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Le blog de Dawn Girl

20 août 2015

Je suis une marâtre (niark niark niark)

pot de fleur

Mon beau-fils

 

Je me suis réfugiée chez ma mère, mais je vais bien être obligée de retourner chez moi, because mon mec y est... avec son fils. Vous comprendrez donc aisément que je n'ai pas follement envie d'y retourner.

Au début du mois, c'était sa fille qui a fait l'effort de passer deux jours chez moi. Ce n'était pas franchement le bon moment (je suis malade et estropiée, je vous expliquerai plus tard), mais B. ne m'a pas vraiment demandé mon avis.

Bon, pour être tout à fait objective, elle est un peu moins empotée que son frère. Mais les deux seules fois où on a échangé, c'est parce que je lui ai parlé. Elle a besoin que son père lui dise d'aller pisser, sinon elle peut se retenir douze heures (elle a presque 17 ans...). Par contre, contrairement à son cadet, elle m'a dit au revoir en partant (enfin elle s'est plantée devant moi, mais bon j'ai noté l'effort).

Son frère, lui, tient vraiment du pot de fleurs, mais comme c'est la troisième fois qu'il vient chez moi, je sais à quoi m'attendre... Il ne parle pas, il va où on lui dit d'aller, au secours...

Des gamins et des ados, j'en vois toute la journée au boulot ; c'est exactement la même chose : j'ai un bon contact avec eux, sauf s'ils ne parlent pas. Là je suis très mal à l'aise et je préfère m'effacer. Le problème avec les enfants de B. c'est qu'ils ont été élevés dans une ambiance sinistre, coincée du cul et sentant la naphtaline. Donc forcément ils ne respirent pas la joie de vivre. Bon, vous me direz,, ils ne risquent pas de me balancer à la gueule que je ne suis pas leur mère (de toute façon, face à mon répondant ils pourraient pas test :p).

Je reporte donc au maximum le moment de retourner chez moi... Vivement que B. reprenne le taff et que je puisse glander tranquille chez moi sans ados dans les pattes. Ma mère me dit que je suis une marâtre, ben j'assume !

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21 juillet 2015

En attendant...

En attendant quoi, on se demande bien :p

B. a prévu de me ramener sa fille cet été, ça promet d'être folklorique... Je ne manquerai pas de vous raconter.

Sinon mon rendez-vous chez le gynécologue approche ; je devrais me taper la batterie d'examens à la rentrée. J'ai déjà prévu de créer un blog à part, sur mon parcours PMA. Je cherche un nom et un pseudo ; je vais commencer à écrire bientôt mais j'attendrai quelques semaines pour le mettre en ligne.

Bonnes vacances à tous !

8 juillet 2015

Défi n°3 : arrêter de fumer

P7070512

Mon nouveau joujou

 

Bon, soyons clairs : je me considère toujours comme fumeuse. Tant que je tirerai sur quelque chose qui envoie de la fumée dans mes poumons, je resterai fumeuse. Je ne le serai plus quand je ne prendrai plus rien.

Bon, j'ai quand même barré ce défi sur ma liste :p

Je me suis mise à la vaporette au mois de janvier. Au début, j'ai alterné cigarette et vaporette, diminuant "seulement" ma consommation. Puis une remarque de la vendeuse de la boutique m'a piquée au vif : "Dix cigarettes par jour ? Mais c'est un gros échec !!!". Je crois que ça a été le déclencheur pour que je lâche totalement la clope, mais ça, je me suis bien gardée de le lui dire.

Bref, plus une seule cigarette depuis le 7 février. C'était un dimanche ; je me suis retrouvée sans cigarettes et le bar tabac de mon village étant fermé ce jour-là, j'avais prévu une expédition à 20 bornes de là pour m'approvisionner en drogue. Puis finalement j'ai eu la flemme, et je me suis dit que je pouvais m'en passer. Et on s'en passe, en fin de compte.

J'ai piqué une clope à ma mère fin avril, parce que j'en ai eu envie, à cause de Brigitte. Je l'ai trouvée absolument dégueulasse, dès la première taffe. Pourtant, c'était la marque que je fumais depuis plusieurs années. Quelques semaines de parfum menthe / séquoïa / chocolat ont suffi à me dégoûter. La clope, ça a un goût de colle et d'ammoniac ; dommage que cela ne m'ait pas fait cet effet il y a 18 ans. Je ne suis pas près de retoucher à cette cochonnerie.

Voilà pour ce premier bilan au bout de 5 mois. Dorénavant l'odeur de tabac m'incommode. J'ai retrouvé de l'odorat, mais je n'ai pas l'impression d'avoir plus de souffle qu'avant. Seul inconvénient : je vapote partout, même à des endroits où je ne fumais pas avant : devant l'ordi, dans mon lit... C'est pire qu'une sucette, c'est devenu mon doudou. Ce sera le prochain effort à faire.

2 juin 2015

Burn out

burn out

Je vis une période très difficile en ce moment. Je suis harcelée moralement par une collègue de travail, je pars bosser le matin la boule au ventre. Une épreuve que je ne souhaite à personne. 

J'avais déjà parlé de Brigitte l'année dernière. Brigitte qui remplace une collègue partie en congé parental, mais qui, depuis le début, s'est octroyé le rôle de chef d'équipe. Parler de toutes ses manigances depuis 1 an et demi serait bien trop long et fastidieux ; je ne compte plus le nombre de choses qu'on a changées au cabinet pour ne pas la froisser. Tout le monde s'adapte à ses humeurs ; se fout une pression d'enfer pour avoir la paix. Depuis la mi-avril, elle a décidé qu'elle me haïssait, et on est passé au harcèlement moral pur et simple : pas de bonjour, ignorance, claquements de porte, humiliations... et j'en passe. Mon autre collègue m'a lâchée (je suis très déçue car je l'appréciais beaucoup), mon patron a peur de Brigitte... Je me suis donc retrouvée trois semaines en arrêt pour burn out.

J'ai pensé naïvement que ça irait mieux à mon retour ; qu'elle comprendrait qu'elle était allée trop loin et qu'elle aurait la queue entre les pattes. C'était bien mal connaître Brigitte. Elle,a redoublé de froideur et de méchanceté. Elle veut me faire craquer et avoir ma place, c'est clair et net. Hier après-midi j'ai craqué à nouveau et j'ai dit à mon patron que soit elle se calmait, soit je me cassais. J'ai d'ores et déjà un entretien pour bosser dans un autre cabinet, mais je suis coincée jusqu'à fin septembre à cause de la formation (je suis en contrat de professionnalisation, je ne veux pas planter mon praticien et accessoirement j'ai un cours à rattraper en septembre avec 6 heures de route à faire dans la journée, MERCI BRIGITTE !).

J'avais déjà eu affaire à une harceleuse il y a dix ans lors de mon premier job d'été. Là j'ai droit à une folle de compète. Deux mois encore à tenir, ça va être très très long... Trop long.

15 avril 2015

Vengeance en Prada (le retour du Diable)

prada

Pour ceux qui n'ont pas lu et/ou souhaitent lire ce livre, ne lisez pas la suite car je vais spoiler à fond. Pour les autres, vous allez très vite constater que j'ai été déçue par cette suite du Diable s'habille en Prada (mais je suis allée jusqu'au bout quand même).

Revenons en 2005 : cette année-là ta gueule Claude François, Lauren Weisberger a sorti son premier livre, intitulé "Le Diable s'habille en Prada". Ce livre a fait l'objet d'un film l'année suivante, avec Meryl Streep (excellente comme d'habitude). 

Dans "Le Diable", on suit l'histoire d'Andrea Sachs, une jeune femme de 23 ans fraîchement diplômée, parachutée à New York en tant qu'assistante de Miranda Priestly, rédactrice en chef de Runway, THE magazine de mode qui surpasse tous les autres en matière de renommée et de prestige. Andrea est l'assistante junior de Miranda, c'est à dire tout en bas de l'échelle. Elle doit satisfaire toutes les demandes de Miranda, nombreuses, expéditives et quelquefois très difficiles à réaliser, tout cela au milieu de collègues qui ont toutes l'air de mannequins faméliques. Tout ce monde rase les murs devant Miranda, qui règne en tyran sur le magazine. La plus proche collaboratrice d'Andrea, Emily, promue assistante senior, ne manque pas de la traiter avec sarcasme. 

Andrea, bien loin de ses rêves de journalisme, se donne pourtant à fond dans ce travail. En effet, elle sait qu'un an au service de Miranda lui fera gagner des années sur le plan professionnel. Mais, après avoir vu son couple partir à vau l'eau et sa meilleure amie sombrer dans l'alcool, elle envoie bouler Miranda en pleine Fashion Week, quelques jours seulement avant de finir son contrat. Grillée dans le milieu de la mode, elle tente de rebondir grâce à l'écriture.

Ce livre est, en version romancée of course, le récit de l'auteur lorsqu'elle était l'assistante d'Anna Wintour (bien qu'elle l'ait toujours nié). Il a été salué par la critique à l'époque. J'ai, pour ma part, bien aimé également. J'attendais donc avec impatience la suite de l'histoire, sortie en 2013 (nous y voilàààààà ! ^^).

A l'époque de la sortie de "Vengeance en Prada", j'avais vu que les critiques étaient plus que mitigées. Après l'avoir lu, je comprends mieux pourquoi...

Déjà, dès le début de la lecture, j'ai eu la surprise de constater que le récit était à la troisième personne. Non pas que je sois fan de la narration à la première personne (je n'aime pas trop ça, en fait), mais étant donné que Le Diable était à la première personne, ce changement, qui peut sembler un détail pour vous ta gueule France Gall, m'a vraiment déroutée. Ce détail, en fait, confirme mon avis général sur le livre : il manque cruellement d'authenticité.

Pour résumer ces 550 pages en quelques lignes (et spoiler je le rappelle, si vous continuez je vous aurai prévenus !) : dix ans après avoir quitté Runway et la diabolique Miranda Priestly, Andrea Sachs s'apprête à se marier avec le fils d'un grand magnat des médias (évidemment, j'aurais été surprise qu'elle épouse son plombier portugais), qui est accessoirement LE célibataire le plus convoité de New York (ben tiens). Elle a créé, avec sa meilleure amie, Emily (oui oui, sa meilleure amie Emily), un magazine consacré au mariage, intitulé The Plunge, qui marche du feu de dieu (pourquoi pas, j'y reviendrai). Cela fonctionne tellement bien que Miranda Priestly, son ancienne patronne donc, décide de mettre la main sur ce magazine et l'absorber dans son giron. Miranda Priestly, qui est, rappelons-le, la papesse de la mode internationale, souhaite très crédiblement s'emparer d'un magazine de mariage créé trois ans auparavant (comment il s'appelle déjà, The Plum ?).

Après avoir pondu un oeuf, Andrea, qui bien sûr concilie avec virtuosité sa vie de femme, de mère de famille et d'épouse comblée (Andrea est parfaite, elle ne fait pas caca non plus), doit à contrecoeur retourner au travailà la fin de son congé maternité. En retrouvant un vieux prospectus au-dessus de son frigo (t'sais, celui où il y a le numéro d'un électricien dispo 24/24 h pour 2000 balles de l'heure, juste à côté d'une pub pour Pizza Sprint). Bref elle déniche ce prospectus donc, et là en tapant "1" sur son clavier elle trouve LA baby-sitter parfaite, la perle rare. Et tout en allant au travail en chantonnant tellement elle a envie de se mettre un doigt tellement sa vie est parfaite, elle tombe sur... Alex, son ex d'il y a dix ans. Et bien sûr, ils retombent amoureux, même s'ils ne se le disent pas. Oui, ils sont énervants.

Branle con de baba, branle-bas de combat dans la vie Ricoré d'Andrea : sa meilleure amie et associée Emily, et son mari lui plantent un couteau dans le dos : par le truchement d'un machin juridique, ils revendent The Plouf à Miranda ! Oui, souvenez-vous, je vous disais que Miranda voulait mettre la patte sur leur magazine mondialement connu. Aveuglés par l'argent, ils ont donc signé sans son accord. Refusant de redevenir l'esclave de Miranda, Andrea largue tout : mari, boulot, meilleure amie, et elle s'en va. Un an plus tard, divorcée, elle retrouve Alex, qui a largué son ex future femme, et ils finissent ensemble, et gnagnagna.

Frédéric Beigbeder avait dit, en substance, que ce livre était une caricature de la upper class new-yorkaise. Ben carrément. L'une des choses qui m'a le plus gonflée, c'est que l'intègre Andrea, qui ne se sentait soi disant pas à l'aise au milieu des gravures de mode de chez Runway, a embauché, je cite, des "clones des filles de chez Runway" dans sa propre boîte... Et ça étale de la minceur, des Stiletto, et patati et patata. Andrea est donc une vendue qui crache sur Miranda, mais recrute ses employées d'après leur taille et leur IMC... comme Miranda. Connasse.

Ensuite : je me souviens, à la fin du "Diable", qu'elle était certaine de ne "plus jamais revoir Emily", tellement son ex collègue la méprisait et se moquait d'elle, tellement elles étaient différentes. Et là, on les retrouve dix ans après, super potes, mangeant du Haagen Dazs l'une chez l'autre et s'invitant à leurs mariages respectifs ? Pas crédible. Bon, évidemment je nuance sur ce point : les lecteurs (moi la première) adoraient Emily, il fallait la faire revenir. Et je me souviens de certaines scènes dans "Le Diable" où, finalement Emily semblait apprécier Andrea, même si elle ne le disait pas. Virée comme une malpropre par Miranda, il paraît plausible qu'elle se trouve au final des atomes crochus avec son ex collègue.

Après l'apparence, l'argent : alors bien sûr Emily est mariée avec un milliardaire, bien sûr Andrea va épouser un mec riche et célèbre (bien que sa boîte soit en perte de vitesse, mais pas au point qu'ils bouffent des patates quand même hein), bien sûr toutes les mères de famille qu'elle fréquente dans son groupe sont toutes riches et bien mariées, bien sûr Alex, qui pourtant claironnait à quel point il aimait enseigner à des petits pauvres d'Harlem, est revenu à New York pour devenir prof dans une super école méga prestigieuse où il n'y aura que des enfants d'émirs et de milliardaires asiatiques / américains / africains / tsoin tsoin (ben oui, vu qu'elle finit avec lui à la fin ça aurait été la loose qu'elle déménage dans le Bronx). Bien sûr elle fréquente Brad Pitt et Angelina Jolie, elle a le 06 de Victoria Beckham, Gwyneth Paltrow et de Barack Obama, bien sûr bien sûr. Bien sûr ça fait dix ans qu'elle n'a pas fichu les pieds dans un deux-pièces... BREF il n'y en a que pour les bourges là-dedans. Certes elle n'est pas d'un milieu modeste au départ, mais autant de débauche de luxe et de fric, au début ça me fait rêver, mais au bout de cinquante pages ça commence sérieusement à me gaver... 

Le seul truc qui m'a fait rire dans ma barbe (oui, car j'ai une barbe), c'est que le mari d'Andrea s'appelle Maxwell. Je pensais à Maxwell Sheffield dans Une nounou d'enfer... Voilà c'est tout :D

Revenons à Fran Fine Andrea : donc vie parfaite + trop de luxe et de dollars + j'ai vite déchanté. Même si cela reste plaisant à lire. Mais j'ai oublié quand même le truc qui m'a suprêmement exaspérée. On est à New York, ville qui, d'après Viquipédia, compte plus de 8 millions d'habitants. Et au milieu de tant de monde, la Andrea arrive à nous dénicher en quinze jours son ex collègue, son ex tout court, l'écrivain qu'elle s'est tapée, et son ancienne patronne ? Ben putain, si elle ne sait pas quoi faire plus tard, elle n'aura qu'à chercher les sources dans les montagnes, elle sera sûrement très douée.

Enfin, l'auteur a très maladroitement fait revenir les personnages du premier livre, ça manque cruellement d'imagination... Le retour de Miranda, surtout, est loupé : elle s'intéresse au magazine d'Andrea mais on ne sait pas trop pourquoi, on la revoit deux fois en coup de vent (dont une où elle se pavane avec Rafael Nadal... non mais là les mots me manquent...), elle finit par montrer son vrai visage et obtenir ce qu'elle veut, et... c'est TOUT ! Le moment du coup de pute de Maxwell et d'Emily est quasiment à la fin du livre ! Pourquoi elle n'a pas raconté le retour (éphémère certes, mais quand même) d'Emily sous les ordres du Diable ? Ce que le magazine est devenu après ? Non non, elle fait son petit effet de surprise, et hop merci messieurs dames mais là faut que j'aille bouffer... La fin est bâclée, Andrea retourne avec son ex... C'est pourri.

Je ne sais pas si Lauren Weisberger a écrit ce livre juste pour faire une suite (et s'assurer de bonnes ventes), ou alors pour dire aux gens qui prétendent que "Le Diable" était inspiré d'une histoire vraie : "Ben non vous voyez, j'écris un truc totalement farfelu et pas crédible pour montrer que tout ceci n'est que fiction, et d'ailleurs j'ai mis ça à la troisième personne pour encore plus de distance", mais en tout cas j'ai trouvé ce livre... un peu facile.

Mais il n'est pas non plus déplaisant à lire. Juste un peu décevant, mais j'ai quand même passé un bon moment :)

 

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1 avril 2015

A viendre

Je n'écris pas beaucoup sur le blog ; non que j'ai une vie passionnante et mondaine, mais je suis de moins en moins souvent chez ma mère, et il n'y a que chez elle que je peux poster.

A venir, donc, dès que possible : 

-Comment j'ai lâché la clope pour la vaporette

-Comment j'ai pris au moins 10 kg (dans les cuisses bien sûr), et je ne sais pas vraiment pourquoi

-Comment se sont passés mes examens (7 modules à passer le 16 avril, et comme je n'ai pas bossé des masses j'ai l'impression d'être devant une montagne à deux semaines de l'échéance)

-Comment B. a fini par se bouger le zguègue pour divorcer de l'autre trumeau 

-Comment j'ai fini par voir la vérité en face : ses deux lombrics j'en veux pas, même si c'est politiquement incorrect de le dire. Je ne veux pas être belle-mère, je ne veux pas les voir. Je voudrais qu'ils n'existent pas, mais je sais que ce n'est pas possible. Mais je me pose des questions quand même sur mon état d'esprit : pourquoi donc je les rejette, alors que n'importe quelle fille accueille avec joie la progéniture de son mec. Une superbe introspection à venir, vous m'en direz des nouvelles.

-Comment j'essaye de patienter jusqu'aux examens gynéco du mois de juillet (dois-je haïr mon corps ou le sien ? Bordel, je suis déjà tombée enceinte et lui a deux lombrics enfants, MERDE). Dur. 

-Comment j'ai de plus envie de me racheter une PS2, mais que j'hésite quand même à revendre ma PS3 (parce que Alice Madness Returns ça déchire quand même).

-Ma critique littéraire (oui oui) sur la suite du Diable d'habille en Prada. 

Voilà le programme...

A biental !

11 mars 2015

10 mois

Dans deux mois, on sera officiellement considéré comme un couple infertile.

Infertile... Alors qu'il a réussi à en faire deux à l'autre truie et que moi je suis tombée enceinte en claquant des doigts avec mon ex. Plus les semaines passent, plus mon IVG d'il y a trois ans me hante. Plus je m'en mords les doigts. Et si le tuyau avait dérapé quand on m'a cureté la chatte ? (pardon...^^)

J'ai à la fois hâte et la trouille d'être en juillet. On va me refaire une écho endovaginale... qu'est ce qu'on va trouver ? J'ai peur. J'ai peur aussi qu'il n'y ait rien, qu'on fasse partie des "infertilités inexpliquées". Mais j'ai peur qu'il y ait quelque chose de grave. Un problème insoluble. Un sperme pourri, des trompes bouchées, voire les deux. J'ai à la fois peur qu'il y ait quelque chose et peur qu'il n'y ait rien. C'est le bazar dans ma tête.

Je hais son ex. Je hais les femmes enceintes. Je hais les gens qui disent "pfiou 5 mois et je suis ENFIN tombée enceinte, qu'est ce qu'on a galéré" ? 5 mois... ouais c'est ça connasse, vraiment quelle galère, tu as dû souffrir.

Avec B. on n'en parle jamais, on fait comme si c'était normal. "Je vais avoir mes règles tel jour...", comme si on n'essayait pas de concevoir. Je ne sais pas ce qu'il pense. Je n'ai pas envie d'aborder le sujet, de dire clairement qu'il y a un problème, ça fait trop mal. On se prend déjà assez la tête avec son divorce qui n'avance pas d'un pouce. Puis j'ai pris du poids et je ne sais pas pourquoi, et je me sens mal dans ma peau. Tout ça me bouffe. Mais la plupart du temps je mets un mouchoir dessus.

Avec ma mère non plus je n'en parle pas, elle ne sait pas qu'on essaie. Personne ne le sait, sauf certaines filles avec qui je fais ma formation. Je ne voulais pas avoir de pression, pas de sempiternelle question tous les mois "Alors, ça y est ?", parce que je risquerais d'être agressive tellement je suis dégoûtée que ça ne marche pas. Elle me bassine régulièrement : "Alors, j'aimerais bien pouponner moi !". Je ne sais pas quoi lui dire à part merde, je me contente de répondre : "Ben ne t'emballe pas, ce n'est pas pour tout de suite", sans plus de détails. Mais bon, il va de soi que si je dois me taper des traitements et des piqûres, je serais bien obligée de le lui dire. Tu me diras, anesthésiée par l'alcool elle oublie la moitié de ce que je lui dis, alors...

Si jamais je dois connaître le parcours de la PMA, je ferai un blog à part. Celui-ci n'était pas fait pour ça au départ. En tout cas, je ne parlerai jamais de zozos, de gygy et de pouet-pouet camion. Je nommerai les choses par leur nom.

D'ici là, je n'attends plus rien. Je n'enlève pas les Tampax de mes listes de courses, je ne calcule plus mes jours d'ovulation (très difficile, voire impossible), et j'essaye d'arrêter de rêver aux prénoms de mes futurs enfants. Mais c'est très difficile. Vraiment très difficile.

Je tâcherai de ne pas trop m'épancher là-dessus d'ici le mois de juillet, de toute façon il n'y aura rien de nouveau jusqu'à ce que je passe des examens pour voir où est le problème.

25 février 2015

Puzzle de Franck Thilliez

J'ai lu ce livre sur les conseils de Zofia, qui avait chroniqué dessus l'année dernière. Le résumé et les commentaires m'avaient vraiment donné envie de le lire, et comme je ne savais pas quoi me faire offrir pour mon anniversaire, ce fut donc Puzzle.

Voici d'abord la quatrième de couverture, et ensuite je vous dirai ce que j'en ai pensé : 

Accepteriez-vous de mourir...dans un jeu ? Ilan et Chloé sont spécialistes des chasses au trésor. Longtemps, ils ont rêvé de participer à la partie ultime. Celle de ce jeu mystérieux dont on ne connaît pas les règles, seulement le nom : Paranoïa. Le jour venu, ils reçoivent enfin la règle numéro 1 : Quoi qu'il arrive, rien de ce que vous allez vivre n'est la réalité. Il s'agit d'un jeu. Suivie, quelques heures plus tard, de la règle numéro 2 : L'un d'entre vous va mourir. Quand les joueurs trouvent un premier cadavre, quand Ilan découvre des informations liées à la disparition toujours inexpliquée de ses parents, la distinction entre le jeu et la réalité est de plus en plus difficile à établir. Paranoïa peut alors réellement commencer...

Ce que j'en ai pensé :

Pour moi, le livre est divisé en deux parties : la première partie avant l'entrée dans le jeu, et la seconde le jeu en lui-même. 

Concernant l'entrée dans le jeu, je dois saluer le talent et l'imagination de l'auteur : c'est super tordu. Je me suis retrouvée littéralement happée dans l'histoire, je n'ai plus lâché le livre. Le seul qui m'avait fait un tel effet, c'est "Ca" de Stephen King il y a une dizaine d'années, et encore ce n'était pas à ce point-là.

Concernant le jeu en lui-même, sans trop en dévoiler il s'agit d'un huis clos assez angoissant, très prenant, vraiment. Je n'arrivais plus à m'arrêter, un truc de dingue. J'émettrais juste un bémol en disant qu'il s'agit un peu d'un melting pot (un joli melting pot, mais quand même) entre Shutter Island, Batman Arkham Asylum, Shining, Le limier, un soupçon d'Agatha Christie, bref tout plein de références littéraires/jeu vidéo qui avaient déjà exploité le filon de la grande bâtisse angoissante avec un malade qui terrorise tout le monde. Une recette bateau en soi. Mais je dois néanmoins reconnaître Franck Thilliez tire très honorablement son épingle du jeu.

Autre critique : la langue un peu facile parfois ; je ne m'attendais pas à lire du Balzac, mais la même expression répétée à dix lignes d'intervalle, ça me gêne, et j'en ai relevé plusieurs dans le livre.

Dernière chose : les dernières pages en italique m'ont beaucoup déçue, mais je ne peux pas en dire plus sinon je dévoilerais le dénouement.

Bref, en résumé j'ai adoré, parce que je suis très cliente de ce genre de thriller angoissant. J'ai d'ailleurs acheté un autre livre du même auteur dans la foulée. Malgré quelques réserves, je recommande donc ce livre sans hésiter.

17 février 2015

Cet enfer dont je n'ai jamais parlé

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On en a beaucoup parlé ces derniers temps, bien que ce phénomène a toujours existé. Des histoires concrètes et des prénoms commencent à sortir avec le témoignage de leurs parents : Marion, Mattéo, Alexandre... et il y en a d'autres aux Etats-Unis. Des ados tellement harcelés à l'école qu'ils se sont suicidés, laissant leurs familles dévastées, et bien souvent un corps enseignant qui a l'air de s'en foutre. C'est encore plus choquant avec les réseaux sociaux. Heureusement que Facebook n'existait pas quand j'étais collégienne, car j'étais la cible idéale pour ce genre de lynchage public.

Car j'ai été harcelée. Je pense que j'en ai occulté une bonne partie, mais je me souviens très bien que ça a commencé dès la maternelle. Je portais une robe (qui avait coûté cher il me semble). Il y avait un arbre, dans la cour, qui faisait de la résine. Ils étaient je ne sais combien, avec leur bout de bois à la main, à m'étaler de la colle sur ma robe. Hilarant. Je n'ai rien dit aux instits : à cet âge-là on ne "rapporte" pas, et de toute façon c'étaient des connasses qui auraient dû bosser dans une poissonnerie au lieu d'enseigner dans une école. J'en veux pour preuve ce jour où je me suis arraché la peau du menton en tombant dans la cour ; j'ai erré dans les couloirs cherchant quelqu'un pour me soigner. Mon instit de moyenne section (que je me suis accessoirement tapée deux ans puisque j'ai fait deux moyennes sections) m'a rabrouée avec un très méchant : "Bon, ça va durer longtemps ??" quand je suis passée devant elle. J'espère un jour trouver un forum ou un truc dans le genre où je pourrai balancer son nom et son prénom, parce que ça fait 25 ans et je m'en souviens encore. J'espère pour les enfants actuels qu'elle a fini de sévir et qu'elle coule une retraite paisible loin des écoles avec ces sales gamins qu'elle abhorrait tant.

Bref, ce n'est pas du côté des instits que j'aurais pu trouver du secours, et encore je vous passe les détails.

Ensuite, des "petites insultes" ont commencé à la fin de l'école primaire, quand j'ai pris du poids. Mais le pire, ça a été au collège : cris de cochon, "grosse truie", "Marguerite", bruits de flatulences, croche-pieds dans les couloirs... j'ai en tête deux noms de bourreaux, mais il y en a eu un paquet, à des degrés plus ou moins importants. La seule raison pour laquelle on ne m'a pas pété la gueule, c'est parce que j'étais grande. Bref, c'était l'enfer. Il y a deux choses qui m'ont sauvée : mes amies (j'en avais peu, mais j'en avais), et mon imaginaire. Je m'évadais dans ma tête, et paradoxalement, mes années collège ont été les meilleures de ma vie. 

Au lycée ça s'est calmé ; j'ai encore eu droit à quelques cris de cochon, mais vu ce que je m'étais tapé au collège, ça n'a pas eu beaucoup de conséquences. 

J'aurais pu en parler au collège, la principale était quelqu'un de très bien. Je pense qu'on m'aurait écoutée. Mais je ne l'ai pas fait. Peur des représailles sans doute, peur de passer pour encore plus andouille que je n'étais (ou que je me sentais). Mon principal souci était davantage ma situation familiale : une mère alcoolique et dépressive et un père qui prenait un pied d'enfer à me rabaisser plus bas que terre. C'est sûr que quand ton propre père te traite de dondon et de bonne à rien, que ta mère est aux abonnés absents et que tu sens obligée de porter ce fardeau sur tes épaules, tu finis par penser que toutes ces brimades, tu les mérites. Que tu es grosse, moche, empotée, que tu ne vaux rien. Qu'ils ont tous raison. Que tu n'es bonne qu'à la fermer et à avancer.

Bien évidemment, je n'ai pas parlé à ma mère des bruits de pets et du harcèlement. Par honte sans doute, mais peut-être aussi pour la protéger. Cela fait bien (trop) longtemps que les rôles se sont inversés entre elle et moi : je suis la mère de ma mère. C'est trop très lourd à porter. Comment dans ces conditions, se confier à sa mère sur le harcèlement scolaire qu'on subit ? Elle n'est pas là pour t'écouter. Tu as peur des réactions qu'elle pourrait avoir.

Par contre, j'en ai parlé à ma belle-mère, en édulcorant bien sûr : j'ai juste dit que des gens me "traitaient de grosse". Et que je ne comprenais pas pourquoi on fichait la paix aux filles plus grosses que moi (il y en avait quelques unes). Elle m'avait dit que s'ils m'insultaient, c'est qu'ils me trouvaient digne d'intérêt. Qu'ils considéraient les autres comme insignifiantes. Ben pour le coup, j'aurais préféré être insignifiante. Elle en a sûrement touché deux mots à mon père, mais il n'a pas bougé le petit doigt. Il n'a même jamais abordé le sujet avec moi. Pourtant, lui toujours prêt à ouvrir sa bouche et à donner des leçons... quelque part cela devait lui faire plaisir que je m'en prenne plein la gueule.

J'ai répété à ma mère ce que ma belle-mère m'avait dit. Elle m'a dit qu'elle avait raison. Et ça s'est arrêté là.

S'il y avait eu Facebook à l'époque, j'aurais tout à fait correspondu aux "critères" des boucs émissaires pour me faire lyncher en règle. J'aurais très bien pu être la cible d'un groupe déversant sa haine et sa méchanceté. Je ne sais pas si je serais allée jusqu'au suicide, parce que j'étais "tenue" par ma mère : si je meurs, je la condamne à mort. Quand elle est bourrée j'ai envie de la tuer, mais je ne veux pas qu'elle meure.

Il y a toujours pire que soi : personne ne m'a déculottée en public comme Alexandre, personne n'a balancé de photo ou de vidéo compromettante à mon sujet : il n'y avait pas de smartphone en 1998.

Par contre, en 3ème j'ai écrit une nouvelle où une ado, dont la mère était alcoolique, se suicidait à la fin. Je ne sais pas si j'ai voulu faire passer un message à l'époque ; je me suis posée la question bien des années plus tard. J'ai eu la meilleure note de la classe, mais je ne sais pas si mes profs se sont posés des questions. 

Bref, même si tout cela est très loin maintenant, c'est resté marqué dans ma tête. J'espère que mes bourreaux paieront un jour, d'une façon ou d'une autre. Je sais que l'un d'eux a foiré son mariage (avec la secrétaire-pute de l'auto-école où j'ai connu B. pour ceux qui me lisaient déjà à l'époque ; et oui le monde est petit). 

Si Dame Nature veut bien m'accorder la chance d'avoir des enfants, je serai très vigilante par rapport au harcèlement scolaire. On ne peut pas être passé par là et s'en foutre ensuite... Il y a très certainement des établissements scolaires qui sont vigilants (je me répète, mais je pense que si j'en avais parlé au collège, on ne m'aurait pas ignorée). Mais j'ai entendu beaucoup de témoignages où les ados harcelés l'ont été devant un personnel scolaire qui restait là les bras ballants, et ça me révolte. Le harcèlement scolaire a toujours existé et si l'Education Nationale continue de se boucher les yeux et les oreilles, il y aura d'autres Marion et d'autres Alexandre...

8 février 2015

9 mois

Plus les cycles passent, plus ça devient difficile. Plus je hais son ex. Plus je hais toutes les femmes enceintes. Plus l'émission"Baby boom" me déprime. Plus ça parle de bébés autour de moi. Je n'arrive pas à lui en parler. De toute façon il s'en fout, il en a déjà deux.

Le truc marrant dans l'histoire, c'est que mes règles me font des petites blagounettes: Elles s'annoncent 15 jours avant, puis elles tardent et me laissent espérer, puis non elles arrivent, plus abondantes que jamais. Puis elles restent bien longtemps... En fait non ce n'est pas drôle, c'est pathétique.

Notre couple n'y survivra pas à long terme. J'ai déjà beaucoup de mal à vivre le fait qu'il en ait fait deux à un tromblon de compète qui n'aurait jamais dû avoir d'enfants, alors si ça ne marche pas avec moi... La prochaine qui me dit: "Arrête d'y penser et ça se débloquera", je lui mets une claque.

Je ne peux pas en parler avec lui. Je me sens tellement seule... 😢

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