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Le blog de Dawn Girl
12 juin 2019

Et le mal viendra de Jérôme Camut et Nathalie Hug (enfin la moitié que j'ai lue ^^)

et le mal viendra

"Et le mal viendra" est à la fois une préquelle et une suite au roman "Islanova", sur lequel j'avais fait un article ici. J'avais bien aimé ce dernier, malgré quelques défauts de crédibilité. Je partais donc avec un a priori positif pour lire "Et le mal viendra" ; malheureusement je viens de le refermer à la page 273, soit à la moitié du livre. Je n'avais plus envie de me forcer.

 Il y a une critique sur Babelio qui résume à peu près mon avis ; je vous la retranscris ici : 

Page 200, j'abandonne. Lisant essentiellement le soir par petits bouts, je ne comprends rien: trop de noms, trop d'allusions aux ouvrages précédents (que j'ai tous lus, pourtant), trop d'aller-retours dans le temps, je m'y perds. OK, c'est fort bien formulé comme toujours. Or, cette tendance au fouillis, entamée avec Islanova, prend ici un veritable envol qui - pour moi - manque d'intérêt. Je vais plutôt relire Malhorne.

 En fait, le livre fait des allers-retours entre les années 2016-2018 et 2028 ; on suit donc tour à tour Morgan Scali, dévasté par la mort tragique de sa femme lors du 13-Novembre au Bataclan, qui décide de tout plaquer et de partir en Afrique avec ses enfants pour essayer de changer le monde (et comment il finira par basculer dans le terrorisme), et Julian Stark, qui est prêt à remuer ciel et terre pour démanteler le réseau de Scali et récupérer sa fille.

Je me suis complètement perdue dans le livre : d'une part, les allers-retours incessants entre les deux époques m'ont donné une véritable gerbe lecturesque : je ne savais plus qui était méchant et qui était gentil, je confondais Shana avec Charlie et Milan avec Leny ; je ne me souvenais plus du rôle de Novak dans "Islanova" et ça m'agaçait ; de plus les auteurs nous ont pondu une véritable toile d'araignée entre l'armée congolaise régulière, les militaires des pays voisins qui ont conquis des territoires sur le pays, les rebelles, les Rangers, les colons, les terroristes, les étrangers-gentils, les étrangers-gentils-mais-qui-s'acoquinent-avec-l'ennemi, ceux qui ont l'air méchant mais sont gentils, les locaux dont les étrangers ont graissé la patte, la compagnie de pétrole... je ne comprenais pas les objectifs de chaque protagoniste, je n'arrivais pas à visualiser le décor. Tous les soirs je reprenais la lecture ; je peinais, je m'obligeais à finir le chapitre... Et puis hier soir, j'ai dit stop.

J'ai horreur d'abandonner un livre, surtout quand il figure sur ma PAL. J'ai envie de l'écouler en entier, ma PAL. Mais là ce n'était plus possible. Désolée Zofia ! ^^

J'essaierai peut-être de revenir dessus plus tard, mais là j'ai vraiment besoin d'une (longue) pause car je suis très refroidie. Je suis repartie dans le tome 3 de "La Tour Sombre" de Stephen King.

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Commentaires
Z
Oh t'inquiète c'est surtout moi qui suis déçue que tu n'aies pas plus apprécié que ça. Après les défauts que tu cites, sont, je pense, voulus par les auteurs, notamment le fait que la frontière entre gentils et méchants disparaissent et nous poussent à une réflexion. <br /> <br /> Les allers-retours entre les périodes ne m'ont pas trop gênés par contre, mais bon c'est comme ça, ça arrive.
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