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Le blog de Dawn Girl
30 juillet 2013

Grande nouvelle (tadam)

barbie ken

Les joies de la vie conjugale

 

Je ne pensais jamais l'écrire, d'ailleurs je vais le mettre en gras pour l'occasion : B. quitte Madame B et vient s'installer chez moi le week-end prochain. Oui oui. Qui l'aurait cru ? Pas moi en tout cas. Pas vous non plus j'en suis sûre.

Le mélodrame il y a 15 jours + le fait que je refuse de le voir auront eu le mérite de le faire bouger... Il a déjà commencé à amener ses affaires d'hiver ; il parle déjà qu'on se voie "tous les quatre" avec ses enfants. Heu bon là par contre je l'ai freiné un peu. Chaque chose en son temps. 

Je sais que rien ne va être facile, pour une multitude de raisons. On s'aime, mais on n'a pas vraiment choisi la simplicité. Déjà, la différence d'âge va faire jaser dans mon village. Ensuite, me retrouver avec deux adolescents qui vont me dire "t'es pas ma mère" m'enchante moyennement. Je n'ai pas d'enfants moi, je n'ai pas le mode d'emploi. Mais bon, comme on dit, on prend quelqu'un avec son passé. Je m'attends également à ce que sa légitime nous mette des bâtons dans les roues. Bref, je (on) va en chier.

Cette nouvelle page promet donc une multitude d'épisodes passionnants, du genre "Madame B demande le divorce pour faute", "T'es pas ma mère ! Dieu m'en préserve !", "Dawn Girl traîne B. chez l'avocat par la peau du luc", et j'en passe. Bonne nouvelle pour vous, moins bonne pour moi :)

Mais j'espère qu'on sera heureux. 

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26 juillet 2013

La bonne nouvelle du jour...

Mon endométriose n'a pas empiré. Les douleurs restent inexpliquées. En fait quelque part ça me rassure... mais pas tout à fait. Pourquoi j'ai mal ?

 

Bon voilà chers lecteurs, sachez que si un jour on couche ensemble, je ne kiffe pas trop la pénétration. Si vous me voyez regarder le plafond ce n'est pas que je m'ennuie, c'est juste que j'accepte pour faire plaisir. Parce que ça me fait mal.

 

Demain je poursuis la déco de mon blog. Je vais créer une catégorie "sexe", tiens :)

25 juillet 2013

Héritage...

Mon grand-père étant décédé il y a un peu plus de deux mois, il est l'heure, pour ma mère et mes tantes, de se partager la succession. Sur le papier, ça paraît simple : il n'y a pas de testament, elles sont donc à égalité. Mais les faits sont légèrement plus compliqués.

En général, un héritage entraîne dans les familles des situations pas très jolies à voir : les masques tombent, l'âpreté au gain apparaît, on se bat pour les petites cuillères. C'est malheureusement assez courant. Mais je crois que ma famille n'est pas loin de décrocher le cocotier...

Ma mère a deux soeurs. L'aînée, je l'aime bien. Elle n'a pas fait d'études, s'est mariée jeune et a travaillé dès l'âge de 17 ans. Elle a parfois eu des réactions un peu "bizarres", limite qui font peur. Elle est du genre à penser qu'elle peut jeter des sorts, a toujours eu un tempérament dépressif et a parfois brutalisé ma cousine (sans aller jusqu'à la maltraitance). Pendant très longtemps, ma mère et elle ne s'entendaient pas. La différence d'âge entre elles est assez importante, elles n'ont pas été élevées ensemble. Elle a traité ma mère de voleuse il y a longtemps, de manière totalement injuste. Elle a fait la gueule à mes grands-parents pendant des années ; un jour ils en sont même venus quasiment aux mains.

Ma mère dit qu'elle est hypocrite, mais je l'aime bien. Elle a été présente quand ma mère a fait son hémorragie, m'a accueillie chez elle lors de ses nombreuses hospitalisations.

La cadette, je ne peux pas l'encadrer. Elle donne des leçons à tout le monde, est très friande du proverbe "faites ce que je dis, pas ce que je fais". Elle vampirise les relations des autres, s'approprie des objets qu'on lui a prêtés et par contre, refuse de confier quoi que ce soit lui appartenant. Elle se permet tout. Proche de ma mère à une époque, elles communiquent aujourd'hui par lettres recommandées interposées :-s Elle est malade de jalousie ; elle se donne des airs supérieurs pour cacher qu'en réalité, elle envie les autres. A l'enterrement de mon grand-père (son père, donc), elle s'est pointée avec une robe à coquillages et des sandalettes :-s Ma cousine et moi l'avons boycottée. Bref, vous aurez compris que je ne la porte pas dans mon coeur (et croyez-moi, j'ai de bonnes raisons).

Et surtout, elle a un balai dans le cul.

 

Cet après-midi, la fratrie s'est donc retrouvée dans la maison de mon grand-père avec le notaire. Cette entrevue s'est soldée par un règlement de comptes entre ma mère et ma tante au balai dans le rectum. Ce qui m'a mise hors de moi, c'est que ma tante a balancé à ma mère qu'elle était alcoolique... Viser aussi bas, c'est vraiment répugnant. Comme si "alcoolique" était une insulte.

Ma mère, loin de s'effondrer, lui en a balancé autant (comme quoi, même si elle reste très fragile, il y a quand même énormément de progrès). Mais bon, franchement, devant le notaire, la honte quoi. La te-hon. 

Moi, je dis qu'on n'a pas fini de se marrer... Tout ceci ne me fait craindre qu'une chose : que ma mère replonge. L'argent, c'est accessoire.

22 juillet 2013

L'inertie, ce fléau

"Je sais ce que tu vas me dire, mais tu me manques trop".

 

Quand je suis rentrée chez moi après mon départ fracassant du 14 juillet (vive la Fête Nat), il avait bien laissé les clés dans la boîte aux lettres. Je m'attendais à ce qu'il me laisse un mot sur le frigo, mais je n'ai trouvé ni post-it, ni déclaration au feutre effaçable. Il avait repris le peu d'affaires qu'il avait laissées chez moi (à savoir ses tongs et son short, pas grand-chose en fait).

 

Le détail qui m'a choquée, c'est qu'il a rembarqué les deux livres qu'il avait apportés la veille. Genre il craignait que je ne les lui rende pas. La seule chose qu'il a oubliée, ce sont ses DVD posés sur mon étagère. Je me suis dit que je les lui enverrais par la Poste une fois visionnés. Au nom de "Monsieur et Madame B.", tiens. J'ai jeté sa brosse à dents et effacé ses SMS. J'ai même viré son numéro de mon répertoire, bien que ça ne serve strictement à rien puisque je le connais par coeur (je connais tous les numéros de téléphone par coeur d'ailleurs ; vous avais-je dit que j'avais une hypermnésie concernant les chiffres ? Bizarre quand on sait que j'étais nulle en maths. Bref fin de la digression). Par contre je n'ai pas réussi à déchirer la photo de lui que j'ai dans mon portefeuille. Elle y est toujours.

 

La suite, vous la connaissez : il m'a appelée ou envoyé un SMS presque chaque jour depuis une semaine. Il ne me harcèle pas (loin de là...), mais il s'accroche quand même. Il m'a dit qu'il ne mangeait plus et qu'il avait des idées noires. Je lui ai dit que rien ne changerait tant qu'il ne se remuerait pas la quéquette (bon je ne l'ai pas dit comme ça :p), et que cette situation, c'était lui qui l'avait provoquée.

 

Et donc j'en viens à ce soir, où il m'a dit : "Je sais ce que tu vas me dire, mais tu me manques trop". 

"Ah oui, c'est donc pour ça que tu ne fais rien".

"J'arrête pas de réfléchir".

"Arrête de réfléchir, agis, bordel !"

"Si je me décidais, tu voudrais encore de moi ?"

"Je préfère te préciser que je n'y crois absolument pas. Tu n'as pas bougé et ne bougeras pas. Quand on ne prend pas de décision, les autres la prennent à notre place".

"..."

"J'ajoute qu'actuellement, je ne m'interdis pas de rencontrer quelqu'un d'autre. Tu as de la chance, ça ne m'arrive pas souvent car ma vie sexuelle équivaut à celle d'un bigorneau échoué dans la Mer Morte".

 

Ce que je ne lui ai pas dit (et je préfère crever plutôt que de lui dire), c'est qu'il me manque aussi. Et ce sera le cas tant que je ne serai pas tombée amoureuse de quelqu'un d'autre. De manière réciproque. Le truc qui n'arrive jamais, voyez. Je sais que le jour où un autre homme entrera dans ma vie, je pourrai enfin mettre un point final à cette histoire. Parce que j'ai beaucoup de défauts, mais je ne suis pas infidèle.

Par contre, ce qui est positif, c'est que même si mes sentiments pour lui restent latents et s'enflamment en moins de temps qu'il ne le faut pour l'écrire dès que je le vois, je me relève plus vite qu'avant quand il me fait du mal. Là je vais bien. J'ai retrouvé mes angoisses de célibataire (c'est horrible, mon endométriose a empiré, je n'aurai jamais d'enfants, je ne serai jamais aimée vraiment, je vais avoir l'air d'une conne dans les soirées où les conjoints sont invités, je suis anormale...), mais pas plus qu'avant.

 

Je pense que mes deux jours au Parc Astérix vont être les bienvenus, ça va me faire une coupure. Je vais dépenser les sous que je n'ai pas et me taper Panoramix. Au moins je ne penserai plus à cette relation qui ne cesse de me poursuivre.

 

 

16 juillet 2013

Qui fait le malin...

next_logo

 

Comme disait un commentaire sur un post précédent : "Ce qui devait arriver arriva !". Et c'est arrivé. Vous l'aurez peut-être compris : j'ai quitté B. (je me passerai volontiers des "tu l'as bien cherché", hein. Des bisous). 

 

Alors vous allez me dire que c'est juste la douzième fois que je le quitte. Faux, c'est la quatrième fois (et la dernière remontait à 2007). Quelque part je m'attendais à cette issue, mais comme il avait parlé à ses enfants, qu'il passait certaines nuits avec moi... et bien je n'ai pas pu m'empêcher d'y croire (un tout petit peu). Il avait énormément évolué dans sa façon de voir les choses -pour ceux qui se souviennent du début de notre relation, il y a 6 ans et demi, il considérait que la vie s'arrêtait une fois marié, et il refusait catégoriquement de passer plus de deux heures d'affilée en ma compagnie, des fois que Madame aurait des doutes. 

 

Depuis qu'on avait repris, il n'en avait plus rien à faire de ce que soupçonnait sa femme. Elle savait d'ailleurs parfaitement qu'il voyait quelqu'un d'autre (cf les SMS que j'ai retranscrits dans le post précédent). Bref, mon côté fleur bleue a fait l'erreur de penser que l'amour triompherait.

 

Avant-hier, j'ai fini par craquer complètement. Je ne supportais plus cette situation, c'était intolérable. Même s'il passait beaucoup plus de temps avec moi qu'il y a 6 ans, c'était toujours insuffisant. Au final j'avais toujours les miettes, même si elles étaient plus grosses. J'ai réalisé qu'il attendait vraiment que sa femme le mette à la porte (ce qu'elle ne fera jamais). Qu'il ne prendrait jamais l'initiative de quitter le domicile conjugal. J'ai passé la journée à pleurer, entre mon lit et ma terrasse. Il venait me voir, ne me disait rien. Il voulait que je le regarde et que je vienne dans ses bras, mais je le repoussais. Les mots n'arrivaient pas à sortir. Il est resté toute la journée devant la télé...

 

Vers 18 heures (je pleurais donc depuis à peu près 7 heures :s), ma mère m'a appelée. Nouvelle crise de larmes. Elle m'a proposé de venir dormir chez elle. Je voulais qu'il s'en aille de chez moi. 

 

Je suis allée m'asseoir à côté de lui sur le canapé. Il m'a dit : "C'est de ma faute, je ne suis qu'une merde, c'est ça ?" J'ai anonné : "Tu ne la quitteras jamais".

 

S'en est suivi un mélodrame pathétique où on a pleuré tous les deux comme des merdes. Je lui ai répété ce que je lui avais dit il y a une quinzaine de jours : que s'il ne prenait pas de décision, je la prendrais à sa place. Ce moment était arrivé ; par conséquent lui et moi allions faire une pause.

 

Il m'a dit au moins vingt fois qu'il m'aimait, que depuis plusieurs semaines il avait envie de "faire une bêtise". J'ai balayé le chantage au suicide en lui disant que ça n'en valait pas la peine, et que de toute façon la situation était inextricable tant qu'il ne bougerait pas. Puis je suis partie en lui demandant de laisser la clé dans la boîte aux lettres.

 

Il m'a appelée brièvement hier ; sa voix s'est brisée quand j'ai pris congé. Il m'a rappelée ce midi avec insistance. Je vais à peu près bien ; mon appétit a diminué mais je ne pleure plus. Je ne veux le revoir en aucun cas. Moi qui dis souvent que ressortir avec son ex, c'est comme ravaler son vomi (Facebook est ma Bible), ben je peux vous dire que cette fois, le vomi a un goût plus amer que jamais. Je ne sais pas si je pourrai refaire confiance un jour à quelqu'un.

 

Petit rayon de soleil dans ce marasme (en plus j'ai des problèmes de thune et plein de factures... et pas de vacances of course :s) : j'ai trouvé du boulot comme assistante dentaire en orthondontie. Au moins un truc de positif.

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12 juillet 2013

La Maison où je suis mort autrefois

higashino

 

On m'a offert ce livre à Noël, mais j'étais trop prise par le boulot et par d'autres bouquins à lire (Stephen King notamment) ; je ne l'avais jamais commencé.

 

J'ai fini par le faire il y a trois jours, et là, je ne l'ai plus lâché. Je viens juste de le finir et j'ai vraiment adoré. Au départ l'idée n'est pas super originale : deux personnes vont dans une maison isolée dans les montagnes, qui semble abandonnée. Mais l'histoire est remarquablement menée, les découvertes qui sont faites vraiment intéressantes. On y voit la maltraitance, les secrets de famille, et les dégâts que de tels évènements peuvent provoquer chez des enfants devenus adultes. Il y a du suspense jusqu'au bout. J'étais vraiment à fond avec les personnages dans leur enquête ; j'avais l'impression de me trouver dans la maison avec eux.

 

Bref, un livre que je ne revendrai jamais sur le Bon Coin ! Lisez-le, ça vaut vraiment le coup. Je terminerai l'article par la quatrième de couverture afin de vous donner une idée de l'histoire : 

 

Sayaka Kurahashi va mal. Mariée à un homme d’affaires absent, mère d’une fillette de trois ans qu’elle maltraite, elle a déjà tenté de mettre fin à ses jours. Et puis il y a cette étonnante amnésie : elle n’a aucun souvenir avant l’âge de cinq ans. Plus étrange encore, les albums de famille ne renferment aucune photo d’elle au berceau, faisant ses premiers pas…
Quand, à la mort de son père, elle reçoit une enveloppe contenant une énigmatique clef à tête de lion et un plan sommaire conduisant à une bâtisse isolée dans les montagnes, elle se dit que la maison recèle peut-être le secret de son mal-être. Elle demande à son ancien petit ami de l’y accompagner.
Ils découvrent une construction apparemment abandonnée. L’entrée a été condamnée. Toutes les horloges sont arrêtées à la même heure. Dans une chambre d’enfant, ils trouvent le journal intime d’un petit garçon et comprennent peu à peu que cette inquiétante demeure a été le théâtre d’événements tragiques…


La Maison où je suis mort autrefois de Keigo Higashino, Actes Sud, 2010.

1 juillet 2013

La boucle est bouclée

normal_christ

 

Chères lecteurs, chères lecteuses, 

Cher Dieu,

 

J'ai péché.

J'ai couché avec B. Oui, le même B. qu'il y a 6 ans et demi, celui qui est marié, celui à cause de qui j'ai tellement souffert. Celui avec qui je rêvais de me marier, d'avoir des enfants, mais qui en avait déjà, des enfants. Et qui avait déjà une femme. Egalement. Celui-là même.

Ah, depuis le temps que dure cette histoire, je suis sûre que vous ne vous attendiez plus à un énième rebondissement. C'était mal me connaître :)

Pour replanter le décor, cela faisait plus d'un an qu'il me tournait autour, qu'il me courait carrément après sans que je prenne de plaisir à le faire ramer. Parce que je suis une gentille fifille de merde. J'ai tenu bon pendant des mois ; je ne voulais plus entendre parler de cette histoire. De toute façon la situation ne changerait jamais, et jouer "la femme de l'ombre", ben j'avais assez donné. Je ne souhaite même pas à ma pire ennemie de tomber amoureuse d'un homme marié, ça fait trop mal.

Et puis un soir, il y a 1 mois et demi, j'ai cédé. On a remis le couvert. Pan-pan, quoi. La première chose qu'il m'a dite après, c'est "je t'aime". Je me suis contentée de le serrer dans mes bras sans rien dire.

Depuis, il reste dormir une fois par semaine et passe tous ses week-ends avec moi (qui l'aurait cru il y a 6 ans ??).

Bien évidemment, Mme B. n'est pas restée sans rien dire. Enfin, disons plutôt sans lui envoyer de SMS (ils ne communiquent plus que par ce moyen :s). Il y a quelques semaines, il m'en a montré un : "A partir des vacances scolaires, il va falloir choisir ton domicile"

"Dans ce cas, mon choix est vite fait. Tu aimerais que je vienne vivre ici ?" m'a-t-il demandé. Ne voulant pas m'emballer (je me suis assez emballée à cause de lui), je lui ai dit que je n'y croirais que lorsque j'aurais des "preuves". Parce que Mme pose des ultimatums par SMS, mais une fois B en face d'elle, elle fait comme si de rien n'était. Elle menace mais au fond, elle a peur qu'il parte. Pas par amour, mais bon bref. J'ai parié avec B qu'une fois les vacances scolaires arrivées, tout allait continuer comme avant. Vendredi soir, j'ai abordé le sujet avec lui. Je lui ai dit qu'il ne pourrait pas jouer sur les deux tableaux pendant dix ans, que je voulais bien patienter, mais pas longtemps. Que je respecterai sa décision s'il décide de rester au domicile conjugal à cause (ou pour) ses enfants, mais dans ce cas-là, il devra faire une croix sur moi. Bref, là-dessus je suis d'accord avec sa légitime : il doit faire un choix.

Il a alors évoqué certaines choses dont on n'avait jamais parlé : notre différence d'âge ("je vais être vieux avant toi, tu n'as pas peur que j'aie des problèmes de santé" ?) ou ses enfants ("ils me manquent quand je ne les vois pas pendant trois jours"). Il m'a également dit qu'il était partant pour avoir un enfant avec moi. Bref des interrogations légitimes, mais je suis restée sur ma position : on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

Le lendemain, il était là quand je suis rentrée chez moi. Il a reçu un SMS ; j'ai bien vu qu'il était ailleurs. Il a fini par me faire lire les messages ; en fait, l'échange avait commencé quelques minutes avant que j'arrive : 

 

Mme B : "Les vacances scolaires sont arrivées, il est temps de prendre une décision".

B : "Je pense que je vais habiter à La Cité (la ville où j'habite, ndlr). On ne se parle plus, les enfants s'en rendent compte. Cette situation me fait mal. De toute façon je compte venir les voir régulièrement. Que je prenne cette décision sera sans doute mieux pour tout le monde".

Mme B : "Tu ne t'imaginais tout de même pas que j'allais accepter ta liaison avec Dawn Girl !"

B "Je sais que la situation n'est pas claire, je me doutais que cela finirait comme ça".

 

Le seul truc qui m'a frappée, c'est qu'elle connaît mon prénom... Et je ne sais pas comment elle l'a su. Pour le reste, j'attends de voir. De mon côté, je ne peux rien faire de plus. Je fais en sorte qu'il soit à l'aise quand il vient chez moi ; je lui ai fait de la place dans mon armoire et dans la salle de bains pour mettre ses affaires. A l'heure actuelle, il est rentré chez lui et comme d'habitude, ils ne parlent de rien. Comme si les SMS de samedi n'étaient qu'un mauvais rêve. Moi je dis que c'est mal barré pour avancer le schmilblick.

Mais une chose est sûre : je n'attendrai pas longtemps.

 

 

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