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Le blog de Dawn Girl

13 octobre 2016

Pourquoi j'ai (définitivement) quitté Facebook

poubelle-facebook-supprimer-profil

J'avais déjà désactivé mon compte Facebook dans le passé (lassitude, rupture avec mon gros naze d'ex, etc...), mais à chaque fois j'étais revenue au bout de 48 heures. Ce site est addictif, offre des tonnes de possibilités pour s'exprimer (post illimité contrairement à Twitter, partage de photos, liens, etc). Bref j'étais finalement incapable de m'en passer, d'autant que Facebook constitue le seul moyen pour moi de joindre certains de mes contacts.

 

C'est bien là le problème justement : y a-t-il des personnes que je connais dans la vraie vie, et avec qui je ne communique plus que par Facebook ? La réponse est oui. Plein. Et c'est triste. La personne avec qui cela m'ennuie le plus ? Mon amie d'enfance...

 

Il faut savoir qu'avec mon amie d'enfance, on ne s'appelle jamais. Cela s'est instauré petit à petit sans que je m'en rende trop compte. Son copain actuel ne m'apprécie pas, donc je ne la vois plus que deux fois par an, déjà... Et ça m'agace. Il m'agace, son mec ; c'est un kéké. Surtout qu'apparemment je suis la seule de ses amies d' « avant » qu'il n'aime pas. Bref toujours est-il que depuis des mois, les seuls contacts qu'on a se font par Facebook. Plus de Facebook ? Il y a de fortes chances pour qu'on coupe les ponts. Moi qui lui avais dit qu'elle serait la marraine de ma fille, voilà voilà...

Bon là-dessus je pense qu'il y a des torts de mon côté aussi, j'aurais dû l'appeler plus souvent. Mais j'ai vraiment l'impression qu'on en est à un point de non-retour. Un grand merci à son copain qui a contribué ainsi à mettre fin à trente ans d'amitié...

 

Bref je digresse, revenons plutôt à la raison principale de mon « quittage » de Facebook : ma grande gueule et ses conséquences.

 

Avoir une page Facebook et se contenter de poster une fois tous les 3 mois un lien sur l'augmentation du prix du poulet, c'est incompréhensible pour moi. Une page perso c'est comme un blog, j'avais besoin de raconter ce que j'avais sur le cœur ; parfois pour demander des conseils, parfois simplement parce que j'avais besoin de m'exprimer. J'étais très active, et je l'étais également concernant les pages auxquelles j'étais abonnée.

 

En effet, il fut un temps où j'adhérais à des pages d'actualité du style Europe 1, Yahoo Actualités ou même Voici (oui je lis Voici, et j'assume!^^). Je réagissais souvent aux liens postés, parfois avec véhémence, mais sans insultes, de propos limite ou je ne sais quoi. Malgré tout, cela avait déjà chauffé plusieurs fois avec certaines personnes, et j'en avais ras le bol de me prendre la tête. J'avais donc réagi en me désabonnant de la plupart des pages.

 

Sauf que. Facebook met systématiquement sur le fil d'actualités les liens / photos que les contacts « aiment ». Une habile façon de te coller à la vue des choses que tu n'as jamais demandé à voir.

 

Le 26 septembre, j'avais le moral à zéro parce que je venais d'avoir une réponse négative pour un entretien d'embauche que j'avais passé la semaine précédente. En plus de la déception, j'étais en colère car la personne m'avait rappelée en numéro masqué, histoire que je ne décroche pas et qu'elle annonce lâchement la nouvelle à mon répondeur (je précise qu'elle m'avait appelée en montrant son numéro la première fois). Bref j'étais au trente-sixième dessous. Un peu plus tard sur Facebook, j'ai commenté un lien traitant de la grève des infirmières, en disant de ne pas oublier les aide-soignantes et les agents hospitaliers, qui sont moins payés et encore moins considérés.

 

Que n'ai-je pas fait là... J'ai eu instantanément un commentaire d'une infirmière disant que le niveau de formation n'était pas le même. Je lui réponds, et là un autre infirmier intervient : « Oui enfin les responsabilités ne sont pas les mêmes, faut pas pousser non plus ». Là je me suis énervée un peu plus ; je ne supporte pas le mépris (et les infirmiers qui se prennent pour des petits docteurs. « Responsabilités ??? » LOL). Et de toute façon, au départ j'ai juste dit de ne pas OUBLIER LES AUTRES, je n'ai jamais critiqué le travail des infirmières ni contesté leur mouvement de grève. Bref j'ai fini par me manger une diatribe de la première infirmière qui est carrément rentrée dans le jugement personnel, me taxant de « puérilité », de « gamineries », que je n'avais qu'à aller vomir sur une page consacrée aux AS et ASH plutôt que sur une page consacrée aux infirmières (c'est vrai que Topito est LA page de référence des infirmières ; pauvre conne...). Elle a terminé son message en disant qu'elle plaignait mes collègues. J'ai fini par lui envoyer un message privé pour lui demander pour qui elle se prenait.

 

Là déjà, j'ai sérieusement pensé à me tirer de Facebook...

 

Le lendemain, je vois un lien sur le dernier Samsung Galaxy. Je commente en disant que si c'est pour que la batterie tombe en rade à cause des applications toujours plus nombreuses et sophistiquées, ou que le téléphone explose comme c'est arrivé avec certains smartphones, je préfère garder mon LG à 30 euros. Tout ça sur un ton qui se voulait ironique... Bref je m'absente deux heures, et quand je reviens je vois au moins vingt réponses sous mon commentaire, à peu près de la même teneur : « Dis plutôt que t'as pas les moyens de te le payer », avec 36 j'aime dessus ; je n'ai même pas lu la suite. C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

 

Je me suis rendue compte à quel point une pauvre petite phrase pouvait prendre des proportions énormes ; le lynchage à coup de « j'aime ». J'avais l'impression de gaver les gens, aussi bien sur la toile que dans la vraie vie. La moitié de mes contacts Facebook sont des personnes que je ne (re)verrai jamais. Facebook et messenger ont remplacé les messages téléphoniques ou les mails « classiques » ; c'est une solution de facilité qui au final t'éloigne de tes amis. Plusieurs de mes contacts étaient même des lecteurs de mon blog... qui ne lisent plus mon blog depuis des années. Ils n'ont plus l'adresse du blog ; ils ne me l'ont même pas demandée...

 

Pour être populaire sur Facebook, il faut se contenter de poster deux fois par an une recette de cuisine ou les actualités de ton bled. Je ne pense pas que mes contacts qui habitent à Montpellier ou à Lille en aient quelque chose à battre de la vitesse sur la rocade de Rennes, mais bon...

 

Il ne faut pas dire que tu es enceinte. Pas dire que tu es triste. Pas dire que tu es déçue. Pas dire que tu es heureuse. Ne pas parler du boulot. Garder pour toi ce que tu penses sur tel ou tel sujet. Bref, fermer sa gueule ; juste mettre des photos à la rigueur, mais pas trop. J'ai pris Facebook pour un journal intime et un espace de liberté (j'avais bloqué tous les paramètres de confidentialité) ; j'ai commis une erreur. Sans doute un manque de maturité de ma part. Toujours est-il qu'après 8 ans et demi, j'ai désactivé mon compte, pour de bon cette fois. Le profil fantôme, ce n'est pas mon truc. Je suis tellement dégoûtée des derniers posts que je n'ai aucune envie d'y retourner, jamais.

 

Je reste branchée sur ce blog (où je peux VRAIMENT raconter ce que je veux sans être jugée), et sur Instagram. Au moins, il n'y a plus de voyeurs sur ma page Facebook (ceux qui viennent tous les jours dessus mais ne commentent jamais), plus de tentation d'aller mater la page de mon ex, de son Anglaise, de ma belle-fille, de mon géniteur, de mon ex-soeur etc, et davantage de temps consacré à ma fille.

 

Et comme dirait l'autre, je ne crois pas que j'y retournerai un jour !

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2 octobre 2016

Imagine...

… que ta fille vient d'avoir 6 mois. Elle est très tonique et éveillée, mais par contre elle ne tient pas sa tête et ça commence à t'inquiéter un peu. Elle se réveille toujours une fois par nuit pour prendre un biberon. Tu es super fière de toi (et d'elle) parce que depuis quelques semaines, elle fait deux siestes d'une heure chaque jour.

 

De ton côté, tu as encore 15 kg à perdre de ta grossesse. Tu viens d'essayer vainement d'enfiler un jean du 42 qui n'a pas pu passer l'obstacle des cuisses, avant de te résigner à remettre un sempiternel pantalon de grossesse. Tu as une peau dégueulasse, la vulve qui gratte, le ventre qui dégouline au-dessus de la ceinture et le périnée pas tellement rééduqué.Tu as des yeux de panda (mais vraiment) parce que tu dors péniblement 6 heures par nuit coucou-les-insomnies-qui-refusent-de-te-laisser-tranquille. Tu es en stress parce que tu vas être obligée de trouver une nounou pour garder ta fille quand tu retrouveras du boulot (les grands-parents paternels étant très âgés, et la grand-mère maternelle étant soûle du matin au soir, impossible pour eux de s'occuper d'un bébé). Tu appréhendes l'assmat et les vacances parce que ta fille n'a dormi jusqu'ici que dans son lit, à la maison. Tu vas passer un entretien d'embauche en sachant que c'est mort vu que tu es crevée et que tu fais péter les coutures de ton t-shirt Desigual qui a été bouffé par les mites. Bref tu es une maman heureuse, mais grosse, moche, épuisée, nippée avec les fringues de tata Josiane et surtout très stressée (et avec le périnée branlant par-dessus le marché).

 

Et là, tu passes l'après-midi avec une maman qui a accouché une semaine après toi. Elle te claque à la gueule ses cinquante kilos et sa mine fraîche comme une rose étant donné que son bébé fait ses nuits depuis qu'elle est rentrée de la maternité. Elle te raconte tranquille Emile que sa fille (qui tient sa tête bien sûûûûûr), fait trois siestes quotidiennes dont une de 3 heures, dort n'importe où, y compris dans un camion, et y compris quand son père fait de la musique à côté d'elle ; qu'ils sont partis en vacances à l'autre bout de la France et que ça s'est passé nickel pour le trajet en voiture et les nuits ; que la petite est régulièrement gardée par ses trois grands-parents et que tout se passe à merveille. Le jour où elle aura retrouvé du taff, elle n'aura qu'à déposer le paquet chez mamie et partir bosser en sifflotant. Je suis sûre que ELLE, elle a eu une super sage-femme qui lui a tellement bien remusclé le périnée qu'elle peut lancer des noyaux de cerise avec sa chatte.Tout est tellement facile pour elle ; on dirait qu'elle a fait ça toute sa vie.

 

Bah c'est un peu agaçant, quand même ! ^^

15 septembre 2016

Défi n°2 : pas gagné

Logo_Tout_le_monde_veut_prendre_sa_place

 

Cela fait longtemps que je veux participer à un jeu télé ; pour le fun bien sûr mais aussi pour le fric facile :)

 

J'ai choisi « Tout le monde veut prendre sa place » parce que c'est une émission que j'apprécie ; que les questions ne sont ni trop faciles, ni trop difficiles, et que l'animateur est plutôt sympathique.

 

Rendez-vous fut donc pris le 1er septembre, près de chez moi, pour les sélections. Nous étions une cinquantaine ; des hommes majoritairement. Je me suis dit « cool, pas beaucoup de filles, j'ai ma chance ! »

 

Nous avons été accueillis par deux membres de la production, dont une jeune fille qui parlait avec de grands gestes, ar-ti-cu-lait bien en ouvrant grand la bouche, et paraissait prête à sautiller tous les deux mots. Bref on sentait le formatage made in TV : « Bonjour à tous, bienvenue !! Youhouuuuuu ! On va vous distribuer les questionnaires de présélection... Pouet pouet ! »

 

J'exagère à peine ;)

 

Au recto du questionnaire : des questions pas trop compliquées, mis à part celles sur le sport (j'aime pas le sport sauf Roland Garros). Par contre ça s'est corsé au verso : les sujets étaient : les All Blacks (bouh), Vercingétorix (prout), les recettes à base de fromage (beurk), et enfin les girafes (bof bof). Et seulement huit minutes pour répondre à toutes les questions.

 

Ensuite, après avoir rendu nos copies, nous sommes passés par groupes de quatre devant la production pour « discuter ». Le but étant de tester notre réactivité, car « après vous serez sur le plateau avec Nagui, et il envoie des vannes ! »

 

Ouais, sauf que ces charmantes personnes n'avaient ni le tempérament, ni le sourire, ni les vannes de Nagui... Qui entre parenthèses, n'est jamais méchant quand il chambre les candidats.

 

Manque de bol pour moi, je suis passée dans le dernier groupe ; ils étaient à la bourre. Ils ont donc expédié le truc en deux secondes. La jeune fille qui sautillait m'a fait parler de mon voyage en Chine, et voilà c'était déjà fini.

 

J'ai remarqué que la seule femme qui a été prise était habillée en jaune citron, et a réussi à placer une anecdote : « Je m'appelle Mme Février, je travaille chez Mars. Donc quand je fixe un rendez-vous en avril, tous mes collègues sont morts de rire ! Ha ha ha ha. »

 

Bon c'était pas drôle, mais ça a fait la différence...

 

En conclusion, j'ai eu un peu l'impression d'être à une foire aux bestiaux, où on est jaugé à la tête du client et où il faut avoir une particularité physique ou vestimentaire pour être choisi (un autre heureux sélectionné avait une moustache un peu atypique). Les membres de la production se croient obligés de jouer aux méchants bourreaux parce que leur patron est du genre à vanner... Sauf qu'ils ne sont pas au niveau de Nagui, et que nous ne sommes pas tous des Jamel Debbouze ou des Florence Foresti en herbe. Et au final, une personne avec de la repartie sera autant impressionnée qu'une autre quand les projecteurs s'allumeront...

 

Je récidiverai donc dans 1 an habillée tout en rose (parce que la moustache ça va être compliqué ^^)

21 août 2016

Liste de défis : mise à jour

Je retire la date butoir et le nombre défini de défis, pourquoi se mettre la pression, j'en ai assez comme ça :p

A faire - En cours - Abandonné - Réalisé

 

1 / Apprendre à jouer de la guitare
2 / Participer à un jeu télé
3 / Arrêter de fumer

4 / Baiser devant un feu de cheminée
5 / Baiser dans la forêt
6 / Baiser dans un jacuzzi
7 / Sur la plage aussi
8 / Aller en Italie, aux USA, au sud de l'Espagne, au Japon, au Canada
9 / Convaincre B. que les Pyrénées c'est mieux que les Alpes
10 / Dormir dans une cabane en haut d'un arbre
11 / Faire un accrobranche
12 / Faire du karting
13 / Passer le diplôme d'assistante dentaire
14 / Avoir un enfant avec B.
15 / Dire à son ex qu'elle est moche et qu'elle m'emmerde
16 / Jouer à GTA V
17 / Jouer au Manoir de Mortevielle
18 / Jouer à Jazz Jackrabbit

19 / Me racheter (ou me faire offrir) une NES et m'éclater à Super Mario

20 / Lire tous les Stephen King
21 / Faire une thérapie
22 / Vaincre mon émétophobie
23 / Faire un tennis
24 / Faire du théâtre
25 / Apprendre l'espagnol et le japonais
26 / Faire du parapente
27 / Aller à Disneyland Paris
28 / M'acheter un synthé et reprendre des cours de piano
29 / Jouer Le Carnaval des Animaux (l'Aquarium) au piano
30 / Prendre un petit singe dans mes bras
31 / Apprendre les gestes de premiers secours
32 / Assister à un match de foot
33 / Etre une putafrange
34 / Dire à ma grand-mère paternelle d'aller se faire mettre
35 / Porter une bague à la main gauche (pas une alliance hein, je reste réaliste !)
36 / Délaisser Windows et me remettre au Mac
37 / Me faire photographier par le studio Harcourt
38 / Vivre dans une maison...
39 / Ecouler ma PAL
40 / Avoir d'autres animaux
41 / Assister à un procès (en tant que spectatrice, hein !)
42 / Prendre le métro dans 5 villes différentes (pour l'instant il n'y a que Lyon, à suivre...)
43 / Aller à Marseille
44 / Faire divorcer B. de l'autre laideron (de loin le défi le plus dur de la liste !)
45 / Avoir ma revanche sur quelqu'un qui m'a fait du mal dans le passé
46 / Dormir dans un hamac
47 / Devenir accro à une autre série télé que Nip/Tuck et Dr House
48 / Refaire un traitement d'orthodontie
49 / Avoir un Blackberry
50 / Voir Valérie Lemercier sur scène
51 / Me faire prendre en photo avec quelqu'un de célèbre
52 / Faire de la figuration
53 / Etre tirée au sort
54 / Jeter une bouteille à la mer
55 / Me faire tirer les cartes par T.
56 / Ecrire un roman
57 / Faire quelque chose de concret pour aider les proches d'alcooliques
58 / Me perfectionner en cuisine
59 / Etre interviewée
60 / Aller dans un château hanté en Irlande
61 / Faire un vide grenier pour faire un VRAI ménage dans mes affaires
62 / Faire un trek dans le désert
63 / Porter une perruque improbable pendant une soirée (verte ou violette si possible)
64 / Acheter des frites au vinaigre dans une baraque à frites
65 / Pratiquer une activité physique régulière
66 / Plonger

67/ Arrêter de vapoter

68 / Apprendre la LSF

69 / Prendre l'avion sans flipper

70 / Faire du ski

71 / Reprendre mes études de droit par correspondance

72 / Savoir nager autre chose que la brasse

73 / Refaire un dépistage VIH et hépatite C, parce qu'avec mon boulot de merde je me suis piquée avec des instruments à endo (voire des seringues d'anesthésie sans m'en rendre compte) et que ça fait 6 mois que je stresse à cause de ça

74 / Lâcher prise concernant ma mère et accepter que je ne peux rien faire

75 / Lire plusieurs classiques de la littérature française

76 / Voir en vrai le Taj Mahal

77 / Voyager aussi en France car il y a plein de belles régions à visiter (Alsace, Jura, Landes, Corse...)

78 / Visiter l'Asie avec ma princesse

79 / Aller à la Réunion car B. en rêve depuis trente ans

80 / Emmener Alice voir des dauphins et des otaries en liberté

81 / Passer un Noël aux Etats-Unis

82 / Aller sur l'Ile de Paques et faire une photo-hommage à Super Mario Land (je ne sais pas encore comment ^^)

83 / Perdre mes kilos de grossesse + les 10 en trop que j'avais déjà avant de tomber enceinte

84 / Posséder une borne d'arcade Pacman

85 / Posséder un SUV

86 / Assister au Festival Interceltique de Lorient

87 / Réussir à accéder au passage secret de Limbo et le franchir (ce dont je me sens à peu près aussi capable que de danser le twist)

88/ Voir la Cinéscénie du Puy du Fou

89/ Confectionner un entremets

90/ Echapper au coronavirus de merde

91/ Organiser l'anniversaire d'Alice à la maison et que tout se passe bien

92 / Rester en vie 

 

12 août 2016

Pourquoi ma fille n'aura jamais de grande soeur

Résumons:

Août 2013: B. Quitte Madame pour vivre avec moi. Il explique la situation à ses enfants (seul, puisque visiblement Madame ne se sent pas concernée). Sa fille (que nous appellerons Maelle) dit qu'elle comprend, et qu'elle a remarqué que ses parents ne se parlaient plus.

 

Septembre-décembre 2013: je découvre que B. a des habitudes horribles avec ses enfants, et les affuble de surnoms absolument ridicules se terminant par "ounet" et "ounette"... *doigts dans la gorge*

 

Je dois aussi préciser que tous les jours, B. essaye de joindre sa fille sur son portable, mais qu'elle ne répond jamais. Elle ne répond pas non plus aux sms. Un jour où elle était en concours de saut d'obstacles, exaspérée par ce "harcèlement paternel", elle a fini par lui répondre : "Petit rappel JE SUIS EN CONCOURS!!!!!" Si ma fille m'avait envoyé un tel message, j'aurais foncé au centre équestre pour lui en coller une. Mais B., lui, s'est prosterné. De toute façon il lui trouvait toujours des excuses ; elle ne répondait jamais parce qu'elle était très occupée, et qu'elle avait tellement de devoirs à faire. Mais oui bien sûr. Bref, elle commençait déjà à me chauffer.

 

Décembre 2013: je fais un effort et je viens avec B. pour aller voir "Maellounette" à son centre équestre. Sauf qu'elle est dégoûtée de s'être cassé la gueule de son cheval pendant le parcours, donc dès que son père essaye de lui parler; elle se casse. Et il lui court après. Je la trouve bizarre. Et je trouve aussi qu'il l'infantilise (elle avait 15 ans à l'époque).

 

4 mars 2014: Maellounette téléphone à B. car elle exige qu'il l'emmène dans un magasin d'objets d'équitation (et qu'il sorte sa carte bleue au passage). B. a le malheur de lui dire qu'il ne peut pas l'emmener le jour-même. Résultat, il a droit à un sms: "Tu peux vraiment pas m'emmener car demain je peux pas, j'ai mes devoirs à faire". Et comme B. n'a pas répondu dans les 5 minutes, deuxième sms: "Et répond pas surtout". Là, je commence à me demander ce que c'est que cette gamine.

 

9 mars 2014: après avoir obtenu ce qu'elle voulait, elle ne souhaite pas l'anniversaire de son père... La fête des pères passera également à la trappe.
Je me rends compte qu'en fait, elle n'appelle B. que pour exiger de l'argent. C'est beau l'amour filial <3

 

Février 2015: Maellounette claque la porte de sa chambre à la gueule de son père, sans raison. Il lui dit que si elle ne change pas de comportement il ne lui payera plus ses concours d'équitation. Évidemment, il ne tiendra pas parole. Elle justifiera cette attitude par le fait qu'elle avait "passé une mauvaise journée".

 

Novembre 2015, un sms vient d'arriver ta gueule Mickaël Miro: "Je me suis inscrite à un concours dans 15 jours, tu me le paieras comme maman n'a plus de sous". Je pense que ça se passe de commentaire...

 

2016: je chie un cake à B. parce que ma fille va avoir 3 mois et que ses deux aînés n'en ont visiblement rien à battre de leur petite soeur. Devant un tel mépris, je refuse categoriquement de mettre la photo de Maellounette dans l'album de bébé de ma fille, et c'est non négociable.
Le fils finit par venir (mais il a vraiment fallu que j'insiste TRÈS lourdement pour que B. lui remue le cul). Maellounette, elle, "trop de travail pour le bac". Ouais c'est ça, pétasse. Je constate que parallèlement, elle passe des journées entières à mettre des vidéos sur YouTube, donc les révisions du bac, c'est clairement quand ça l'arrange.

 

Je ronge mon frein en attendant la fin des épreuves du bac, bien que je sache parfaitement que ça ne changera rien. Cette gamine est une petite conne, point barre.

 

Bingo! Une fois le bac fini, elle doit venir passer la journée chez nous, mais elle balance un sms la veille: "Je viens pas demain". Comme ça, sans aucune explication... B. essaye de la joindre toute la journée, mais elle fait la morte comme d'habitude. Il lui dit "Tu me déçois beaucoup"...

 

Deux semaines plus tard, il essaye de l'appeler, mais toujours quand je ne suis pas là (comme quoi il sait que ça m'énerve). Bien entendu, elle ne répond jamais. Mais quand il parle à son fils, il lui demande à chaque fois : "Maelle ça va, elle profite bien?"

 

Pardon? Elle PROFITE BIEN? Je bouillonne littéralement. Alors ça y est, tout est oublié, tout ça n'est pas si grave? Non, je refuse de laisser passer ça.

 

L'autre jour, j'envoie donc ceci à B., parti voir ses enfants:

 

"Profites-en pour lui demander ce qu'elle a contre notre fille; et pourquoi elle refuse obstinément de venir vous voir. J'ai bien compris qu'elle ne mettrait jamais un pied chez nous et qu'elle considère qu'elle n'a pas de soeur, mais j'aimerais bien savoir comment elle justifie une telle attitude envers un bébé de 4 mois. Et si c'est moi le problème, je peux tout à fait m'absenter pour la journée. Mais je doute que ça change quelque chose. Bref si tu peux faire un point là dessus, car vraiment, une telle désinvolture envers mon homme et ma fille ça me donne envie de distribuer des coups de pied aux fesses. Ensuite je considérerai que le chapitre sera clos"

 

Il est revenu complètement décomposé, en disant qu'il n'y avait rien à en tirer; qu'à chaque question elle répondait "Je sais pas"...

 

"Elle n'était pas comme ça avant", a-t-il ajouté. Alors je ne sais pas de quel "avant" il parle, mais moi je constate que depuis 3 ans, elle n'appelle son père que pour réclamer des sous. Elle ne prend jamais de nouvelles, ne lui souhaite jamais son anniversaire. Elle et son frère sont maladivement mutiques; même sa monitrice d'équitation me l'a dit. Ils sont bizarres et je pense qu'ils ont toujours été comme ça. Mais au moins, le fils fait des efforts et vient de temps en temps.

 

Elle n'accepte pas la séparation de ses parents, et/ou elle est jalouse de ma fille, et/ou sa mère lui monte la tête. Quoi qu'il en soit, j'ai dit à B. que je n'attendais plus rien et que pour moi, notre fille n'a pas de soeur. Moi aussi mes parents sont divorcés, j'étais jalouse de mon demi frère, et pour autant je ne me serais jamais permise de faire le quart de ce qu'elle fait. Petite conne!

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30 juillet 2016

Cet endroit où je n'ai pas envie de retourner

Depuis qu'on habite dans notre appartement actuel (presque 6 mois), B. et moi avons l'habitude de nous balader souvent au même endroit. Un site au bord de la Vilaine, avec un moulin, plusieurs ecluses et une promenade sympa à faire.

Aujourd'hui, pour changer un peu, on a décidé d'aller en bord de Vilaine, mais 15 kilomètres en amont.

Quand on est arrivés là bas, il y avait également un moulin et une écluse. Le parking était plein à cause du restaurant. C'était beaucoup plus fréquenté que notre portion de fleuve habituelle.

Sans réussir à mettre des mots dessus, je crois que dès le début je n'ai pas aimé cet endroit. Je le trouvais trop sauvage, trop inquiétant. Contrairement à d'habitude, les gens qu'on croisait ne disaient pas bonjour. Les falaises me faisaient peur. Les cyclistes ont tiré une tête de 3 mètres de long quand je les ai croisés sur le pont où passent les trains. Je trouvais le site moche, inamical et les promeneurs hostiles. J'avais envie de me casser.

Sur le chemin du retour, B. m'a montré les falaises: il y avait des personnes assises en haut. On a fait quelques mètres.

Tout à coup, j'ai entendu B. dire: "Eh, connard!". Je me suis rendue compte que les personnes assises tout en haut des falaises étaient des adolescents, et qu'ils étaient en train de nous insulter. Je ne sais pas ce que B. a entendu, mais moi j'ai eu droit à: "Toi avec le t-shirt rouge, t'es une salope !"

Au-delà de la gratuité de l'agression, ce qui m'a choquée c'est qu'ils étaient en haut des falaises, très loin, et qu'ils hurlaient si fort que j'ai parfaitement entendu leurs insultes.

Je suis très choquée, comme si on m'avait agressée physiquement. Je ne l'ai dit à personne car j'ai peur qu'on trouve ça ridicule. Ce ne sont "que" des insultes, ce ne sont que des ados et je me suis déjà fait insulter plein de fois. Mais là, j'ai eu le pressentiment qu'il allait se passer quelque chose.

J'ai effacé les photos que j'avais prises et je ne veux jamais retourner dans cet endroit. Mais je ne sais pas comment le dire à B...

8 juillet 2016

Influence ?

Sur Facebook, je suis inscrite dans un groupe de discussion de mamans « au naturel ». Au début, je ne m'y sentais pas tellement à ma place. En effet, même si la plupart des mamans sont cool, il y a des « ultras » et je me suis parfois pris la tête avec certaines.

 

Dans ce groupe, pour être vraiment à sa place il faut non seulement être pour les trucs de grand-mère (là-dessus pas de souci car c'est mon cas), mais également éduquer son enfant de manière « bienveillante » (j'en reparlerai dans un prochain post, de la bienveillance), utiliser des couches lavables, être pour le cododo mais anti-vaccins, anti-contraception « chimique », anti-biberons, laver bébé à l'eau, manger végan et dire que le lait de vache c'est diabolique.

 

Le « problème », c'est que je ne suis ni végan ni même végétarienne, que je bois mon Van Houten avec du lait de vache, que je prends la pilule, que ma fille porte des couches jetables, dort dans sa chambre, prend un bain tous les deux jours au savon, et boit au biberon. Bouuuuuh.

 

Bon, je n'ai pas dit sur le groupe qu'il m'arrive d'avoir follement envie de me faire un Big Mac, sinon j'aurais carrément été clouée au pilori.

 

Par contre, l'argile blanche sur les macérations des plis de bébé c'est top ; le vinaigre blanc c'est magique pour le ménage, l'eau gazeuse enlève super bien l'odeur d'urine de chat... bref il y a un tas d'astuces naturelles auxquelles j'adhère à fond ; c'est pour ça que je reste sur le groupe. Et puis c'est toujours bien d'avoir des mamans à qui demander conseil. Mais pour le reste, comment dire...

 

Je respecte le régime végan quand il est bien fait, et par conviction (coucou Rose Citron) ; par contre ceux qui s'y mettent par effet de mode (et il y en a un paquet croyez-moi), ils m'insupportent.

 

Le gluten c'est caca ? Boire du lait de vache c'est satanique? Bah moi je dis merde. Déjà on est des milliers à avoir la thyroïde bousillée à cause de la catastrophe de Tchernobyl et on respire du cancer rien qu'en ouvrant sa fenêtre ; j'ai une grand-tante qui a eu une vie monacale au niveau alimentaire, et qui est quand même morte à 70 ans d'un cancer du sein. Un régime sans viande ou lait de vache ne correspond pas à mon mode de vie ni à mes convictions ; j'aurais l'impression de me priver. Je respecte que d'autres le fassent ; alors qu'ils respectent aussi que je n'ai pas envie de manger 100% végétal. Le problème, c'est que sur ce groupe on a vraiment l'impression de devoir se justifier d'être carnivore ou de faire vacciner son enfant, alors qu'au départ je pensais qu'il ne s'agissait «que» d'un groupe avec des astuces naturelles pour faire son ménage, fabriquer sa lessive, éloigner les moustiques ou que sais-je.

 

Bref, je palabre mais je m'éloigne de ce dont je voulais parler au départ : les vaccins. Car dans ce groupe de discussion, les mamans sont anti-vaccins. Et bordel rien qu'à cause de ça, je me dis que je n'aurais jamais dû m'inscrire dans ce groupe.

 

Ma fille aura 4 mois à la fin de ce mois-ci, et donc hop deuxième injection d'Infanrix Hexa et de Prevenar 13. Dix-neuf souches de cochonneries injectées dans le corps de ma puce. Et putain je flippe quant aux effets secondaires :'(

 

Au départ, je ne suis pas anti-vaccins. J'ai conscience que bien des maladies ont été éradiquées grâce aux vaccins, et ça m'énerve quand je lis que la rougeole est de retour parce qu'il y a de plus en plus de parents qui refusent les vaccins (et le ROR n'est pas obligatoire il me semble). Leur argument : la rougeole et les oreillons se soignent très bien, je les ai eus quand j'étais petit, blablabla.

Bref, dès le départ je me suis dit que je ferais bien comme il faut, tous les vaccins pour ma fille... jusqu'à ce que je lise des « témoignages » comme quoi faire ces deux vaccins c'est « criminel », que plusieurs enfants se sont retrouvés handicapés ou même décédés suite aux injections (il y a eu des procès mais je pense que les labos ont payé les parents) ; que le Professeur Joyeux est menacé d'être radié de l'ordre des médecins pour avoir dénoncé les effets dévastateurs de ces vaccins...

 

J'ai beau ne pas être anti-vaccins, je suis persuadée que les labos pharmaceutiques n'en ont strictement rien à battre de notre santé et de celle de nos enfants (cf les affaires du Médiator et des prothèses PIP). Je ne trouve pas normal qu'on nous impose des merdes combinées (dans l'Infanrix Hexa il y a un vaccin contre l'hépatite B. C'est sûr que le risque d'hépatite B pour un bébé de deux mois est énorme... Pfffff).

Résultat : la veille de la première injection, j'ai pleuré et je n'ai quasiment pas dormi. J'avais peur, très peur. Ma fille a crié et pleuré quand le médecin l'a piquée (normal), mais ensuite elle n'a eu aucun effet secondaire.

 

Là, l'échéance approche et la peur revient... Ca va être horrible. Lors de la deuxième injection, il y a plus de risques de fièvre que lors de la primo-vaccination, avec ou sans convulsions (je l'ai lu sur la notice). Mais comment voit-on qu'un nourrisson a des convulsions ?

 

Et ce n'est pas sur le groupe que je trouverai du réconfort ; je peux déjà deviner les réponses qu'on va me donner : « Tu n'es pas obligée de les faire », gnagnagna... Comme je disais précédemment, les rares mamans qui font vacciner leurs enfants se sentent obligées de se justifier quand elles en parlent (elles écrivent systématiquement « Pas de débat sur les vaccins svp » en préambule). Mon médecin non plus ne va pas me rassurer ; le peu de fois où je lui ai posé des questions sur les vaccins elle a gentiment balayé ça d'un revers de la main. Il reste que je veux le meilleur pour ma fille, mais que j'ai peur de lui injecter du poison.

 

Si je n'avais pas été sur ce groupe de discussion, je n'en saurais rien et ce serait bien mieux comme ça. On a suffisamment d'inquiétudes quand on est parent.

 

Bref, fin juillet-début août je vais très, très mal dormir...

18 mai 2016

La mère, la fille, tout ça...

La dernière fois, je parlais de coup de blues parce que je n'ai pas de mère normale. Ce qui devait arriver est arrivé peu de temps après : j'ai craqué.

 

C'était un lundi matin, soit trois jours après mon dernier post. La nuit s'était relativement bien passée car là-dessus je n'ai pas à me plaindre : ma fille dort souvent 7 heures d'affilée et se réveille une ou deux fois par nuit pour téter. Pourvu que ça dure...

Bref je n'étais pas épuisée, « juste » la fatigue normale de toutes les jeunes mères je suppose. Comme tous les matins j'ai téléphoné à ma mère (avant, je l'appelais le soir, mais elle était bourrée à chaque fois donc j'ai changé l'horaire). Comme d'habitude elle était à côté de ses pompes et avait une voix cotonneuse. Comme d'habitude elle m'a dit qu'elle n'avait pas appelé pour prendre son rendez-vous chez le médecin. Comme d'habitude elle a été défaitiste quand je lui ai dit que je comptais aller visiter la micro-crèche de ma commune : « Il y en a qui s'y prennent avant la naissance ; les places sont chères. Enfin qui ne demande rien n'a rien ». Sous-entendu : il aurait peut-être fallu t'en préoccuper avant ». Super, cache ton enthousiasme... Et ensuite : « Bon ben j'ai rien à raconter, de toute façon je ne sors pas ».

 

J'étais donc loin d'être joyeuse en raccrochant car ma mère a le don de plomber mon moral pour le mettre à l'image du sien.

Et puis... j'ai voulu allaiter ma fille. Peu de lait ; elle s'énervait sur mes seins. J'ai donc essayé de lui donner un biberon de lait maternel mais elle chouinait en buvant, ce qu'elle ne fait jamais d'habitude. Je lui ai fait un biberon de lait artificiel... pareil. Pas des gros pleurs, mais des bons chouinages, différents de d'habitude par-dessus le marché. Je ne savais pas ce qu'elle avait. C'est là que j'ai craqué.

 

J'en ai eu ras le bol. Ras le bol d'être toute seule. Ras le bol de ne pas avoir de parents normaux. Ras le bol que ma mère se comporte comme une petite fille et me reproche à mots couverts de la laisser tomber pour m'occuper de mon bébé ; tout ça parce qu'elle a renoncé à toute vie personnelle pour moi alors que je n'avais rien demandé ; qu'elle s'est raccrochée à moi comme à une bouée de sauvetage et que maintenant elle ne comprend pas que je fasse ma vie. Ras le bol de ne pas pouvoir m'empêcher de culpabiliser tellement elle a fait de moi une dépendante affective. Ras le bol qu'elle ne soit pas foutue capable de ranger son putain d'appartement, de gérer son putain de courrier, de prendre son putain de téléphone pour prendre ses putains de rendez-vous. Ras le bol de me dire qu'elle ne mettra jamais les pieds chez moi parce qu'elle n'est pas fichue de faire 15 km de voie rapide pour voir où je vis, mais qu'elle doit trouver le moyen de retourner le truc et de dire que c'est moi qui ne l'invite pas. Ras le bol qu'elle soit pétée à chaque fois que je vais chez elle (elle s'affale sur mon lit, marche comme une vieille de 90 ans, chante des chansons de merde et a même déjà eu des gestes déplacés envers mon mec. Hé oui...) Ras le bol qu'elle n'admette jamais qu'elle est RESPONSABLE de son état de santé. Ras le bol qu'elle ne s'excuse jamais. Ras le bol qu'elle se suicide sous mes yeux depuis 32 ans. Ras le bol de m'inquiéter parce que je ne sais pas comment m'organiser pour faire garder ma fille et que je ne sais pas comment on va payer si on arrive à la faire garder. Ras le bol de me demander comment on va faire financièrement vu que la connasse de fille aînée de B. va avoir droit à son logement à la rentrée (à 17 ans et avec son comportement de merde, bichette), et que B. va devoir payer sa part de loyer alors qu'on est au chômage tous les deux et que sa légitime gagne 2000 € par mois, que sa maison pourrie est finie de payer et qu'elle me casse les couilles en prime. Ras le bol que ma fille ait des coliques et de ne pas réussir à les soulager malgré l'ostéopathe, la Calmosine et les massages. Ras le bol d'avoir peur de lui donner de mauvaises habitudes en la prenant tout le temps dans mes bras, même si je la mets de temps en temps dans son lit ou dans le cosy pour qu'elle ne soit pas toujours collée à moi. Ras le bol de ne pas savoir si je lui donne assez à manger, si je dois lui donner à heures fixes, si je la couche à la bonne heure, si j'arriverai un jour à la coucher à 20 heures. Ras le bol de lire partout que tous les bébés font la sieste alors que ma fille n'en fait aucune, sauf dans mes bras. Ras le bol qu'on me dise que je suis censée savoir pourquoi elle pleure alors que non, j'en sais rien, merde. Ras le bol d'appréhender les nuits quand elle sera gardée en journée, d'appréhender l'angoisse de séparation des 8 mois, d'appréhender chaque pesée à la PMI. Ras le bol de me demander comment ça va se passer quand elle aura le nez bouché ou qu'elle fera ses dents. Ras le bol que mes seins donnent moins de lait. Ras le bol d'imaginer mes copines complices avec leurs mères et leurs enfants, parce que ELLES, ce sont des grands-mères normales et pas des grands-mères alcoolos de merde. Ras le bol de l'alcool tout court, de maudire le connard qui a eu l'idée de commercialiser cette merde. Ras le bol de souhaiter l'abolition de tous les poivrots de France et de Navarre, de me demander comment c'était au temps de la prohibition, de me demander pourquoi je ne suis pas née dans une famille musulmane qui ne boirait pas une goutte d'alcool, jamais. Ras le bol des deux aînés de mon mec qui ne sont que deux petits cons qui ne pensent qu'à leur gueule. Ras le bol que B. s'écrase devant eux alors qu'ils mériteraient des coups de pied aux fesses. Ras le bol d'avoir envie de coller la tête de l'aînée dans une botte de foin puisque seuls les chevaux trouvent grâce à ses yeux. Ras le bol que la moche se trémousse le popotin dans sa maison et compte les billets pendant que nous on trime. Bref, RAS LE BOL.

 

J'avais ma fille dans les bras, je me suis mise à pleurer... et elle s'est arrêtée de chouiner. Elle a bu son biberon, s'est un peu assoupie. Quand elle s'est réveillée, elle me regardait avec ses grands yeux bleus... Je lui ai dit que ce n'était pas de sa faute. J'ai tapé sur Google « Psychologue PMI ».

 

L'enfant, cette éponge à émotions... :'(

 

Edit : Deux jours après avoir écrit cette diatribe, ma mère était redevenue « normale » au téléphone et j'apprenais qu'elle allait passer une radio des poumons car elle avait peut-être un cancer. Et je m'en suis voulu d'avoir écrit tout ça. Aujourd'hui elle est à nouveau pas nette et j'ai des envies de meurtre.Vive les montagnes russes émotionnelles... (finalement elle n'a rien aux poumons).

 

6 mai 2016

Coup de blues

J'ai une ancienne collègue de formation qui a accouché un mois avant moi. A la fin de sa grossesse, elle postait sur sa page Facebook des petits hiboux en tissu et feutrine qu'elle avait fabriqués avec sa mère pour la naissance de son bébé. Il y a deux semaines, je suis allée chez elle car elle m'a prêté une baignoire pour ma fille. Sa mère était là, son petit-fils dans les bras. Elle était tellement... Normale... Une grand-mère classique. Moi, ma mère n'est jamais venue et ne viendra jamais chez moi. Parce qu'elle est incapable de sortir de la ville avec sa voiture. C'est toujours moi qui vais chez elle. Ma mère vit dans un capharnaüm de cartons alors qu'elle a déménagé depuis 4 mois. Ma mère dort dans un lit sans drap et porte des lunettes complètement tordues. Ma mère ne trie pas son courrier et perd ses ordonnances. Ma mère est alcoolique et donc incapable de s'occuper de ma fille. Si elle avait été une grand-mère normale, j'aurais pu lui confier ma fille le temps de mes cours de rééducation du périnée. Elle aurait pu me la garder pour que j'aille à la piscine essayer de perdre les kilos de grossesse qui me restent. Mais non. Ma mère a un coup dans le nez à chaque fois que je vais la voir, donc je dois me démerder toute seule avec les rendez-vous médicaux. Pas de père, pas de mère normale qui m'aide avec ma fille et qui coud des hiboux en tissu et feutrine avec moi. Bah putain, ça fout grave les boules hein.

14 avril 2016

Pour toi la vie va commencer (chut Johnny)

Et bien ça y est les gars, j'ai donné la vie ! Je ne suis officiellement plus une nullipare. Ma fille est née le 26 mars 2016 à 12h54.
Bon rassurez-vous, je vous épargnerai le récit détaillé de mon accouchement; d'une parce que je trouve très impudique d'étaler son vêlage sur la place publique, et d'autre part parce que ça n'intéresse personne. Je dirai simplement que ça a été assez rapide (17 heures entre la perte des eaux et la naissance), et que j'ai fait tout le travail sans péridurale :-( On me l'a posée juste à temps pour la phase finale de l'accouchement. Du coup j'ai eu mal comme jamais je n'avais eu mal de toute ma vie, mais je confirme ce que disent les autres mères : la douleur, on l'oublie.
Je voulais surtout parler de mon sujet préféré : les deux morbacs de mon mec. Ces deux petits cons (désolée mais il n'y a pas d'autre mot) n'ont même pas été foutus capables de venir ne serait-ce qu'une après-midi pour voir leur petite soeur... Sa fille parce qu'elle n'a pas le temps (chut Faf Larage) (par contre pour aller faire ses sauts d'obstacles de mes couilles ou appeler pour réclamer des sous à son père elle trouve toujours le temps), et son fils parce qu'il a "la flemme". Alors moi personnellement je m'en tape le coquillard qu'ils viennent ; au contraire moins je les vois mieux je me porte. Mais quand je vois B. aussi triste de ne pas avoir ses enfants ensemble, ça m'attriste aussi et surtout ça me met en rage. Surtout avec leur radasse qui leur sert de mère qui téléphone du portable de sa fille pour harceler B. pour qu'il lui apporte un putain de papier que je me serais fait un plaisir de lui faire bouffer par le rectum, avec l'enveloppe, le timbre et un petit supplément de harissa pour lui déboucher les ovaires à la moche. Bordel y a vraiment des coups de pied au cul qui se perdent !!! Je suis sûre que sa pétasse de fille s'est davantage réjouie pour la naissance de la fille de sa monitrice d'équitation que pour celle de sa petite soeur. Merde c'est un bébé, elle ne leur a rien fait. J'espère que la bonne soeur ne va pas stopper la procédure de divorce par-dessus le marché, parce que là je me tais mais il y a un moment où je vais ouvrir ma gueule et là je peux vous dire que ça va swinguer.
En plus je suis fatiguée et j'ai les hormones en pelote avec l'accouchement, donc ils vont arrêter leur cirque les trois trous du cul. OH.

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