pendant trois jours"). Il m'a également dit qu'il était partant pour avoir un enfant avec moi. Bref des interrogations légitimes, mais je suis restée sur ma position : on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

Le lendemain, il était là quand je suis rentrée chez moi. Il a reçu un SMS ; j'ai bien vu qu'il était ailleurs. Il a fini par me faire lire les messages ; en fait, l'échange avait commencé quelques minutes avant que j'arrive : 

 

Mme B : "Les vacances scolaires sont arrivées, il est temps de prendre une décision".

B : "Je pense que je vais habiter à La Cité (la ville où j'habite, ndlr). On ne se parle plus, les enfants s'en rendent compte. Cette situation me fait mal. De toute façon je compte venir les voir régulièrement. Que je prenne cette décision sera sans doute mieux pour tout le monde".

Mme B : "Tu ne t'imaginais tout de même pas que j'allais accepter ta liaison avec Dawn Girl !"

B "Je sais que la situation n'est pas claire, je me doutais que cela finirait comme ça".

 

Le seul truc qui m'a frappée, c'est qu'elle connaît mon prénom... Et je ne sais pas comment elle l'a su. Pour le reste, j'attends de voir. De mon côté, je ne peux rien faire de plus. Je fais en sorte qu'il soit à l'aise quand il vient chez moi ; je lui ai fait de la place dans mon armoire et dans la salle de bains pour mettre ses affaires. A l'heure actuelle, il est rentré chez lui et comme d'habitude, ils ne parlent de rien. Comme si les SMS de samedi n'étaient qu'un mauvais rêve. Moi je dis que c'est mal barré pour avancer le schmilblick.

Mais une chose est sûre : je n'attendrai pas longtemps.

 

 

8 juillet 2015

Défi n°3 : arrêter de fumer

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Mon nouveau joujou

 

Bon, soyons clairs : je me considère toujours comme fumeuse. Tant que je tirerai sur quelque chose qui envoie de la fumée dans mes poumons, je resterai fumeuse. Je ne le serai plus quand je ne prendrai plus rien.

Bon, j'ai quand même barré ce défi sur ma liste :p

Je me suis mise à la vaporette au mois de janvier. Au début, j'ai alterné cigarette et vaporette, diminuant "seulement" ma consommation. Puis une remarque de la vendeuse de la boutique m'a piquée au vif : "Dix cigarettes par jour ? Mais c'est un gros échec !!!". Je crois que ça a été le déclencheur pour que je lâche totalement la clope, mais ça, je me suis bien gardée de le lui dire.

Bref, plus une seule cigarette depuis le 7 février. C'était un dimanche ; je me suis retrouvée sans cigarettes et le bar tabac de mon village étant fermé ce jour-là, j'avais prévu une expédition à 20 bornes de là pour m'approvisionner en drogue. Puis finalement j'ai eu la flemme, et je me suis dit que je pouvais m'en passer. Et on s'en passe, en fin de compte.

J'ai piqué une clope à ma mère fin avril, parce que j'en ai eu envie, à cause de Brigitte. Je l'ai trouvée absolument dégueulasse, dès la première taffe. Pourtant, c'était la marque que je fumais depuis plusieurs années. Quelques semaines de parfum menthe / séquoïa / chocolat ont suffi à me dégoûter. La clope, ça a un goût de colle et d'ammoniac ; dommage que cela ne m'ait pas fait cet effet il y a 18 ans. Je ne suis pas près de retoucher à cette cochonnerie.

Voilà pour ce premier bilan au bout de 5 mois. Dorénavant l'odeur de tabac m'incommode. J'ai retrouvé de l'odorat, mais je n'ai pas l'impression d'avoir plus de souffle qu'avant. Seul inconvénient : je vapote partout, même à des endroits où je ne fumais pas avant : devant l'ordi, dans mon lit... C'est pire qu'une sucette, c'est devenu mon doudou. Ce sera le prochain effort à faire.

2 octobre 2018

Une bonne chose de faite...

cathedrale

 

Ayéééé je suis revenue vivante de mon séminaire. Pour ce qui est de mon défi 69 , à savoir prendre l'avion sans flipper, c'est pas gagné :-( Au décollage aller j'ai pleuré, et au retour je n'étais pas très fière non plus (par contre je n'ai pas pleuré). En fait c'est surtout le décollage qui me pose problème ; une fois dans le ciel je suis relativement calme, à condition d'être occupée à autre chose et qu'il n'y ait pas trop de secousses qui peuvent faire penser que l'avion tombe. Mon patron a évoqué la Suisse pour l'année prochaine, donc si c'est maintenu, je serai obligée de reprendre un tombeau volant... Enfin bref on n'en est pas là ; on verra bien déjà si je bosse encore là-bas d'ici là ; rien n'est moins sûr.

Bref pour en revenir à ce séminaire ; au-delà du fait que j'étais très mal de laisser ma fille, cela s'est relativement bien passé, et j'ai eu un vrai coup de coeur pour la ville de Lyon qui est très jolie, et les lyonnais sont super sympas. On a commencé le vendredi par une visite guidée du Vieux Lyon (j'ai découvert les Traboules) ; le lendemain on avait quartier libre donc on s'est baladé avec mes collègues ; j'ai acheté une pêche à la ligne magnétique pour ma fille dans un magasin pour jouets et j'ai fait un (beaucoup trop bref) tour au Parc de la Tête d'Or. Je n'ai malheureusement pas eu le temps d'assister au spectacle de Guignol qui avait lieu à ce moment-là.

Et j'ai pris le métro. Je ne sais plus si je vous avais dit que j'adore prendre le métro dans chaque ville que je visite, c'est ma passion :-) (d'ailleurs j'ai toujours ma frustration de ne pas avoir pris le métro à Bruxelles en 2010...)

Le vendredi soir on a mangé dans un véritable Bouchon lyonnais, et le samedi on a passé la soirée sur un bateau qui parcourait la Saône puis le Rhône, c'était vraiment sympa. Le dimanche on était dégoûtées avec mes collègues car notre patron nous a obligées à rester toute la journée ( la dernière conférence se terminait à 13h et l'avion décollait à 20h...) ; mais finalement on a passé une partie de l'après-midi dans le spa de l'hôtel (jacuzzi, hammam, douches avec des intitulés qui font rêver du genre "pluie tropicale" ou "brume polaire"), donc c'était plutôt cool.

Bon petits points négatifs : on a évidemment bouffé comme des chancres et j'ai bu trop de champagne sur le bateau ; j'ai fini la tête dans les chiottes à une heure du matin ; mais du coup je me suis décoincé le popotin et j'ai dansé avec des collègues. Il me reste juste 30 kg à perdre quoi ! ^^

Pour finir je ne vais pas vous soûler avec les conférences qu'on a suivi car je doute que l'éducation fonctionnelle vous intéresse, mais je les ai trouvées beaucoup plus captivantes que l'année dernière.

Bref une expérience positive finalement :-)

11 mars 2016

Euh... voilà quoi !

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Je n'abandonne pas mon blog (bon en même temps il n'y a plus grand monde qui vient par ici à part Zofia, d'ailleurs dans mes prochains posts je m'adresserai directement à Zofia tiens, ZE irréductible fidèle lectrice ! ^^). Je suis en congé maternité depuis le 17 février et j'attends la délivrance... la naissance. 

Pour faire un petit bilan, j'ai pris plus de 21 kg (mais là je ne me pèse plus de toute façon), j'appréhende énormément le début du travail ; les vraies contractions etc. Avec B. on habite désormais dans un appartement avec deux chambres, ce qui est cool. Un peu moins cool : il s'est fait licencier :( Et moi je ne sais pas si je bosserai après, donc c'est un peu la galère niveau organisation. J'aimerais trouver une assistante maternelle pour garder ma fille afin de chercher du taff, mais en même temps je suis dans le flou artistique. La boîte où j'ai bossé avant mon arrêt m'avait éventuellement parlé d'un poste à pourvoir à mon retour, sauf qu'en allant sur le site de Pôle Emploi ce matin j'ai vu qu'ils avaient passé une annonce pour recruter... Donc, bah qu'ils aillent se faire mettre !!!

Avant-hier j'ai rendu visite à une copine qui a décidé de rester à la maison jusqu'aux 3 ans de sa fille, et ils ne vivent pas si mal que ça (bon c'est sûr que financièrement ils ne peuvent pas partir en vacances à Bali...). L'option n'est pas mal non plus, mais je ne sais pas si je vivrais bien le fait d'être tout le temps chez moi, même en étant bien occupée.

Bref je réfléchis beaucoup trop. Je sais que l'inquiétude ne fait que commencer ; que quand elle sera née je vais avoir peur qu'elle pleure et ne pas savoir pourquoi, peur de la mort subite du nourrisson, peur qu'elle tombe gravement malade, peur de ne pas l'aimer, peur de ne pas être à la hauteur... 

Je ne manquerai pas de raconter tout ça, ici ou sur mon autre blog, même si je ne peux pas poster trop souvent. See ya !

13 octobre 2016

Pourquoi j'ai (définitivement) quitté Facebook

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J'avais déjà désactivé mon compte Facebook dans le passé (lassitude, rupture avec mon gros naze d'ex, etc...), mais à chaque fois j'étais revenue au bout de 48 heures. Ce site est addictif, offre des tonnes de possibilités pour s'exprimer (post illimité contrairement à Twitter, partage de photos, liens, etc). Bref j'étais finalement incapable de m'en passer, d'autant que Facebook constitue le seul moyen pour moi de joindre certains de mes contacts.

 

C'est bien là le problème justement : y a-t-il des personnes que je connais dans la vraie vie, et avec qui je ne communique plus que par Facebook ? La réponse est oui. Plein. Et c'est triste. La personne avec qui cela m'ennuie le plus ? Mon amie d'enfance...

 

Il faut savoir qu'avec mon amie d'enfance, on ne s'appelle jamais. Cela s'est instauré petit à petit sans que je m'en rende trop compte. Son copain actuel ne m'apprécie pas, donc je ne la vois plus que deux fois par an, déjà... Et ça m'agace. Il m'agace, son mec ; c'est un kéké. Surtout qu'apparemment je suis la seule de ses amies d' « avant » qu'il n'aime pas. Bref toujours est-il que depuis des mois, les seuls contacts qu'on a se font par Facebook. Plus de Facebook ? Il y a de fortes chances pour qu'on coupe les ponts. Moi qui lui avais dit qu'elle serait la marraine de ma fille, voilà voilà...

Bon là-dessus je pense qu'il y a des torts de mon côté aussi, j'aurais dû l'appeler plus souvent. Mais j'ai vraiment l'impression qu'on en est à un point de non-retour. Un grand merci à son copain qui a contribué ainsi à mettre fin à trente ans d'amitié...

 

Bref je digresse, revenons plutôt à la raison principale de mon « quittage » de Facebook : ma grande gueule et ses conséquences.

 

Avoir une page Facebook et se contenter de poster une fois tous les 3 mois un lien sur l'augmentation du prix du poulet, c'est incompréhensible pour moi. Une page perso c'est comme un blog, j'avais besoin de raconter ce que j'avais sur le cœur ; parfois pour demander des conseils, parfois simplement parce que j'avais besoin de m'exprimer. J'étais très active, et je l'étais également concernant les pages auxquelles j'étais abonnée.

 

En effet, il fut un temps où j'adhérais à des pages d'actualité du style Europe 1, Yahoo Actualités ou même Voici (oui je lis Voici, et j'assume!^^). Je réagissais souvent aux liens postés, parfois avec véhémence, mais sans insultes, de propos limite ou je ne sais quoi. Malgré tout, cela avait déjà chauffé plusieurs fois avec certaines personnes, et j'en avais ras le bol de me prendre la tête. J'avais donc réagi en me désabonnant de la plupart des pages.

 

Sauf que. Facebook met systématiquement sur le fil d'actualités les liens / photos que les contacts « aiment ». Une habile façon de te coller à la vue des choses que tu n'as jamais demandé à voir.

 

Le 26 septembre, j'avais le moral à zéro parce que je venais d'avoir une réponse négative pour un entretien d'embauche que j'avais passé la semaine précédente. En plus de la déception, j'étais en colère car la personne m'avait rappelée en numéro masqué, histoire que je ne décroche pas et qu'elle annonce lâchement la nouvelle à mon répondeur (je précise qu'elle m'avait appelée en montrant son numéro la première fois). Bref j'étais au trente-sixième dessous. Un peu plus tard sur Facebook, j'ai commenté un lien traitant de la grève des infirmières, en disant de ne pas oublier les aide-soignantes et les agents hospitaliers, qui sont moins payés et encore moins considérés.

 

Que n'ai-je pas fait là... J'ai eu instantanément un commentaire d'une infirmière disant que le niveau de formation n'était pas le même. Je lui réponds, et là un autre infirmier intervient : « Oui enfin les responsabilités ne sont pas les mêmes, faut pas pousser non plus ». Là je me suis énervée un peu plus ; je ne supporte pas le mépris (et les infirmiers qui se prennent pour des petits docteurs. « Responsabilités ??? » LOL). Et de toute façon, au départ j'ai juste dit de ne pas OUBLIER LES AUTRES, je n'ai jamais critiqué le travail des infirmières ni contesté leur mouvement de grève. Bref j'ai fini par me manger une diatribe de la première infirmière qui est carrément rentrée dans le jugement personnel, me taxant de « puérilité », de « gamineries », que je n'avais qu'à aller vomir sur une page consacrée aux AS et ASH plutôt que sur une page consacrée aux infirmières (c'est vrai que Topito est LA page de référence des infirmières ; pauvre conne...). Elle a terminé son message en disant qu'elle plaignait mes collègues. J'ai fini par lui envoyer un message privé pour lui demander pour qui elle se prenait.

 

Là déjà, j'ai sérieusement pensé à me tirer de Facebook...

 

Le lendemain, je vois un lien sur le dernier Samsung Galaxy. Je commente en disant que si c'est pour que la batterie tombe en rade à cause des applications toujours plus nombreuses et sophistiquées, ou que le téléphone explose comme c'est arrivé avec certains smartphones, je préfère garder mon LG à 30 euros. Tout ça sur un ton qui se voulait ironique... Bref je m'absente deux heures, et quand je reviens je vois au moins vingt réponses sous mon commentaire, à peu près de la même teneur : « Dis plutôt que t'as pas les moyens de te le payer », avec 36 j'aime dessus ; je n'ai même pas lu la suite. C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

 

Je me suis rendue compte à quel point une pauvre petite phrase pouvait prendre des proportions énormes ; le lynchage à coup de « j'aime ». J'avais l'impression de gaver les gens, aussi bien sur la toile que dans la vraie vie. La moitié de mes contacts Facebook sont des personnes que je ne (re)verrai jamais. Facebook et messenger ont remplacé les messages téléphoniques ou les mails « classiques » ; c'est une solution de facilité qui au final t'éloigne de tes amis. Plusieurs de mes contacts étaient même des lecteurs de mon blog... qui ne lisent plus mon blog depuis des années. Ils n'ont plus l'adresse du blog ; ils ne me l'ont même pas demandée...

 

Pour être populaire sur Facebook, il faut se contenter de poster deux fois par an une recette de cuisine ou les actualités de ton bled. Je ne pense pas que mes contacts qui habitent à Montpellier ou à Lille en aient quelque chose à battre de la vitesse sur la rocade de Rennes, mais bon...

 

Il ne faut pas dire que tu es enceinte. Pas dire que tu es triste. Pas dire que tu es déçue. Pas dire que tu es heureuse. Ne pas parler du boulot. Garder pour toi ce que tu penses sur tel ou tel sujet. Bref, fermer sa gueule ; juste mettre des photos à la rigueur, mais pas trop. J'ai pris Facebook pour un journal intime et un espace de liberté (j'avais bloqué tous les paramètres de confidentialité) ; j'ai commis une erreur. Sans doute un manque de maturité de ma part. Toujours est-il qu'après 8 ans et demi, j'ai désactivé mon compte, pour de bon cette fois. Le profil fantôme, ce n'est pas mon truc. Je suis tellement dégoûtée des derniers posts que je n'ai aucune envie d'y retourner, jamais.

 

Je reste branchée sur ce blog (où je peux VRAIMENT raconter ce que je veux sans être jugée), et sur Instagram. Au moins, il n'y a plus de voyeurs sur ma page Facebook (ceux qui viennent tous les jours dessus mais ne commentent jamais), plus de tentation d'aller mater la page de mon ex, de son Anglaise, de ma belle-fille, de mon géniteur, de mon ex-soeur etc, et davantage de temps consacré à ma fille.

 

Et comme dirait l'autre, je ne crois pas que j'y retournerai un jour !

22 avril 2019

Islanova de Camut et Hug

islanova

Ayant gagné le livre "Et le mal viendra" de Nathalie Hug et Jérôme Camut (ou Nathalie Camut ou Jérôme Hug, ou Jérôme Mug et Nathalie Cahute, bref il paraît qu'on les appelle les CamHug).

 (Note pour plus tard : arrêter avec les digressions qui ne font rire que moi et quelques illuminés de mon acabit).

 BREF ayant remporté ce livre chez Zofia donc, avant de le lire j'ai suivi les conseils de cette dernière et j'ai commencé par lire "Islanova" pour mieux comprendre l'histoire et mettre les événements dans leur contexte. Un prologue de presque 800 pages tout de même :)

 Résumé : Dans un futur proche, Julian Stark, un ancien flic ayant quitté la police après les attentats du 13-Novembre, s'est retiré dans les Vosges. Un jour, il surprend Charlie, sa fille de 16 ans, au lit avec Leny, le fils de sa femme. Furieux, il colle un pain dans la figure de Leny, et suite à cette altercation, les deux jeunes s'enfuient vers une ZAD (Zone à défendre) qui se situe sur l'Ile d'Oléron. Les écologistes qui s'y trouvent se battent pour la mise en place d'un système d'aqueducs amenant de l'eau potable dans des pays qui en manquent et ainsi, sauver des vies. Ils tentent d'autre part d'empêcher l'ouverture d'un énorme complexe bâti par des investisseurs chinois, nommé les Portes de Jade.

 Un livre dans l'air du temps, donc, avec cette ZAD qui rappelle un peu celle de Notre-Dame-des-Landes (le livre y fait allusion d'ailleurs). Charlie est fascinée depuis longtemps par Vertigo, l'un des meneurs de la ZAD ; tandis que Leny ne sait pas trop dans quoi il s'est fourré.

Au départ on découvre simplement la vie d'une ZAD, avec construction de cabanes et culture de patates à la ferme. Et puis on s'enfonce dans quelque chose de plus complexe : le gouvernement français tente (en vain) d'envoyer les CRS pour évacuer la ZAD de force ; il y a un mort et le sang coule... C'est le début d'une guerre. On quitte les simples zadistes pour découvrir une véritable société encadrée par des mercenaires qui n'hésitent pas à tuer ; les habitants de la ZAD se retrouvent séquestrés dans un état autoproclamé indépendant. On se demande qui tire les ficelles, qui est volontaire et qui est manipulé.

 

L'action ne manque pas ; les chapitres sont courts et ça n'arrête pas de bouger. Niveau rebondissements, on peut dire que les auteurs y sont allés fort. Comme Zofia j'ai eu un peu de mal à saisir le message du livre : les zadistes sont gentils, ils ne veulent que le bien ? Ils se sont fait berner par des méchants miliaires extrémistes ? L'Intelligence Artificielle est dangereuse ? Amazon va nous buter avec Alexa (cela dit j'ai envie de trucider Alexa quand je vois la pub de merde où Julien Clerc bêle "fais-moi une plaaaace au fond de ta vue" ; moi je lui ferais bien une place au fond de ma poubelle). (A Alexa hein, pas à Julien Clerc) (D'ailleurs Alexa c'est quoi ce prénom de merde sérieux ???)

Il y a des trucs vraiment ridicules dans le livre, comme Leny et Kit qui trouvent quand même le moyen de baiser dans un caisson hyberbare alors qu'ils sont juste en danger de mort ; comme Julian Stark (un nom vraiment pourri ; par pitié les auteurs arrêtez de baptiser vos flics de noms pseudo-américains-mais pas trop comme Stark, Shark ou Steak ; appelez-les Maurice Dupont, merde).

BREF Julian Stark qui se balade tranquillou avec une louve comme si c'était un teckel, la louve qui grignote ses petits nonosses et lui lape la main, sans déconner c'est n'importe quoi ; un loup est animal SAUVAGE bordel. Et puis la fille qui s'appelle Charlie alors que l'histoire est directement liée aux attentats de Paris ; la ficelle est tellement grosse ; leur nom de famille n'est pas Cabu ou Wolinski tant qu'on y est ?

Enfin, entre la ZAD et les Portes de Jade avec leur dédale de sous-sols, on a l'impression que l'Ile d'Oléron fait 30 000 kilomètres carrés façon terrain de foot d'Olive et Tom ; j'ai du mal à croire que seul le sud de cette petite île de l'Atlantique puisse contenir un tel microcosme. M'enfin on va dire que c'est un roman :)

Les CamHug (ou les HumCag ? Les ChuGam ? Pardon j'arrête :D) semblent avoir voulu nous transposer un film d'action américain sur l'Ile d'Oléron. Un peu comme Paris Enquêtes Criminelles ou Doc Martin, des séries françaises qui veulent imiter les séries américaines mais sans y parvenir.

Mais malgré ces défauts j'ai tout de même passé un bon moment avec ce livre. Le temps de me faire le deuxième tome de la Tour Sombre de Stephen King, et je m'attaque à "Et le mal viendra" ; je vous ferai un article :)

14 mai 2019

Les Trois Cartes de Stephen King

Les_Trois_Cartes_La_Tour_sombre_tome_2

 

Il s'agit du deuxième tome du cycle "La Tour Sombre" de Stephen King. Je n'avais pas fait d'article sur le tome 1 (et je ne pense pas que j'en ferai sur les 8 tomes car cela risque d'être fastidieux), mais j'avais envie de parler de celui-ci.

En gros, l'histoire de la saga, (pour ce que j'en connais jusqu'ici ^^) est celle de Roland de Gilead, l'un des derniers Pistoleros, qui voyage en quête de la Tour Sombre. Dans le premier tome (ainsi que dans la préquelle intitulée "Les Soeurs d'Elurie" dans un des recueils de nouvelles de King), Roland semble évoluer dans un univers qui ressemble au désert américain ; il se bat avec ses armes façon western ; on en apprend un peu sur sa jeunesse et sa formation aux armes ; dans "Le Pistolero" il rencontre un jeune garçon nommé Jake qui va l'accompagner dans sa poursuite de l'Homme en Noir.

Là où réside toute la subtilité, c'est que si on a l'impression que King nous conte une histoire qui s'est passée il y a très longtemps ; il y a des éléments plus récents comme la chanson "Hey Jude" des Beatles (une chanson du 20ème siècle, donc) qui infirment cette hypothèse... On comprend que le jeune Jake est mort dans notre monde avant de se réveiller dans celui de Roland... Moi qui ai du mal à visualiser les espaces et les temps, c'est toute une gymnastique pour mon cerveau ^^

Au début du deuxième tome, Roland se réveille sur une plage qui semble infinie, et peuplée de homards géants et ne ressemblant pas à ceux de "notre" monde (Roland les surnomme "homarstruosités"). L'un d'eux le blesse gravement. Il continue son chemin difficilement, car la morsure du homard semble lui avoir inoculé un poison.

Il se retrouve face à une porte, posée là sur la plage, semblant sortir de nulle part. En l'ouvrant, il se retrouve dans la tête (au sens propre du terme) d'un passeur de drogue se trouvant dans un avion, et dans les années 80. Il entre en contact avec Eddie (c'est le nom du passeur), puis on assiste à une fusillade à la sauce mafia sicilienne de New York. Ensuite Roland ramène Eddie dans son monde, puis ils continuent leur route ensemble. Il y aura une deuxième porte, s'ouvrant cette fois sur les années 60, et enfin une troisième porte où on retrouvera Jake, le jeune garçon du premier tome, avant sa mort dans "son" monde.

A la base la fantasy ce n'est pas du tout mon truc, mais le "monde parallèle" de Roland ressemblant au nôtre (à part qu'il parle avec des mots désuets et que son arme paraît antique), je n'ai pas été trop déroutée. Du coup ce roman m'a plu. Maintenant je pense que 8 tomes ça fait beaucoup et que ça risque de me paraître long, mais : 

-j'aime bien finir ce que j'ai commencé

-dans ma liste de défis j'ai celui de lire toute l'oeuvre de King

-j'ai bien l'intention de prendre mon temps, quitte à lire le tome 8 en 2035 :p

J'ai déjà le troisième tome en ma possession mais je vais d'abord lire la suite de "Islanova" :-)

21 juin 2019

Terres Perdues de Stephen King

Terres_perdues_La_Tour_sombre_tome_3

 

Il s'agit du troisième tome du cycle "la Tour Sombre" ; pour (re)voir l'article sur le tome 2, c'est par ici.

En fait j'aurais dû faire aussi un article sur le premier tome, car je vais être obligée de revenir dessus pour expliquer ce volume-ci. ^^

Après avoir quitté la plage et les homarstruosités du tome 2, les trois protagonistes (Roland, Eddie et Susannah) se retrouvent dans une immense forêt. Roland apprend aux deux autres à devenir des pistoleros comme lui. A cause de ce qu'il a fait dans le tome 2 (empêcher Jack Mort de tuer Jake et le pousser sous les rails du métro), Roland est en proie à une sorte de scission mentale entre deux "réalités" différentes : l'une où Jake, le jeune garçon qu'il a rencontré dans le tome 1, est mort une première fois dans son monde à lui (poussé sous les roues d'une voiture par Jack Mort) puis a basculé dans le monde de Roland (et où ce dernier l'a ensuite sacrifié pour poursuivre sa quête de la Tour Sombre), et une seconde réalité où Jake n'est pas mort dans son monde et où il n'a donc jamais rencontré Roland.

Roland a donc l'impression de perdre la boule. De son côté, dans son monde à lui, Jake est lui aussi confronté à ces mêmes doubles souvenirs et a l'impression de perdre la boule lui aussi. 

Après qu'ils ont affronté une espèce d'ours géant moitié animal moitié robot, Roland explique à ses compagnons sa dissociation mentale et ses doubles souvenirs, et leur expose la structure du monde telle qu'on la lui a expliquée lorsqu'il était enfant: il serait constitué de rayons, chacun ayant deux gardiens à chaque extrémité (l'ours qu'ils ont rencontré étant l'un des gardiens), et le point de convergence entre ces rayons serait la fameuse Tour Sombre, l'objectif à atteindre.

En regardant attentivement leur environnement, ils remarquent une sorte de sentier invisible, nommé le Sentier du Rayon (allusion à la démonstration de Roland un peu plus tôt) ; ils vont donc suivre ce sentier pour essayer d'atteindre la Tour Sombre. Ils aperçoivent un Anneau de Parole (un machin rituel occupé par un monstre) comme dans le Tome 1 ; c'est à cet endroit qu'ils vont créer un passage avec le monde de Jake pour permettre à ce dernier de les rejoindre. Pendant ce temps-là, toujours dans son monde, Jake s'enfuit de chez lui, et grâce à plusieurs indices (je n'en dis pas plus mais c'était assez marrant de suivre la piste avec lui), il se retrouve dans un manoir hanté au beau milieu de New York. C'est en passant par ce manoir qu'il franchit la porte entre les deux mondes et rejoint les autres.

Ils continuent donc leur route tous les quatre ; désormais dans un environnement de plaine infinie avec une ville fantôme au loin (c'est con mais ça m'a fait penser à l'un des tomes de la Petite Maison dans la Prairie ^^). Ils arrivent dans un village en ruines, complètement délabré, peuplé de gens très âgés qui leur racontent ce qui est arrivé à leur monde. Ils ne savent pas tout, mais une phrase revient souvent : "le monde a changé". Ils évoquent un monorail maléfique (qui rappelle à Jake un livre qu'il a acheté dans son monde, "Charlie le Tchou-Tchou"). Roland, Eddie, Susannah et Jake partent donc à la recherche du monorail, nommé Blaine.

J'en ai déjà trop dit donc je m'arrête là ;-) A l'heure où je poste il me reste une centaine de pages à lire mais je peux déjà dire que j'ai beaucoup aimé ce troisième tome (encore plus que le deuxième). Ca y est, je suis bien prise dans l'histoire et j'ai envie de connaître la suite. King est toujours aussi fort pour mener son récit et faire vagabonder notre imagination. 

Quand j'aurai terminé je passerai à Notre Dame de Paris de Victor Hugo (sans transition ^^), un sacré pavé dont je risque de rédiger le compte rendu d'ici 5 ou 6 mois :S

 

26 juillet 2018

L'île au trésor de Robert Louis Stevenson

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J'ai étudié ce livre en 5ème ; dans mon souvenir j'avais bien aimé mais bizarrement je ne l'avais pas terminé (sans doute par rebellion envers ma prof de français). J'ai donc profité d'une lecture commune avec Zofia  pour me replonger dedans, et ma foi j'ai passé un bon moment.

L'histoire : Jim Hawkins vit avec ses parents qui tiennent une auberge à Black-Hill. Un jour, un marin se faisant appeler "le Capitaine" arrive à l'auberge. Il est intimidant, tonitruant, il boit beaucoup de rhum et il oublie de payer son séjour. Il demande à Jim, devenu son confident, de le prévenir s'il voit arriver un marin unijambiste. Quelques années plus tard, le Capitaine reçoit la "visite" non pas d'un marin unijambiste, mais de Chien Noir, qui semble lui faire peur. Ils se battent et Chien Noir, blessé, prend la fuite. Plus tard c'est au tour de Pew, un aveugle; plus menaçant encore que le visiteur précédent. Rapidement le Capitaine (nommé Billy Bones) meurt. Pew et son équipée reviennent à l'auberge pour récupérer quelque chose dans son coffre-fort. Mais Jim est passé avant eux, et a déniché l'objet tant convoité : un paquet contenant un carnet et une carte au trésor. Ce trésor a été enterré sur une île par le Capitaine Flint, dont Billy Bones était le second. Jim part à la recherche du trésor à bord d'une goélette, l'Hispaniola, accompagné entre autres du Docteur Livesey et de M. Trelawney. 

C'est donc sans surprise que j'ai aimé ce livre. En effet, je suis très cliente des histoires de bateaux et de pirates. Les tavernes sombres où les marins chantent à pleins poumons entre deux bouteilles de rhum, j'adore. M'imaginer un navire voguer avec à son bord, des pirates borgnes qui se battent au fer, j'adore. Je n'ai donc eu aucun mal à me plonger dans ce livre (qui reste un livre jeunesse, donc accessible) ; je l'ai terminé en deux jours à peine. A la base l'histoire n'est pas très originale, mais Stevenson sait y faire et déroule son récit avec brio. On suit le voyage en bateau, l'arrivée sur l'île et tout ce qui s'ensuit. Le récit n'est ni trop long, ni trop court, juste ce qu'il faut. Un classique à conserver dans toute bibliothèque qui se respecte :)

26 décembre 2018

Ecoulage de PAL, on continue :)

alice ecosse

 

Quand j'avais une dizaine d'années, ma grand-mère s'est fait refourguer pas mal de livres de la Bibliothèque Verte, dont plusieurs "Alice détective". J'en avais lu plusieurs ; je ne les avais pas tous appréciés de la même manière. Il y en a même un que je soupçonnais d'avoir été écrit par quelqu'un d'autre. Quelle clairvoyance ! (sans vouloir me lancer des fleurs hein ^^). En effet, j'ai appris récemment qu'en fait, "Caroline Quine", désignée comme l'auteur de la série des Alice, est en fait un nom fictif qui regroupe plusieurs écrivains. Les trente premiers livres (et les meilleurs selon moi même si je ne les ai pas tous lus) ont été écrits par une certaine Mildred Wirt Benson. C'est donc le cas, je suppose, de celui-ci que j'ai lu en 24 heures à peine.

J'ai retrouvé les petits détails que j'avais déjà repérés à l'époque : Alice est la petite princesse à papa qui roule en cabriolet, ne travaille pas, n'étudie pas mais voyage gratos avec papa et ne se déplace qu'en taxi ; Bess et Marion ne bossent pas non plus (c'est cool la vie à River City !). Bess ne pense qu'à bouffer (sérieux l'auteur insiste tellement sur sa gourmandise que c'en est limite dérangeant) et Marion ne dit pas grand-chose, elle ne sert à rien en fait.

Par contre ce qui est agréable dans cette enquête c'est qu'il y a quelques données historiques sur l'Ecosse ; sur les rois qui régnaient sur le Royaume-Uni à une certaine époque, sur les instruments de musique traditionnels... j'ai également apprécié de retrouver des endroits que j'ai moi-même visités en Ecosse (le château d'Edimbourg et Holyrood).

En conclusion, même si les personnages sont agaçants, ces livres sont tout à fait plaisants à lire et à recommander pour les jeunes lecteurs.

la voix

Juste avant de partir en Ecosse, j'étais allée faire un petit tour en Islande avec ce polar que j'ai dégotté au fond d'un carton. L'histoire : dans un hôtel de Reykjavik, à quelques jours de Noël, le portier est retrouvé poignardé au sous-sol, dans le cagibi où il était hébergé, en tenue de Père Noël et un préservatif sur le sexe. C'est le commissaire Erlendur qui est chargé de l'enquête. C'est un personnage assez torturé ; sa fille est une junkie et il a été marqué par la disparition de son frère quand il était enfant. Pour une raison inconnue, il refuse de rentrer chez lui et reste à l'hôtel tout le temps de l'enquête. Du coup le roman est plus ou moins un huis-clos à l'intérieur de l'établissement. On apprend que la victime a été un enfant-star dans le passé ; les enquêteurs retracent son histoire personnelle pour découvrir comment un choriste de génie a pu finir au fond d'un réduit dans un hôtel.

J'ai eu un peu de mal avec les prénoms islandais ; ils finissent tous par "dur" ou "sur" ; de plus les prénoms féminins ne font pas féminins justement. J'ai mis un bon moment avant de savoir qui était qui. Ce petit désagrément passé, j'ai finalement apprécié cette enquête même si, il faut bien le dire, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Il y a eu tellement de livres avec tellement d'enquêtes policières que la plupart des ficelles du genre sont usées et qu'il faut un scénario bien tordu pour se démarquer. Arnaldur Indridason n'a pas réussi à se démarquer je trouve ; seule l'histoire de Eva Lind, la fille de Erlendur, est un peu intéressante mais j'imagine qu'elle est traitée sur plusieurs volets. Bref pas mal, mais sans plus.

Je viens de repartir en Italie avec la deuxième partie de "L'Amie Prodigieuse" :)

 

27 octobre 2018

Brume de Stephen King

brume

C'est un sacré pavé que je viens de terminer (867 pages je crois) ; il m'a fallu un peu de temps. Du grand King si je puis dire ; bien que je trouve toujours les recueils de nouvelles moins bons que les romans.

Stephen King, je le lis depuis que j'ai 16 ans (je dois être rendue environ au trentième livre de cet auteur) ; je sais qu'il a ses détracteurs mais c'est pour moi un très bon écrivain. D'ailleurs, dans ma liste de défis j'ai prévu de lire toute son oeuvre. King a une imagination hallucinante, un sens du détail très travaillé et un réel talent pour faire frissonner le lecteur et le tenir en haleine. Bien évidemment, il y a des livres que j'aime plus que d'autres (je n'ai pas aimé "Carrie" ; j'ai été frustrée et quelque peu en colère après avoir terminé "Colorado Kid" ; par contre je considère que "Shining" et "CA" sont des chefs d'oeuvre). 

Comme je disais précédemment, j'aime moins les recueils de nouvelles (chez King comme chez les autres auteurs d'ailleurs), car elles sont souvent inégales. Celui d'Anna Gavalda, par exemple, que j'ai lu il y a très longtemps et dont j'ai oublié le nom, contenait deux très bonnes nouvelles et d'autres qui ne servaient vraiment à rien :-(

J'avais déjà lu deux recueils de nouvelles de Stephen King, "Différentes saisons" et "Danse macabre". J'en ai oublié une grande majorité, mais une excellente m'est restée en mémoire ; une histoire de rats mutants dans le sous-sol d'une blanchisserie, absolument horrible.

Concernant ce recueil, je dirais que 4 nouvelles se détachent du lot : "Brume", la plus longue du livre et qui lui donne son titre ; "Le raccourci de Madame Todd" (bien que le côté surnaturel n'ait pas été assez exploité à mon sens), "Le Singe" (elle est bien horrible celle-là), et "Le Radeau". Je les trouve bonnes et bien "terminées". J'ai appris qu'un film avait été tiré de "Brume" avec une fin différente ; je ne l'ai pas vu mais je ne suis pas fan du choix du réalisateur... 

Par contre "Livraisons matinales", qui est divisée en deux parties, je n'ai franchement pas compris où l'auteur voulait en venir...

Je continue d'écouler ma PAL et j'ai commencé Madame Bovary de Flaubert. Sans transition aucune ^^

 

5 janvier 2019

Joyland de Stephen King

joyland

Je partage ici la critique j'ai postée sur Babelio. 

Grande lectrice (et fan) de Stephen King, j'avoue être assez mitigée en refermant ce livre... Premièrement, je me suis prodigieusement ennuyée durant les 200 premières pages : King nous décrit la vie d'un parc d'attractions avec moult détails, les stands de tir, les auto-tamponneuses avec des noms certainement connus aux Etats-Unis, mais qui n'évoquent rien du tout à la Française que je suis... Je me suis dit qu'il avait dû se faire plaisir en se glissant dans la peau d'un narrateur qui arrive là-dedans comme un gamin et s'éclate. le narrateur justement : Devin, gentil garçon à qui Wendy a brisé le coeur, aime les enfants, il excelle dans la peau de Howie le Chien, il sauve la vie d'une petite fille puis celle de son collègue... Il joue au Scrabble, lit des livres, écoute de la musique dans sa chambre... bref il est chiant comme la pluie, et ses amis Tom et Erin, le gentil petit couple, sont tout aussi barbants de gentillesse.

On commence ENFIN à palpiter un peu au moment où Erin fait part à Devin de ce qu'elle a trouvé sur l'assassin de Linda Gray... et puis Devin emmène le petit Mike, son voisin mourant, passer une journée au parc d'attractions, et là on retombe dans la mièvrerie : les manèges allumés pour l'occasion dans la fête foraine déserte, les yeux qui brillent de la mère et du fils, le gérant qui serre la patte du chien, Devin qui danse autour du fauteuil roulant... au secours. 
Le dénouement fait un peu frissonner (cinquante pasges avant la fin, il est temps !!!), mais le final est tellement banal et attendu... Bref trop de bons sentiments ; ça ne ressemble pas du tout à King. J'espère que ses romans récents ne sont pas tous du même acabit...

La quatrième de couverture de ce livre est vraiment trompeuse... A refourguer sur Ebay sans remords.

17 novembre 2016

Ma maison-fantasme

Il y a trois ans, B. et moi étions très naïfs : nous pensions en effet qu'avec nos deux SMIC, nous pouvions louer une maison T3.

 

LOL.

 

Enfin bon, ce n'est pas le sujet. Toujours est-il que nous avions, à l'époque, obtenu les coordonnées d'une personne qui louait un bien atypique : une maison en forme de triangle, un peu comme celle-ci :

triangle

 

50 m², grand jardin arboré, deux chambres, à 10 kilomètres de mon boulot d'alors. Bref, tout pour nous séduire.

 

Sauf que. Il se trouve que la propriétaire est très conne spéciale, et qu'elle a tout fait pour nous dissuader de venir visiter : « Je suis à l'étranger et je passe sous un tunnel, rappelez la semaine prochaine ». « Vous savez, c'est comme un triangle posé par terre, c'est très atypique. » « La chambre à l'étage est vraiment très petite ». « Il faut gagner chacun trois fois le montant du loyer pour pouvoir louer ».

 

Alors déjà, c'est totalement illégal d'exiger six fois le montant du loyer. Ensuite, elle soulignait tous les défauts de la maison alors que normalement, un proprio est censé « vendre » son bien, pas le dézinguer. Je n'ai pas trop compris le délire... Elle devait avoir des potes à placer dedans, je ne vois pas d'autre explication. Bref, comme B. est gentil il n'a pas insisté, et il s'est laissé dissuader. Avec le recul, le loyer était au-dessus de nos moyens, donc ce n'est pas plus mal qu'on ne l'ait pas prise.

 

Mais cette maison n'a jamais quitté mon esprit. Elle m'obsède. Je crois que c'est le côté atypique:) La forme de triangle, je trouve ça génial. J'en meurs de ne pas l'avoir visitée. J'ai fait des recherches sur Internet ; je suis même allée voir dans la commune où elle est située, pour essayer de l'apercevoir en vrai... en vain. 

 

Récemment, elle a été remise en location sur le Bon Coin. J'hésite à appeler la proprio et raconter que je suis médecin anesthésiste et mon mari diplomate, et qu'on gagne 15 000 euros mensuels à nous deux, rien que pour avoir une chance d'aller voir cette merveille.

 

Voici la seule photo dont je dispose de la vraie maison :

 

 

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JE LA VEUX !!!!!!!!!! ^^

29 décembre 2019

L'été meurtrier de Sébastien Japrisot

ete meurtrier

Dans les années 70, une jeune femme de 20 ans, Eliane, vient s'installer dans un village du sud de la France avec sa mère (surnommée Eva Braun en raison de ses origines germaniques) et son père lourdement handicapé (qu'on ne voit jamais). A cause de son attitude provocatrice, Eliane attire tous les regards et devient l'objet de rumeurs dans le village. Très vite, elle séduit Florimond, un habitant du village, (surnommé Pin-Pon car il travaille comme pompier volontaire), et vient vivre avec lui dans la maison qu'il partage avec sa mère, sa tante et ses deux frères.

Il s'avère qu'Eliane est en fait née d'un viol collectif subi par sa mère vingt ans plus tôt ; l'un des trois violeurs serait le père de Pin-Pon. C'est pour cette raison qu'elle a séduit ce dernier, son but étant de faire payer les agresseurs...

Ce roman a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1983 ; un très bon film que j'avais vu il y a longtemps déjà. En lisant le livre je visualisais donc les acteurs du film ; je connaissais déjà l'histoire et son dénouement, mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier grandement la lecture. C'est bien écrit ; les personnages sont attachants ; j'imaginais très bien le village du sud entre montagnes et arrière-pays. Ce roman m'a donné envie de lire d'autres ouvrages de Sébastien Japrisot (pour info, c'est également lui qui a écrit "Un long dimanche de fiançailles").

(actuellement je lis un livre d'entretiens de Marguerite Yourcenar, mais je ne ferai pas d'article dessus car c'est loin d'être passionnant ^^)

19 janvier 2020

Pétronille de Amélie Nothomb

Petronille

 

Lors d'une séance de dédicaces, l'écrivain Amélie Nothomb rencontre pour la première fois Pétronille, l'une de ses plus fidèles lectrices, avec qui elle correspond depuis quelques temps. L'auteur est très surprise par l'apparence de Pétronille ; elle la prend au départ pour un adolescent de quinze ans. Elles vont devenir amies et partager leur goût commun pour un doux breuvage : le champagne.

 J'avais lu une douzaine de livres d'Amélie Nothomb quand j'étais plus jeune. Pour des raisons que j'ai la flemme d'expliquer ici, j'étais fâchée avec cet écrivain et je n'avais plus lu un seul de ses romans depuis 2009.

"Pétronille" m'a un peu réconciliée avec elle: ce roman est plaisant et ne se barre pas trop dans des délires psychédéliques ; on retrouve la plume d'Amélie Nothomb avec plaisir. J'ai beaucoup aimé le personnage de Pétronille, qui n'a peur de rien et se fiche complètement de ce que les gens pensent. J'ai failli mourir de rire en l'imaginant interpeller le serveur du Ritz pour qu'il remplisse sa coupe de champagne vide en s'écriant : "Marée basse !". Elle est talentueuse, rebelle, (presque) sans-gêne ; elle se barre au Sahara sur un coup de tête ; j'adorerais être un électron libre comme elle et je pense qu'elle plaira à beaucoup de lecteurs.

Bref j'ai aimé ce livre ; désormais je différencie Amélie Nothomb l'auteur et Amélie Nothomb le personnage de fiction, et je ne vais pas chercher plus loin. Je pense que c'est la meilleure stratégie à adopter avec elle :-)

1 février 2020

Challenge "Les Dames en noir"

dames en noir

 

 

Cette année je participe à ce challenge organisé par Zofia ; le principe est très simple lire des romans policiers au sens large (thriller, polar...) écrits par des femmes. Comme ma vie personnelle et professionnelle ne me laisse pas le temps de lire beaucoup, (et que j'ai déjà une PAL à écouler ^^), je me suis inscrite dans la première catégorie, à savoir le niveau 1 (lire de 1 à 6 livres). Peut-être que je rajouterai un des challenges proposés en plus.

Je ferai un article à chaque livre lu ; j'ai jusqu'au 9 janvier 2021 donc ça me laisse du temps :-)

23 janvier 2020

Dolores Claiborne de Stephen King

dolores

 

(je les enchaîne en ce moment ; il faut absolument que je re-commande des livres car je n'ai plus grand chose à lire ^^)

 

Dolores Claiborne est accusée d'avoir tué Vera Donovan, la dame pour qui elle travaillait depuis des années. Face aux trois enquêteurs, elle nie être à l'origine de la mort de Vera ; par contre elle leur affirme avoir tué son mari (à l'époque l'enquête avait conclu à un accident). Commence alors une longue confession qui débute en expliquant pourquoi et comment son mari a trouvé la mort, et qui se termine au décès de Vera.

En refermant ce livre, je me dis une fois de plus qu'il est fort ce King :-) Après avoir réussi à me captiver pendant plus de cent pages avec l'histoire d'une enfant perdue dans la forêt (La petite fille qui aimait Tom Gordon), il parvient à écrire un roman entier juste avec un long monologue, et tout ça sans être barbant une seule seconde. Chapeau l'artiste !

En effet, dans "Dolores Claiborne", il n'y a que Dolores qui parle tout au long du livre. De temps en temps elle interrompt son récit en interpellant l'un des enquêteurs ou en demandant à boire, mais les trois interlocuteurs ne parlent jamais. Pour autant, on se plonge avec délice dans cette histoire tragique et on ne s'ennuie pas du tout.

Encore un nouveau livre à barrer, non pas sur ma PAL principale mais sur celle de Stephen King (je crois que je suis rendue à 35 ou 36 livres de cet auteur). Il faut aussi que je vous parle prochainement du challenge des Dames en Noir organisé par Zofia ; ça va me faire 3 listes différentes de livres à lire. Je ne suis pas sortie de l'auberge lol ^^

2 mars 2020

Lectures de janvier-février

 20 000 lieues sous les mers de Jules Verne

20 000 lieues

Tout commence en 1866. L'opinion publique s'interroge sur plusieurs incidents subis par différents navires. On attribue la responsabilité de ces avaries à un monstre marin, qu'il devient urgent d'arrêter avant qu'il ne commette d'autres dégâts. Pierre Aronnax, professeur au Muséum d'histoire naturelle de Paris, prend part à une expédition visant à attraper le monstre (Aronnax pense qu'il s'agit d'un narval). Il est accompagné de Conseil, son domestique, ainsi que de Ned Land, un harponneur canadien habitué à la capture d'animaux marins. Au bout de trois mois d'expédition, leur bateau est attaqué par une étrange masse énorme et phosphorescente. Un combat s'engage ; Aronnax, Conseil et Ned Land tombent du navire. Ils se retrouvent sur le dos du prétendu narval, qui est en réalité un navire sous-marin, le Nautilus.

Ils font rapidement connaissance avec le capitaine du navire : il dit s'appeler Capitaine Nemo. Communicant avec ses équipes dans une langue inconnue, il a coupé tout lien avec la Terre. Il vit en totale autarcie, se nourrissant exclusivement des produits de la mer et ramenant à bord les trésors les plus rares que ses explorations lui permettent de trouver. Il garde prisonniers les trois hommes à bord du Nautilus.

C'est mon troisième Jules Verne en quelques mois, et je dois dire que j'apprécie toujours énormément les voyages que l'auteur décrit à travers ses livres. Tout comme « Cinq semaines en ballon » que j'ai lu il y a quelques mois, je ne peux être qu'admirative devant les connaissances exceptionnelles de Jules Verne en matière de géographie, de sciences naturelles, de physique et de mathématiques. En revanche, j'ai trouvé « 20 000 lieues sous les mers » un peu trop encyclopédique ; toutes les espèces de poissons, crustacés et cétacés de tous les océans du monde sont listés et décrits avec une infinie précision ; en soi la démarche est intéressante mais il y en avait vraiment trop, au détriment du récit. C'est pourquoi j'ai mis longtemps à venir à bout du livre, surtout la seconde partie. J'ai tout de même ajouté « Voyage au centre de la Terre » à ma PAL, je ne manquerai pas de faire un article dessus :-)

 

 

 Rien de grave de Justine Lévy

 

rien de grave

Louise vient de perdre sa grand-mère. Dévastée par son divorce récent, elle ne parvient pas à pleurer lors des obsèques. Elle est en fait plongée dans une profonde dépression, dont elle mettra plusieurs années à se remettre.

Je savais que ce roman était semi-autobiographique ; qu'il racontait la rupture de Justine Lévy avec Raphaël Enthoven et la descente aux enfers qui a suivi pour elle. Comme l'auteur est la fille de BHL, je m'attendais à un livre plutôt introspectif, un peu intello voire philosophique. Et bien pas du tout.

Dès les premières lignes, je n'ai pas aimé le style. Je me suis dit « Ok, donc ça c'est un VLVO (Vite Lu Vite Oublié). On est dimanche ; je vais donc me le faire dans la journée comme ça je pourrai rapidement passer à autre chose ».

Je me suis donc fait le livre dans la journée, et je pense très franchement qu'il ne me laissera pas un souvenir impérissable. Ce que je n'ai pas aimé, c'est le style « parlé » : je ne compte plus les « j'ai pas pleuré », les « faut être honnête », les énumérations sans virgule, les passages du coq à l'âne dans la même phrase... Je déteste cela. Sans compter le côté fille à papa qui joue les pauvres mangeant des pâtes au thon dans son appartement parisien... Mais au secours.

C'est dommage car je pense sincèrement qu'il y avait un réel potentiel, aussi bien du côté de l'histoire que du côté du style littéraire. Certains passages sont intéressants, voire assez bien écrits. La descente aux enfers après une rupture difficile, le cataclysme et la lente reconstruction qui ont suivi ; tout cela parlera aux lecteurs car on l'a tous vécu. D'autre part, la dépendance à la drogue de Louise est plutôt bien décrite ; la désinvolture d'Adrien et son narcissisme sont proprement insupportables. Dommage, vraiment.

A mon humble avis, ce livre a été un best-seller parce que les lecteurs voulaient surtout savoir comment Justine Lévy décrivait Carla Bruni (la Paula du roman). J'avoue que c'est un peu aussi pour cette raison que j'ai lu ce livre ; on a tous un côté un peu voyeur. A titre personnel je n'ai jamais trouvé Carla Bruni jolie ; par contre son magnétisme m'a toujours fascinée. On dirait qu'elle hypnotise les hommes de sa vie ; même 20 ans après ils disent tous qu'ils étaient très amoureux d'elle et qu'ils sont d'ailleurs restés de très bons amis. Je trouve ça très étrange :-)

22 février 2019

Fin de la saga "L'amie prodigieuse" de Elena Ferrante

amie prodigieuse

 

Je viens de terminer le quatrième et dernier tome de "l'Amie prodigieuse"... Le moment est donc venu de vous dire ce que j'ai pensé de ces romans. Je ne reviendrai pas sur le tome 1 car j'en avais déjà parlé ici.

Pas facile de résumer plus mille pages en quelques lignes ; d'autant que ces mille pages recouvrent plusieurs décennies ; une vie entière... D'un point de vue général, on reste sur le sentiment d'ambivalence d'Elena : issue d'un quartier défavorisé, elle parvient à se hisser dans la classe sociale supérieure grâce à de brillantes études et un travail acharné, mais toute sa vie elle se sentira illégitime, décalée, tiraillée entre ses origines et ce qu'elle a gagné. Géographiquement d'abord, elle étudiera à Pise puis vivra à Florence (le Nord semble toujours, pour les Italiens comme pour les étrangers, "propre" et civilisé, alors que le Sud a une image plus sale et péjorative, notamment à cause de la mafia. Monter dans le Nord est donc synonyme de réussite). Elle s'élève socialement, intellectuellement.

Mais après son divorce, elle rentre à Naples, puis finit par revenir dans son quartier d'origine, dans un appartement juste au-dessus de chez Lila, son amie d'enfance. Le dernier tome accélère considérablement le temps, et se termine alors qu'elle est grand-mère depuis peu.

La saga ne cesse de mettre des élémenrts en opposition : l'élégant italien contre le grossier dialecte (Elena elle-même repasse au dialecte quand elle s'énerve), Lila, restée à Naples et qui a stoppé ses études en primaire malgré une grande intelligence, contre Elena qui a étudié ; le travail légal contre le travail illégal avec les frères Solara qui tissent leur toile sur le quartier et sur Naples ; le Nord contre le Sud, les origines sociales contre l'ascension sociale...

Dans le tome 2 Elena résume sa vie à un "presque" : "J'y étais parvenue ? Presque. Je m'étais arrachée à Naples et au quartier ? Presque". Comme je disais plus haut elle ne se sent pas légitime à la place qu'elle occupe. Quand elle revient au quartier, les autres la traitent comme l'une des leurs, mais tout en lui rappelant qu'elle a fait des études et qu'elle est un écrivain reconnu.

D'un point de vue global, c'est bien écrit. Il y a des longueurs car Elena est beaucoup dans l'instrospection ; et à certains moments je me suis sentie en manque d'action. Et puis, comme je l'avais indiqué précédemment, j'ai trouvé l'histoire un peu ennuyeuse lorsque Lila passait au second plan. En effet, Lila est volcanique, alors que Elena est beaucoup plus sage ; elle travaille, elle a une vie tranquille... Le piment, c'est Lila. J'ai apprécié la quatrième tome, après le retour d'Elena à Naples, parce qu'il y a beaucoup d'action. Lila traverse un drame (on comprend alors le titre de ce dernier volume... mon coeur de maman a saigné un peu).

Par contre, j'ai terminé sur une note de frustration car ATTENTION SPOIL (passez le curseur dessus si vous voulez savoir) on ne sait pas vraiment pourquoi Lila a disparu FIN DU SPOIL. Et là j'avoue que j'en ai un peu voulu à l'auteur parce qu'il était plus de minuit bordel.

Mais j'étais malgré tout triste de quitter ces personnages. J'en retire deux choses : 1- ça m'a donné envie de visiter Naples et le sud de l'Italie (bien que je n'irais pas m'aventurer dans les quartiers chauds), et 2- j'ai vraiment envie de découvrir la série qui a été tirée de ces livres. Je compte bien m'y atteler un de ces quatre, mais je suis une vieille de 35 ans qui ne connaît rien à Netflix.

12 juin 2019

Et le mal viendra de Jérôme Camut et Nathalie Hug (enfin la moitié que j'ai lue ^^)

et le mal viendra

"Et le mal viendra" est à la fois une préquelle et une suite au roman "Islanova", sur lequel j'avais fait un article ici. J'avais bien aimé ce dernier, malgré quelques défauts de crédibilité. Je partais donc avec un a priori positif pour lire "Et le mal viendra" ; malheureusement je viens de le refermer à la page 273, soit à la moitié du livre. Je n'avais plus envie de me forcer.

 Il y a une critique sur Babelio qui résume à peu près mon avis ; je vous la retranscris ici : 

Page 200, j'abandonne. Lisant essentiellement le soir par petits bouts, je ne comprends rien: trop de noms, trop d'allusions aux ouvrages précédents (que j'ai tous lus, pourtant), trop d'aller-retours dans le temps, je m'y perds. OK, c'est fort bien formulé comme toujours. Or, cette tendance au fouillis, entamée avec Islanova, prend ici un veritable envol qui - pour moi - manque d'intérêt. Je vais plutôt relire Malhorne.

 En fait, le livre fait des allers-retours entre les années 2016-2018 et 2028 ; on suit donc tour à tour Morgan Scali, dévasté par la mort tragique de sa femme lors du 13-Novembre au Bataclan, qui décide de tout plaquer et de partir en Afrique avec ses enfants pour essayer de changer le monde (et comment il finira par basculer dans le terrorisme), et Julian Stark, qui est prêt à remuer ciel et terre pour démanteler le réseau de Scali et récupérer sa fille.

Je me suis complètement perdue dans le livre : d'une part, les allers-retours incessants entre les deux époques m'ont donné une véritable gerbe lecturesque : je ne savais plus qui était méchant et qui était gentil, je confondais Shana avec Charlie et Milan avec Leny ; je ne me souvenais plus du rôle de Novak dans "Islanova" et ça m'agaçait ; de plus les auteurs nous ont pondu une véritable toile d'araignée entre l'armée congolaise régulière, les militaires des pays voisins qui ont conquis des territoires sur le pays, les rebelles, les Rangers, les colons, les terroristes, les étrangers-gentils, les étrangers-gentils-mais-qui-s'acoquinent-avec-l'ennemi, ceux qui ont l'air méchant mais sont gentils, les locaux dont les étrangers ont graissé la patte, la compagnie de pétrole... je ne comprenais pas les objectifs de chaque protagoniste, je n'arrivais pas à visualiser le décor. Tous les soirs je reprenais la lecture ; je peinais, je m'obligeais à finir le chapitre... Et puis hier soir, j'ai dit stop.

J'ai horreur d'abandonner un livre, surtout quand il figure sur ma PAL. J'ai envie de l'écouler en entier, ma PAL. Mais là ce n'était plus possible. Désolée Zofia ! ^^

J'essaierai peut-être de revenir dessus plus tard, mais là j'ai vraiment besoin d'une (longue) pause car je suis très refroidie. Je suis repartie dans le tome 3 de "La Tour Sombre" de Stephen King.

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