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Le blog de Dawn Girl
30 octobre 2013

Je ne veux pas travailler...

Je crois que je n'ai jamais parlé ici du boulot que je fais depuis fin août. Le boulot d'assistante dentaire. En fait, il y a des jours où ça se passe bien, et des jours où ça se passe... moins bien.

Au départ, je remplace une fille en arrêt maladie jusque fin mars, et après il serait question d'un CDI complété par la formation qualifiante.

Le positif : je voulais faire ce boulot, et sincèrement il y a beaucoup de choses où je suis désormais à l'aise.

Le négatif : je ne suis qu'à 25 heures par semaine et financièrement ça devient très difficile (le coup de grâce arrivant ce mois-ci avec la taxe d'habitation), et SURTOUT : depuis le début, je suis obligée de me démerder pour tout. On m'a lâchée dans l'arène sans aucune formation. Je suis arrivée là en n'y connaissant rien de rien, et depuis 2 mois je suis obligée de solliciter mes collègues pour toute chose que je veux connaître. Certes, je n'ai plus 4 ans et j'ai passé l'âge qu'on me prenne par la main, mais il y a un juste milieu, merde.

A l'accueil je suis super à l'aise ; normal je fais ça depuis 18 mois. C'est au fauteuil que ça cloche un peu. Quoi que dire que "ça cloche un peu", je trouve que c'est noircir le tableau. Je fais des radios, je coule des empreintes, j'aide à coller des bagues sur les dents. Tout ça, je maîtrise à peu près. C'est juste que je ne connais pas les procédures par coeur. Avec ma légendaire confiance en moi et le fait qu'on ne m'encourage pas (du tout), j'ai tendance à ne voir que le négatif. Et le problème, c'est que mon patron aussi. Je suis partagée entre l'idée qu'il a raison, et l'idée que merde, ça ne fait que deux mois que j'ai commencé...

Hier, mon patron m'a convoquée pour faire un point, je me suis dit que ça puait du cul. Qu'il allait m'annoncer que j'étais virée à la fin du contrat, que j'étais trop empotée.

En fait ce n'était pas à ce point-là : il m'a dit que je devais prendre plus d'initiatives, que j'étais à présent censée connaître par coeur les procédures de soin (oui, au bout de 2 mois...), qu'il ne devait pas avoir à me dire : "Passez-moi ça", ou "Allez-y, aspirez". Il n'a peut-être pas tort sur le fond, mais je suis désolée, je ne peux pas, au bout de si peu de temps, être comme une assistante dentaire qui exerce depuis 10 ans... Entre la multitude de soins et la floppée d'appareils qui existent, c'est juste impossible.

Mais le pompon a été quand il m'a dit qu'il avait besoin de quelqu'un de très à l'aise, car ma collègue (qui est enceinte de 2 mois), compte s'absenter... 3 ans, pour un congé parental. En gros, je suis priée de mettre ma vie entre parenthèses ?? 

Avec B., on avait décidé d'arrêter la contraception au mois de février. Je peux reculer de quelques mois ; ça ne marchera peut-être pas vu l'âge de B. et mon passé gynécologique, mais une chose est sûre : il est hors de question que j'attende trois ans. Je ne vais pas ménopauser tranquillou tout ça parce que ma collègue a décidé de prendre un congé parental. Non mais là, il se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude !

Je n'ose même pas imaginer la gueule qu'il va faire si je lui annonce que je suis en cloque, alors que j'ai commencé la formation et/ou que ma collègue est partie pouponner. Je n'ai pas eu, sur le coup, les couilles de lui dire ça car j'avais accessoirement les yeux qui piquaient sérieusement (émotivité de merde). Enfin de toute façon, je ne sais même pas s'il me gardera. Il m'a dit qu'en gros, c'était encore possible mais que j'étais en phase de test. Et comme par hasard Balthazar, le lendemain (aujourd'hui, donc), plein de merdes me sont tombées dessus (une mère agressive qui m'a limite traitée d'incompétente ; un appareil que je n'ai pas voulu enfiler de moi-même sur le patient car grosse anxiété de sa part -d'ailleurs ça n'a pas loupé ; il a gerbé sur mon patron deux minutes plus tard).

Ma prudence passe pour de l'incompétence, alors que je veux juste ne pas faire n'importe quoi. Si j'avais eu une formation digne de ce nom, je suis persuadée que cela se passerait beaucoup mieux. Mais c'est tellement facile, quand on a sa place assurée, de laisser les débutantes s'emmêler les pinceaux et ricaner dans son coin... connasses.

Pour finir, je veux bien faire tout ce qu'il veut, mais : 

-J'en ai marre de quémander, et de passer pour une neuneu parce qu'on me laisse me démerder

-Je ne veux pas prendre la responsabilité de débaguer un patient ou de lui faire une empreinte (ce que, entre parenthèses, une assistante dentaire n'est pas censée faire)... et mes collègues le font comme de bons petits soldats.

Je ne veux pas non plus me retrouver à nouveau sur le carreau dans 5 mois, avec des assedic réduites de moitié vu que je ne suis qu'à 25 heures par semaine. B. n'est pas Crésus ; je ne peux pas me permettre, comme ma collègue-maman-bonheur, de glander à la maison pendant 3 ans avec des clopinettes gentiment données par la CAF. C'est dommage car le boulot me plaît ; ce sont justes les conditions qui sont vraiment pourries. 

Bref, ma vie professionnelle est à l'image de ce post : en bordel.

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21 octobre 2013

How I met your son (and your awful ex)

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Ah oui, quand même !

Hier était donc LA fameuse journée où l'ex de B. devait ramener sa fraise alors que j'y étais également (sujet de notre clash il y a trois semaines). Le programme était le suivant : B. et moi étions bénévoles là-bas (lui à l'entrée, moi à la billetterie, juste derrière). Mme B venait avec leur fils, pour assister à un spectacle d'oiseaux c'est vrai qu'avec ses trois poils sur le caillou elle a l'air d'un oiseau tombé du nid, normal qu'elle aime l'ornithologie, ensuite elle le ramenait à B. et leur fils rentrait avec nous à la fin de la journée.

Dans la nuit de samedi à dimanche, j'ai dormi... trois quarts d'heure. Sans doute le stress. Résultat j'avais une tête dans le cul monstrueuse quand on est partis là-bas, et de surcroît il y avait un orage. Heureusement, B. a pris le volant parce que j'aurais été un danger public (on avait 2h30 de route à faire).

Bref je vous passe le détail de la journée ; toujours est-il que vers 15 heures, j'ai reconnu le fils de B. près de lui. J'ai donc détaillé le laideron la femme à côté, son ex donc.

MON DIEUUUUU mais comment il a pu épouser un laideron pareil. Et encore, elle avait des lunettes de soleil, donc on ne voyait pas tous les dégâts. Mais déjà, elle a l'air d'avoir 70 ans et ressemble à un bonhomme. Un corps maigre et moche, rien à tâter là-dessus. Et en effet ma mère ne m'avait pas menti : elle n'a pas beaucoup de cheveux. Bref, j'ai failli vomir. Tu m'étonnes que B. est parti avec moi : je ne suis peut-être pas Heidi Klum, mais au moins je suis un peu plus baisable (et aimable).

Bref une fois le cageot parti, je me suis levée pour aller dire bonjour au fils de B, puisque nous allons être amenés à nous revoir souvent, n'est ce pas. Il est tout petit pour son âge et a l'air assez mature. Quand B. s'est absenté j'ai essayé de discuter un peu avec lui ; le fait d'accueillir des enfants tous les jours au boulot m'a un peu aidée sur ce coup-là. Je pense avoir eu quelque peu l'air d'une pétasse, m'enfin bon le premier contact est établi :) Je ne sais pas ce qu'il a pensé, il ne parle pas beaucoup.

Il y avait du vent et pas mal de pluie, mais en-dehors de ça j'ai passé une super bonne journée. L'ambiance est toujours bonne avec les bénévoles. Le soir je me suis effondrée comme une masse à 19h46 et j'ai dormi jusqu'à plus soif.

Prochaine étape : rencontrer la fille de B., qui a 15 ans et est en pleine crise d'adolescence. Le plus dur reste à faire ! ^^

10 octobre 2013

Dans quelle étagère...

Bien, à part ça (la bonne bouffe, voir le post en-dessous), où en est-on avec B. ?

Figurez-vous que je me pose la question. Il n'est pas revenu vivre avec moi, mais passe me voir deux fois par semaine et continue à me parler de déménagement et d'enfant. On ne s'appelle pas tous les jours, mais on est toujours ensemble.

Oui, moi aussi j'ai envie de dire "WTF ??". Mais finalement je ne m'en porte pas plus mal. En fait, je pense qu'il reste chez ses parents par radinisme, même s'il ne me l'avouera jamais : le mois dernier, avec sa moitié de loyer il s'est retrouvé à sec. Ce mois-ci, il n'aura pas à payer de loyer puisqu'il n'habite pas chez moi, et va donc en refiler à sa légitime, histoire qu'elle aille s'acheter de nouvelles chaussures (connasse). Enfin bon, je ne peux pas l'en empêcher, ce ne sont pas mes sous.

Le truc "marrant" de l'histoire, c'est au niveau de notre vie sexuelle (bah on se connaît bien maintenant, je peux vous raconter). Quand je suis partie avec pertes et fracas il y a deux semaines, j'arrivais à la fin de ma plaquette de pilules. Pensant revenir rapidement, j'ai laissé la nouvelle chez moi, rangée avec les autres médocs.

Sauf que je ne suis revenue qu'une semaine plus tard ; j'avais donc stoppé la contraception pendant 7 jours. Je me suis dit que c'était complètement idiot de la reprendre à ce moment-là, autant finir le mois en freestyle puisque de toute façon, mon cycle avait de grandes chances de reprendre.

Je me souviens que Ema Luna avait dit que l'arrêt de la pilule provoquait une FORTE montée de libido. Ben putain, c'est vrai... On ne se rend pas compte, mais la pilule met tout en sommeil, surtout quand on la prend en continu. Depuis une semaine j'y pense beaucoup plus souvent ; je sens que mon corps est différent et par moments j'aurais bien sauté sur mon patron (je ne tenterai rien, rassurez-vous :p).

Hier soir B. est passé chez moi, j'avais envie de lui sauter dessus sa mère. J'ai attendu 3 heures pour le faire. Pas besoin de gel magique cette fois, c'était l'une des meilleures. Par contre, comme je ne prends plus la pilule, on est revenu aux méthodes du 19ème siècle.........

J'ai nommé le coït interrompu.

Putain, vivement le mois prochain :p

10 octobre 2013

J'ai testé pour vous...

MASTER-CHEF

Masterchef ! 

Non je déconne, j'aurais bien aimé participer cette année, mais sans Carole Rousseau c'est pas pareil. J'ai donc plutôt opté pour un atelier cuisine, moins télévisé mais plus abordable pour moi :)

Le concept est simple : on choisit un menu à thème sur le site internet, on règle en ligne (il faut compter une trentaine d'euros par portion). Sur place on fait les recettes par petits groupes, accompagnés d'un cuistot, on emballe la marchandise et on la cuit chez soi. 

Avec ma légendaire confiance en moi, j'étais hyper stressée ; j'avais peur de me retrouver avec des pros, d'entendre des termes savants (du genre "déglacez le beurre pommade en singeant légèrement le sot-l'y-laisse"), de me retrouver larguée au milieu des autres... Je craignais également de voir des gens que je connaissais. 

Finalement tout s'est bien passé ; on était un groupe de trois personnes, et tout s'est fait tranquillement dans une ambiance plutôt conviviale. J'ai appris à ciseler un oignon comme une pro, à désosser une cuisse de poulet (un grand moment de solitude, mais j'ai vaincu !). Au final je suis repartie avec plusieurs plats, tous très bons, et l'envie de recommencer dès que possible. 

Je vous laisse l'adresse de leur site internet, ils sont présents dans pas mal de villes en France : par ici.

4 octobre 2013

Interruption

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J'ai eu un gros coup de colère dans la nuit de vendredi à samedi, la semaine dernière. B. m'a caché que sa légitime venait lors d'une journée où je devais me trouver aussi ; je l'ai découvert, j'ai pété un câble et je l'ai mis dehors. Il était 3 heures du matin, je me suis habillée, j'ai pris ma voiture et je suis allée chez ma mère, à 30 km de là, en pleine nuit et dans le noir complet. Puis je lui ai envoyé un message pour lui dire de prendre ses affaires et de se casser.

J'ai parfois des réactions qui ne me ressemblent pas...

Bien évidemment, dès le lendemain j'ai regretté. Mais trop tard. Il est chez ses parents depuis une semaine (sa femme lui ayant dit qu'il pouvait rester où il était). Je l'ai supplié de revenir, je me suis étalée comme une serpillière (ouais, j'ai aucune fierté). La colère est mauvaise conseillère, que ce proverbe est vrai. Il me dit qu'il a envie de revenir, qu'il m'aime, etc... mais qu'il est bloqué sur ce qu'il s'est passé. 

J'ai arrêté de l'appeler, parce que je ne vais pas non plus lui courir après pendant dix ans. Que va-t-il se passer ensuite ? Je n'en sais rien. Je m'en veux toujours parce que j'ai l'impression d'avoir tout gâché. Mais fini de lui lécher les bottes : j'ai 30 ans, j'ai autre chose à faire. 

Je l'aime encore.

Rien n'est grave...

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