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Le blog de Dawn Girl
18 janvier 2019

Vive l'informatique

Chers lecteurs, je vais vous raconter une galère qui m'est arrivée hier matin, le genre d'histoire dont personne n'a rien à foutre mais maintenant que je n'ai plus Facebook pour raconter ma vie, je suis bien obligée de le faire ici :p

 

Alors voilà : ce matin j'ai emmené ma fille chez la kiné ; le cabinet est situé en plein centre ville de Rennes. Comme dans n'importe quel centre ville de France et de Navarre c'est mission impossible pour se garer (bon quelquefois je fraude et je pique la carte handicapé de ma mère, bouh). Bref toujours est-il que quand on va là-bas, je me gare toujours dans le parking souterrain d'un centre commercial (payant avec barrière), car je suis sûre d'y trouver une place.

 

Vers 11h15 ce matin donc, nous sortons de chez la kiné, nous regagnons le parking et je me rends à la caisse pour payer. Je mets ma carte bleue dans la machine, et là : paiement refusé. Je recommence deux fois : paiement refusé. Le truc qui ne m'est jamais arrivé, et qui ne devrait pas m'arriver étant donné que j'ai des économies sur mon compte. Je regarde dans mon porte monnaie : 80 centimes. Voilà voilà...

 

Je vais à un distributeur pour retirer des espèces : à peine ai-je fait mon code que ce connard de DAB me dit "Opération annulée récupérez votre carte". Je me résume la situation mentalement : ma voiture est donc bloquée dans un parking souterrain, j'ai 80 centimes en tout et pour tout ; ma fille est patiente pour l'instant, mais ça pourrait changer très rapidement. En soi il n'y a rien de grave mais ça fait bien chier quand même. Je téléphone à ma banque : tous les conseillers sont occupés. Je téléphone à ma mère : pas de réponse. Inutile d'appeler B. puisqu'il est au boulot.

 

Il y a une agence bancaire à quelques dizaines de mètres : je décide de m'y rendre tout en finissant par réussir à joindre ma banque par téléphone. Ma conseillère me dit qu'il doit y avoir une panne générale car une autre cliente vient de l'appeler en lui exposant le même souci que moi. Elle me dit que si je me rends à l'agence Trucmuche à l'autre bout du centre ville, ils me dépanneront sans problème. Pendant ce temps-là, ma fille ne veut plus avancer et commence à chouiner. Je bénis le ciel de ne pas avoir trois gamins sur les bras.

 

Arrivée à l'agence, la banquière m'informe qu'elle n'a plus internet et qu'elle a dû tout redémarrer. Il y a donc bien une panne générale. Elle parle à ma fille, me dit qu'elle en a une du même âge. Ma fille balance son doudou par terre parce que je ne veux pas la prendre dans les bras, et dit : "maman ramasse". Je lui demande si elle m'a bien regardée et je précise que je ne suis pas sa bonniche. La banquière rigole : "J'ai l'impression d'être à la maison". Ca me rassure de ne pas être la seule à avoir une petite casse-couilles; bien que je pense que je possède tout de même un spécimen exceptionnel (j'ai une copine qui a un fils du même âge que ma fille et un autre de 18 mois. Ses garçons ne lui ont jamais fait de coucher conflictuel. JAMAIS. La mienne vient encore de me faire une colère ce soir et de pleurer au coucher ; on a acheté un lit sans barreaux et j'ai envie de me tirer une balle à l'idée de ce que vont être les couchers dans les prochaines semaines). Bref, internet ou pas internet, la banquière me donne une carte de dépannage pour retirer 60 euros. Sauvée.

J'achète un mini pain au chocolat pour faire patienter ma fille qui a faim : 50 centimes le machin dégueulasse à moitié congelé ; une honte. On se demande comment les franchises du style Mie Câline ou Brioche Dorée vendent encore leurs cochonneries industrielles.

Je retourne chercher ma voiture... entretemps le prix du parking a doublé. Nié.

 

Bilan : toujours avoir du liquide sur soi, parce qu'en cas de panne informatique et bien tu es coincée.

 

Sans transition :

 

J'ai eu des nouvelles d'une ancienne collègue. Celle avec qui je bossais quand la psychopathe m'a pourri la vie et a failli me faire rater mon diplôme d'assistante dentaire. Celle qui avait retourné sa veste et s'était acoquinée avec ladite psychopathe quand j'étais en arrêt maladie (elle m'avait dit : "Non mais bon tu es fatiguée, tu prends les choses à coeur" comme si le problème venait de moi, et ça, c'était pire que tout :'-((((  ). Celle à qui j'avais tout de même pardonné, car je l'appréciais et j'avais envie de croire qu'elle n'avait pas mauvais fond et avait agi par faiblesse.

Bref, j'ai appris que depuis que j'ai quitté ce cabinet (en septembre 2015), mon ancien patron passe son temps à prendre des filles en formation et à les dégager au bout des 18 mois de professionnalisation. Exactement comme il a fait avec moi. En me comptant, on arrive à 4 stagiaires congédiées. Ca ne lui coûte pas cher en main-d'oeuvre vous comprenez.

Mon ancienne collègue m'a également expliqué que depuis 2 mois, le boss est infect. Il en fait de moins en moins ; il achète du nouveau matériel et demande à ses assistantes de tout gérer en râlant parce que ce n'est pas prêt 5 minutes plus tard. "Ce matin je suis partie bosser à l'accueil sinon je lui rentrais dans la gueule" m'a-t-elle dit.

Ce soir elle m'a envoyé un sms en me demandant si j'avais vu une psy quand j'avais subi le harcèlement de la psychopathe. Je lui ai dit que non ; elle m'a indiqué que elle, elle en avait vu une. Le boss a donc bien changé depuis mon départ ; maintenant il en est carrément au harcèlement moral :-( Ben putain, moi qui étais dégoûtée de partir à l'époque et qui ai mis un bon moment avant d'accepter la situation, je ne regrette pas de ne plus bosser là-bas. Alors ok je bosse pour un patron con et j'ai de plus en plus de mal à encaisser l'hypocrisie et les sous-entendus de l'une de mes collègues, mais au moins je fais mon truc dans mon coin et je ne vais pas (encore ?) bosser avec la boule au ventre.

 

Sans transition :

 

Je me suis remise au sport. Au moins 2 mois que je n'avais pas mis les pieds à la salle de sport ; je sais ce n'est pas bien, mais je suis dans une période de stress +++ avec le boulot d'une part et ma fille d'autre part ; pendant 1 mois on était deux assistantes au lieu de quatre au cabinet et je finissais vraiment tard le soir. Du coup, ce manque d'assiduité + le boulottage de barres chocolatées-caramélisées diverses et variées + le foie gras à Noël + la galette des rois, je n'avais plus le choix il fallait faire quelque chose surtout que c'est bientôt la Chandeleur. Je m'y suis donc remise et j'espère reperdre les 5 kilos que j'avais réussi à perdre et ENFIN dégommer mes kilos de grossesse. Marre du yoyo.

 

Sans transition :

 

Lundi, j'ai profité d'une après-midi sans enfant pour ressortir mon GTA Vice City. C'était comme retrouver un ancien sex friend, trop bon :-) (je n'ai jamais eu de sex friend mais j'imagine). Quelle joie de retrouver les musiques, l'ambiance, les voix des personnages... Par contre mon jeu est catastrophique ; je perds désespérement mes neurones de gameuse et j'en suis à penser que je ne retrouverai jamais le niveau que j'avais il y a 10 ou 20 ans. J'espère que ma fille ne jouera jamais aux jeux vidéos sinon je serai vraiment humiliée... Pourtant j'étais vraiment bonne quand j'étais jeune ; je savais réflechir et trouver toute seule la solution sans aller sur YouTube.

Bref j'ai fait les premières missions en mode "mémère ressort ses manettes et joue comme une patate" ; j'y rejouerai sûrement pendant ma semaine de vacances (bien que je serai bien occupée cette semaine-là, je vais notamment avoir mes résultats pour les tests psycho-techniques concernant ma démarche de recherche de TSA).

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8 janvier 2019

Il y a quelque chose qui me turlupine, et je ne

Il y a quelque chose qui me turlupine, et je ne sais pas comment en parler à B. sans lui faire de la peine. 

Je vous explique : la volonté du père de B. est de lui transmettre sa maison à son décès, pour qu'ensuite B. la transmette à son fils, etc. B., sans me demander mon avis, a donc décrété qu'après la mort de son père on ferait des travaux et qu'on irait vivre dans la maison de ses parents. Au début je n'étais pas contre, mais en y réfléchissant je n'en ai plus envie. Plusieurs raisons : 

-Son père y vit depuis plus de cinquante ans. B. et ses frères y ont grandi. Leur mère est morte dans cette maison. L'ex de B. y est venue. Son frère et sa belle-soeur faux-culs que je n'aime pas y viennent encore. Ses parents s'y sont engueulés pour des histoires de religion. Bref, cette maison contient des milliers de souvenirs qui ne m'appartiennent pas.

-D'un point de vue juridique, cette maison ne m'appartiendra jamais non plus. D'une parce que je ne suis pas mariée avec B., et même si on était marié il s'agit d'un bien acquis par héritage, donc le conjoint n'en hérite pas en cas de décès.

-Même si la famille de B. semble m'avoir acceptée, je serai toujours la numéro 2, la maîtresse avec qui il est parti. Ils ont connu l'autre pendant 20 ans. Elle était mariée avec lui. Moi non, et je ne suis là que depuis 1 an (je ne les ai rencontrés qu'à l'enterrement de la mère de B.). Quand on s'inscrit dans un lieu "ancien", ça compte.

------> Bilan : pour toutes ces raisons, même après travaux, je ne m'y sentirai jamais chez moi.

-D'autre part : on habite depuis presque 3 ans dans un village où je me sens très bien. C'est petit mais vivant ; il y a un super site à côté où on va se promener tous les étés. Je n'ai pas envie de partir de ce village.

-Le bled où se trouve la maison par contre, est mort de chez mort. Il n'y a rien. Qui plus est, il est situé à dix bornes de l'ex de Benoit et de ses deux lombrics ; et près d'une ville où son père habite et où elle doit probablement faire ses courses. Je n'ai ni envie de marcher dans ses traces, ni envie de la croiser à la boulangerie.

-La maison se situe à 40 kilomètres de là où nous habitons. Déménager là-bas signifiera donc changer notre fille d'école ; je sais que ça ne va pas la tuer mais bon c'est moyen quand même.

-La maison n'est pas du tout sécurisée ; le père de B. a tout le temps des gens bizarres qui viennent traîner dans le jardin ou sonner à la porte. Pas plus tard qu'hier, B. a carrément vu une voiture rentrer et les gens repartir quand ils l'ont vu... On entre comme dans un moulin là-dedans ; il n'y a ni haie ni portail et un champ juste à côté. B. ne voit pas où est le problème... Moi je ne me vois pas vivre avec un couteau sur moi ou me faire des films d'horreurs si ma fille rentre seule du collège :-S

-Le jour où B. décèdera (le plus tard possible j'espère), son ex et ses deux aînés se feront une joie de venir nous foutre à la porte ma fille et moi. B en est conscient et m'a dit qu'il ferait un testament pour que je ne sois pas obligée de dégager dans la minute, mais il faudra de toute façon partir. Donc se déraciner d'un endroit pour au final y retourner quelques années après, à quoi bon ?

-Bref le seul avantage à en tirer, c'est qu'on va économiser un loyer. Je sais que ce n'est pas négligeable, mais à côté de tous les inconvénients...

En conclusion, d'une part je n'ai pas envie d'aller là-bas, et d'autre part je n'y serai pas chez moi, aussi bien d'un point de vue symbolique que d'un point de vue légal. J'aurais préféré qu'il garde les sous de son héritage pour qu'on achète quelque chose tous les deux, là où on habite actuellement. Un logement qui serait vraiment à nous, et pas une maison chargée d'histoire. Mais B. est un bon petit catholique pour qui la volonté est sacrée, et je sais que je vais le blesser si je lui dis tout ça. Je pense lui suggérer de mettre plutôt la maison à louer mais il ne voudra jamais...

Sans transition :

J'ai vu hier une photo récente de la fille aînée de B. Une photo prise dans le cadre scolaire, qui fait très yearbook, très fac américaine. Je ne l'avais jamais vue sourire comme ça. Elle est radieuse la pétasse

Je pensais qu'elle était vampirisée par sa mère, surtout au vu de l'échange de sms avec B. la veille de la mort de sa mère. Je pensais qu'elle était manipulée et ne raisonnait pas par elle-même. Je pensais que sa mère se vengeait de B. en utilisant leur fille. Je l'imaginais malheureuse, vivant dans une atmosphère lourde conditionnée par la colère de sa mère. Quand j'ai fait part de mon opinion à B., il m'a répondu : "Elle est assez grande pour se faire sa propre opinion".

Ayant été moi-même manipulée par mon père, je pense que je me suis mise à sa place et je lui ai cherché des excuses. Mais je pense qu'en fait : B. a raison : elle a agi par elle-même. 

Quand on est malheureux, on ne sourit pas comme ça. Quand on est vampirisé par sa mère, on ne sourit pas comme ça. On est trop angoissé pour ça. Je ne souriais pas comme ça à 20 ans. Elle est heureuse, ça se voit.

C'est donc par elle-même qu'elle a décidé de rayer son père de sa vie. C'est par elle-même qu'elle a décidé qu'elle n'avait pas de soeur. C'est par elle-même qu'elle a décidé de ne pas se rendre à l'enterrement de sa grand-mère.

Damn... :-S

 

 

1 août 2018

Veux pas y aller...

La première fois que j'ai consulté quelqu'un pour les problèmes de sommeil de ma fille, elle m'a donné un très bon conseil : celui de me concentrer sur le "Ici et maintenant"et de ne pas psychoter sur ce qui se passera potentiellement le lendemain ou le surlendemain. J'essaye au quotidien d'appliquer ce conseil du mieux que je peux et de me dire qu'à chaque jour suffit sa peine, mais souvent quelquefois c'est vraiment difficile. A la base j'ai déjà un tempérament stressé / anxieux à l'extrême / confiance en moi à zéro / hypocondriaque / catastrophiste, mais depuis que je suis maman c'est encore pire. Quand on est maman on a peur tout le temps. Là par exemple on est en août, donc je devrais me dire "youpi je suis en vacances ; trois semaines sans être au boulot profitons-en". Ca, c'est la théorie.

En pratique, je vois poindre le mois de septembre, et dans mes tripes c'est Verdun... Septembre, c'est le mois de ce putain de séminaire de merde de 4 jours loin de chez moi, avec des gens que je ne connais pas, et qui plus est, on y va en cercueil volant (mais honnêtement là tout de suite ce n'est même pas de prendre l'avion qui me pose problème). Je n'ai pas envie de partir 4 jours. Je n'ai pas envie que ma fille soit triste / perturbée parce que je ne suis pas à la maison. Je n'ai pas envie qu'elle me fasse payer mon absence quand je reviendrai si je reviens. Je n'ai pas envie de me taper des conférences de merde qui ne m'intéressent pas. Je n'ai pas envie de stresser chaque matin avant le petit déjeuner à l'idée que mes collègues y aillent sans moi et que je doive me rendre toute seule à la salle de petit déj. Je préfère encore ne pas déjeuner. Je n'ai pas envie de bouffer au resto midi et soir et de prendre douze kilos ; j'ai déjà bien assez de mal à perdre mes kilos de grossesse. Je n'ai pas envie d'aller à leur soirée de gala à la con, surtout si c'est pour qu'on me dise "allez viens danser !". Je ne veux pas danser, j'ai l'air con quand je danse. J'ai un manche à balai dans le cul et aucun sens du rythme. Puis j'aime pas ça, merde. Je n'ai pas envie d'entendre la femme de mon patron (qui est accessoirement mon ancienne patronne) appeler son assistante "OHRORE". Elle peut pas prononcer "Aurore" comme tout le monde ; non il faut qu'elle dise Ohrore. C'est insupportable. Je n'ai pas envie de faire la bise à des gens que je ne connais pas et qui n'en ont rien à branler de ma gueule, comme je n'ai rien à branler de la leur d'ailleurs. Je n'ai pas envie de me retrouver toute seule. A chaque fois que je suis dans un groupe, je finis toujours par me retrouver toute seule. Toujours. Ca a toujours été comme ça, depuis l'école maternelle. La dernière fois, c'était lors du dernier séminaire en 2017; deux de mes collègues étaient tout le temps fourrées ensemble à parler du lycée (elles étaient dans la même classe en terminale mais elle ne traînaient pas ensemble). Bref elles ont passé les 3 heures et demi de route à parler du lycée, puis ensuite 4 jours à parler du lycée. Il devait s'en passer des choses passionnantes au Lycée du Père Trouduc pendant l'année 2004-2005. Du coup je me retrouvais plus ou moins avec ma troisième collègue, qui elle, aime bien aller traîner avec des assistantes de Toulon, ou de La Rochelle ou je ne sais plus où d'ailleurs car je m'en branle complètement.

Bref toujours est-il qu'après l'activité char à voile (où j'ai été confondante de ridicule), on est remontées en même temps pour enlever nos tenues dans le hangar à bateaux, et là... bah elle s'est barrée. Comme ça, sans me dire un seul mot. Elles s'est juste barrée sur la plage rejoindre les deux autres (qui devaient parler du lycée sans doute). Pourtant on ne s'était pas du tout pris la tête ni rien. Je me suis retrouvée comme une conne avec les autres groupes de filles que je ne connaissais pas, et là putain je vous jure j'ai eu envie de pleurer comme une gamine. J'avais l'impression de revenir 20 ans en arrière, je me sentais ridicule (surtout que mon ancienne patronne était là). J'ai eu envie de me tirer de là et d'aller chialer dans ma chambre d'hôtel ; sauf que je ne pouvais pas car on était à quinze bornes de l'hôtel. Quand je les ai retrouvées toutes les trois dans le car, l'une d'elles a arrêté un moment de parler du lycée et m'a demandé : "Je peux me mettre à côté de toi ou tu veux rester toute seule ?" Je n'ai pas compris sa question... Je n'avais absolument pas demandé à rester toute seule ; c'était l'autre qui s'était barrée !

Bref c'est vraiment sur ce point que je veux travailler avec les spécialistes de l'autisme, car je pense que je dois inconsciemment faire quelque chose pour toujours me retrouver toute seule ; et de toute façon le fait que je fasse des crises d'angoisse à l'idée de me retrouver dans ce séminaire n'est pas normal. J'en suis limite à me dire que si on me trouve un truc grave à la thyroïde (j'ai rendez-vous pour ponctionner les nodules le 13/09), je serai hopitalisée et je n'irai pas à son truc de merde. C'est grave quand même d'en être rendue là :-(((( J'espère pouvoir voir la psychologue avant de mourir partir, même si on n'aura pas le temps de résoudre grand chose en une seule séance. Je vous referai un point sur mon dossier TSA quand je l'aurai vue, mais là je dois attendre le 3 septembre pour l'appeler car elle a eu la bonne idée d'enchaîner des vacances juste après son congé maternité il y en a quand même qui calculent bien leur coup pour pondre au bon moment je trouve. Donc bref ce n'est pas demain la veille. A suivre !

 

24 novembre 2017

La manipulatrice, la pétasse et le pervers (quel titre alléchant n'est ce pas ^^)

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« Ce soir dans « Faites entrer l'accusé » : derrière le sérieux étudiant en informatique se cachait un pervers cannibale et collectionneur de petites culottes»

 

Maelle n'est donc pas venue à l'enterrement de sa grand-mère... Un comportement approuvé, voire encouragé par sa mère.

Bon je sais que c'est mal de regarder dans le téléphone de mon chéri, mais j'ai vu des SMS que son ex lui a envoyés, et sans déconner elle est complètement folle en fait... Déjà, elle commence par envoyer un message en signant « Maelle ». Ensuite quand B. demande à parler à leur fille elle fait barrage en rétorquant : « Elle est au travail. » et « Elle ne voudra pas te parler ! »

Plus tard dans la soirée, B. lui demande d'insister, que Maelle est leur fille et que sa relation avec elle est différente de leur relation à eux. Et là, je suis tombée sur le cul en lisant la réponse : « Dans la psychologie infantile, le premier amour du garçon c'est sa mère et le premier amour de la fille c'est son père. Et toi, tu es parti vivre avec une autre femme qu'elle. Tu l'as trahie !»

Et je passe sur le magnifique : « Tu n'as pas encore compris que dans cette histoire, c'est elle que tu as le plus trompée ».

 Cette femme est donc officiellement givrée :-S. Elle devrait arrêter de lire des bouquins de psychologie et consulter elle-même...

 Bref j'ai pris les SMS en photo (si B. apprend que j'ai fait ça, il me tue). J'ai fait une copie sur mon ordi et sur deux clés USB. C'est au cas où il arrive quelque chose à B ; si elle me fait chier je n'hésiterai pas à ressortir ces SMS qui prouvent noir sur blanc qu'elle a instrumentalisé Maelle pour se venger du divorce et priver B. de leur fille. Elle verra qu'avec moi, me marcher sur les pieds c'est marcher sur une mine. Connasse.

 Quant à leur fils, il était présent à l'enterrement (au moins...), mais par contre il est toujours aussi inquiétant. Je suis sûre qu'il va virer psychopathe ; affiché dans « Faites entrer l'accusé » ou « Chroniques criminelles ». Il fait vraiment flipper avec son stoïcisme et son mutisme. On ne sait pas ce qu'il pense, on dirait qu'il ne ressent rien. J'imagine déjà les gros titres du JT « Un étudiant breton sans histoire finit par découper son coloc » façon Luca Rocco Magnotta. Et là, j'ai envie de déménager loin, très loin... En Afrique tiens, comme La Nevrosée ^^. Au moins il n'ira pas nous trouver là-bas.

Nan parce que là, il est peut-être déjà en train de mettre au point son plan pour nous trucider... Paraît que les cinglés préparent ça des années avant de passer à l'acte.

Brrrrrr.

13 octobre 2016

Pourquoi j'ai (définitivement) quitté Facebook

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J'avais déjà désactivé mon compte Facebook dans le passé (lassitude, rupture avec mon gros naze d'ex, etc...), mais à chaque fois j'étais revenue au bout de 48 heures. Ce site est addictif, offre des tonnes de possibilités pour s'exprimer (post illimité contrairement à Twitter, partage de photos, liens, etc). Bref j'étais finalement incapable de m'en passer, d'autant que Facebook constitue le seul moyen pour moi de joindre certains de mes contacts.

 

C'est bien là le problème justement : y a-t-il des personnes que je connais dans la vraie vie, et avec qui je ne communique plus que par Facebook ? La réponse est oui. Plein. Et c'est triste. La personne avec qui cela m'ennuie le plus ? Mon amie d'enfance...

 

Il faut savoir qu'avec mon amie d'enfance, on ne s'appelle jamais. Cela s'est instauré petit à petit sans que je m'en rende trop compte. Son copain actuel ne m'apprécie pas, donc je ne la vois plus que deux fois par an, déjà... Et ça m'agace. Il m'agace, son mec ; c'est un kéké. Surtout qu'apparemment je suis la seule de ses amies d' « avant » qu'il n'aime pas. Bref toujours est-il que depuis des mois, les seuls contacts qu'on a se font par Facebook. Plus de Facebook ? Il y a de fortes chances pour qu'on coupe les ponts. Moi qui lui avais dit qu'elle serait la marraine de ma fille, voilà voilà...

Bon là-dessus je pense qu'il y a des torts de mon côté aussi, j'aurais dû l'appeler plus souvent. Mais j'ai vraiment l'impression qu'on en est à un point de non-retour. Un grand merci à son copain qui a contribué ainsi à mettre fin à trente ans d'amitié...

 

Bref je digresse, revenons plutôt à la raison principale de mon « quittage » de Facebook : ma grande gueule et ses conséquences.

 

Avoir une page Facebook et se contenter de poster une fois tous les 3 mois un lien sur l'augmentation du prix du poulet, c'est incompréhensible pour moi. Une page perso c'est comme un blog, j'avais besoin de raconter ce que j'avais sur le cœur ; parfois pour demander des conseils, parfois simplement parce que j'avais besoin de m'exprimer. J'étais très active, et je l'étais également concernant les pages auxquelles j'étais abonnée.

 

En effet, il fut un temps où j'adhérais à des pages d'actualité du style Europe 1, Yahoo Actualités ou même Voici (oui je lis Voici, et j'assume!^^). Je réagissais souvent aux liens postés, parfois avec véhémence, mais sans insultes, de propos limite ou je ne sais quoi. Malgré tout, cela avait déjà chauffé plusieurs fois avec certaines personnes, et j'en avais ras le bol de me prendre la tête. J'avais donc réagi en me désabonnant de la plupart des pages.

 

Sauf que. Facebook met systématiquement sur le fil d'actualités les liens / photos que les contacts « aiment ». Une habile façon de te coller à la vue des choses que tu n'as jamais demandé à voir.

 

Le 26 septembre, j'avais le moral à zéro parce que je venais d'avoir une réponse négative pour un entretien d'embauche que j'avais passé la semaine précédente. En plus de la déception, j'étais en colère car la personne m'avait rappelée en numéro masqué, histoire que je ne décroche pas et qu'elle annonce lâchement la nouvelle à mon répondeur (je précise qu'elle m'avait appelée en montrant son numéro la première fois). Bref j'étais au trente-sixième dessous. Un peu plus tard sur Facebook, j'ai commenté un lien traitant de la grève des infirmières, en disant de ne pas oublier les aide-soignantes et les agents hospitaliers, qui sont moins payés et encore moins considérés.

 

Que n'ai-je pas fait là... J'ai eu instantanément un commentaire d'une infirmière disant que le niveau de formation n'était pas le même. Je lui réponds, et là un autre infirmier intervient : « Oui enfin les responsabilités ne sont pas les mêmes, faut pas pousser non plus ». Là je me suis énervée un peu plus ; je ne supporte pas le mépris (et les infirmiers qui se prennent pour des petits docteurs. « Responsabilités ??? » LOL). Et de toute façon, au départ j'ai juste dit de ne pas OUBLIER LES AUTRES, je n'ai jamais critiqué le travail des infirmières ni contesté leur mouvement de grève. Bref j'ai fini par me manger une diatribe de la première infirmière qui est carrément rentrée dans le jugement personnel, me taxant de « puérilité », de « gamineries », que je n'avais qu'à aller vomir sur une page consacrée aux AS et ASH plutôt que sur une page consacrée aux infirmières (c'est vrai que Topito est LA page de référence des infirmières ; pauvre conne...). Elle a terminé son message en disant qu'elle plaignait mes collègues. J'ai fini par lui envoyer un message privé pour lui demander pour qui elle se prenait.

 

Là déjà, j'ai sérieusement pensé à me tirer de Facebook...

 

Le lendemain, je vois un lien sur le dernier Samsung Galaxy. Je commente en disant que si c'est pour que la batterie tombe en rade à cause des applications toujours plus nombreuses et sophistiquées, ou que le téléphone explose comme c'est arrivé avec certains smartphones, je préfère garder mon LG à 30 euros. Tout ça sur un ton qui se voulait ironique... Bref je m'absente deux heures, et quand je reviens je vois au moins vingt réponses sous mon commentaire, à peu près de la même teneur : « Dis plutôt que t'as pas les moyens de te le payer », avec 36 j'aime dessus ; je n'ai même pas lu la suite. C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

 

Je me suis rendue compte à quel point une pauvre petite phrase pouvait prendre des proportions énormes ; le lynchage à coup de « j'aime ». J'avais l'impression de gaver les gens, aussi bien sur la toile que dans la vraie vie. La moitié de mes contacts Facebook sont des personnes que je ne (re)verrai jamais. Facebook et messenger ont remplacé les messages téléphoniques ou les mails « classiques » ; c'est une solution de facilité qui au final t'éloigne de tes amis. Plusieurs de mes contacts étaient même des lecteurs de mon blog... qui ne lisent plus mon blog depuis des années. Ils n'ont plus l'adresse du blog ; ils ne me l'ont même pas demandée...

 

Pour être populaire sur Facebook, il faut se contenter de poster deux fois par an une recette de cuisine ou les actualités de ton bled. Je ne pense pas que mes contacts qui habitent à Montpellier ou à Lille en aient quelque chose à battre de la vitesse sur la rocade de Rennes, mais bon...

 

Il ne faut pas dire que tu es enceinte. Pas dire que tu es triste. Pas dire que tu es déçue. Pas dire que tu es heureuse. Ne pas parler du boulot. Garder pour toi ce que tu penses sur tel ou tel sujet. Bref, fermer sa gueule ; juste mettre des photos à la rigueur, mais pas trop. J'ai pris Facebook pour un journal intime et un espace de liberté (j'avais bloqué tous les paramètres de confidentialité) ; j'ai commis une erreur. Sans doute un manque de maturité de ma part. Toujours est-il qu'après 8 ans et demi, j'ai désactivé mon compte, pour de bon cette fois. Le profil fantôme, ce n'est pas mon truc. Je suis tellement dégoûtée des derniers posts que je n'ai aucune envie d'y retourner, jamais.

 

Je reste branchée sur ce blog (où je peux VRAIMENT raconter ce que je veux sans être jugée), et sur Instagram. Au moins, il n'y a plus de voyeurs sur ma page Facebook (ceux qui viennent tous les jours dessus mais ne commentent jamais), plus de tentation d'aller mater la page de mon ex, de son Anglaise, de ma belle-fille, de mon géniteur, de mon ex-soeur etc, et davantage de temps consacré à ma fille.

 

Et comme dirait l'autre, je ne crois pas que j'y retournerai un jour !

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2 octobre 2016

Imagine...

… que ta fille vient d'avoir 6 mois. Elle est très tonique et éveillée, mais par contre elle ne tient pas sa tête et ça commence à t'inquiéter un peu. Elle se réveille toujours une fois par nuit pour prendre un biberon. Tu es super fière de toi (et d'elle) parce que depuis quelques semaines, elle fait deux siestes d'une heure chaque jour.

 

De ton côté, tu as encore 15 kg à perdre de ta grossesse. Tu viens d'essayer vainement d'enfiler un jean du 42 qui n'a pas pu passer l'obstacle des cuisses, avant de te résigner à remettre un sempiternel pantalon de grossesse. Tu as une peau dégueulasse, la vulve qui gratte, le ventre qui dégouline au-dessus de la ceinture et le périnée pas tellement rééduqué.Tu as des yeux de panda (mais vraiment) parce que tu dors péniblement 6 heures par nuit coucou-les-insomnies-qui-refusent-de-te-laisser-tranquille. Tu es en stress parce que tu vas être obligée de trouver une nounou pour garder ta fille quand tu retrouveras du boulot (les grands-parents paternels étant très âgés, et la grand-mère maternelle étant soûle du matin au soir, impossible pour eux de s'occuper d'un bébé). Tu appréhendes l'assmat et les vacances parce que ta fille n'a dormi jusqu'ici que dans son lit, à la maison. Tu vas passer un entretien d'embauche en sachant que c'est mort vu que tu es crevée et que tu fais péter les coutures de ton t-shirt Desigual qui a été bouffé par les mites. Bref tu es une maman heureuse, mais grosse, moche, épuisée, nippée avec les fringues de tata Josiane et surtout très stressée (et avec le périnée branlant par-dessus le marché).

 

Et là, tu passes l'après-midi avec une maman qui a accouché une semaine après toi. Elle te claque à la gueule ses cinquante kilos et sa mine fraîche comme une rose étant donné que son bébé fait ses nuits depuis qu'elle est rentrée de la maternité. Elle te raconte tranquille Emile que sa fille (qui tient sa tête bien sûûûûûr), fait trois siestes quotidiennes dont une de 3 heures, dort n'importe où, y compris dans un camion, et y compris quand son père fait de la musique à côté d'elle ; qu'ils sont partis en vacances à l'autre bout de la France et que ça s'est passé nickel pour le trajet en voiture et les nuits ; que la petite est régulièrement gardée par ses trois grands-parents et que tout se passe à merveille. Le jour où elle aura retrouvé du taff, elle n'aura qu'à déposer le paquet chez mamie et partir bosser en sifflotant. Je suis sûre que ELLE, elle a eu une super sage-femme qui lui a tellement bien remusclé le périnée qu'elle peut lancer des noyaux de cerise avec sa chatte.Tout est tellement facile pour elle ; on dirait qu'elle a fait ça toute sa vie.

 

Bah c'est un peu agaçant, quand même ! ^^

14 avril 2016

Pour toi la vie va commencer (chut Johnny)

Et bien ça y est les gars, j'ai donné la vie ! Je ne suis officiellement plus une nullipare. Ma fille est née le 26 mars 2016 à 12h54.
Bon rassurez-vous, je vous épargnerai le récit détaillé de mon accouchement; d'une parce que je trouve très impudique d'étaler son vêlage sur la place publique, et d'autre part parce que ça n'intéresse personne. Je dirai simplement que ça a été assez rapide (17 heures entre la perte des eaux et la naissance), et que j'ai fait tout le travail sans péridurale :-( On me l'a posée juste à temps pour la phase finale de l'accouchement. Du coup j'ai eu mal comme jamais je n'avais eu mal de toute ma vie, mais je confirme ce que disent les autres mères : la douleur, on l'oublie.
Je voulais surtout parler de mon sujet préféré : les deux morbacs de mon mec. Ces deux petits cons (désolée mais il n'y a pas d'autre mot) n'ont même pas été foutus capables de venir ne serait-ce qu'une après-midi pour voir leur petite soeur... Sa fille parce qu'elle n'a pas le temps (chut Faf Larage) (par contre pour aller faire ses sauts d'obstacles de mes couilles ou appeler pour réclamer des sous à son père elle trouve toujours le temps), et son fils parce qu'il a "la flemme". Alors moi personnellement je m'en tape le coquillard qu'ils viennent ; au contraire moins je les vois mieux je me porte. Mais quand je vois B. aussi triste de ne pas avoir ses enfants ensemble, ça m'attriste aussi et surtout ça me met en rage. Surtout avec leur radasse qui leur sert de mère qui téléphone du portable de sa fille pour harceler B. pour qu'il lui apporte un putain de papier que je me serais fait un plaisir de lui faire bouffer par le rectum, avec l'enveloppe, le timbre et un petit supplément de harissa pour lui déboucher les ovaires à la moche. Bordel y a vraiment des coups de pied au cul qui se perdent !!! Je suis sûre que sa pétasse de fille s'est davantage réjouie pour la naissance de la fille de sa monitrice d'équitation que pour celle de sa petite soeur. Merde c'est un bébé, elle ne leur a rien fait. J'espère que la bonne soeur ne va pas stopper la procédure de divorce par-dessus le marché, parce que là je me tais mais il y a un moment où je vais ouvrir ma gueule et là je peux vous dire que ça va swinguer.
En plus je suis fatiguée et j'ai les hormones en pelote avec l'accouchement, donc ils vont arrêter leur cirque les trois trous du cul. OH.

21 octobre 2015

Défi 44 : l'hypothétique divorce (c'est pas gagné...)

divorce

Quand je disais que ce défi était le plus dur de la liste (et de très loin), ce n'était pas une vue de l'esprit... On n'est pas sorti de l'auberge, je vous le dis. Résumons : 

-Août 2013 : B. largue Bobonne officiellement. Enfin elle l'a un petit peu jeté dehors quand même. Première question qu'elle lui pose quand il lui annonce (par SMS) son intention de déserter : "Est ce que tu vas ouvrir un compte séparé ?" Pas un mot sur leur histoire, les enfants... C'est beau l'amour !

-Septembre 2013 : Je lui demande s'il compte rester marié avec Bobonne, il me dit que cette histoire "sera amenée à se terminer par un divorce".

-Juin 2014 : Rien n'a évolué, j'amène donc la question du divorce sur le tapis. Il me répond d'un air agacé : "Oh mais je suis tout le temps avec toi maintenant, qu'est ce que tu veux de plus ?" Oui oui, vous avez bien lu. Léger sentiment qu'il s'est un peu foutu de ma gueule.

-Fin 2014 : ses arguments pour ne pas divorcer ? "J'ai pas d'argent". Je balaye tout ça d'un revers de la main et je le préviens que je ne vais pas attendre dix ans.

-Mai 2015 : Toujours rien. Je lui dis que son mariage me bouffe lentement de l'intérieur. On se prend la tête au téléphone ; il finit par me dire qu'il va vendre une de ses 2 CV pour payer le divorce. Lorsqu'il la ramène chez moi, Bobonne lui envoie un SMS : "Est ce que la 2 CV va revenir à la maison ?" A LA MAISON... grosse pute.

-Octobre 2015 : la 2 CV est enfin vendue. Il n'a plus aucune excuse pour ne pas entamer les démarches. Mais il faut encore que je lui pose deux ultimatums pour qu'il se bouge le fion. Il a appelé un notaire et un avocat. WOW au bout de deux ans et demi !!!!

En résumé : je suis enceinte de lui, il a quitté Bobonne depuis plus de deux ans. Il entame les démarches et m'en parle avec un ton de reproche. J'en ai ras le bol de devoir le pousser au cul tous les deux jours, c'est fatigant. J'en ai ras le bol qu'il ne dise rien, je veux qu'il parle, bordel. Pourquoi il se raccroche à ce putain de mariage ??? Bobonne n'a jamais été amoureuse de lui ; et même si elle l'avait été, ça fait bien longtemps que leur "mariage" n'est plus qu'une coquille vide. C'est vraiment usant nerveusement. Je ne sais pas quoi faire, j'ai besoin de vider mon sac. Lui écrire une lettre ? Je l'ai déjà fait, ça me tente bien mais je sais très bien qu'il la lira et ne m'en reparlera jamais... sauf si je lui tire les vers du nez. Ca me gave les gens qui fonctionnent par les non-dits, j'ai horreur de ça. 

Je sais qu'il n'y a plus grand monde qui lit mon blog, mais vous me conseillez quoi ?

14 octobre 2015

L'état de g... gerbe

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Cette fois il s'agit de mon test de grossesse (ceux qui étaient là il y a 4 ans comprendront)

 

Le 29 juillet, j'apprends donc que je suis enceinte d'un mois, et les nausées, qui jusque là se manifestaient par des petits "coucou", arrivent désormais en défonçant la porte. Et elles comptent bien se taper l'incruste, les garces.

Quand on entend parler des nausées de la grossesse, ce sont toujours les mêmes phrases qui reviennent : "On est un peu malade le matin, les trois premiers mois, et après ça va super bien".

HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA... n'importe quoi.

Je reprends les termes de cette phrase qui est un mensonge éhonté : 

-On est un peu malade : ouais, genre tu te sens patraque, c'est ça ? Une fois dans le trimestre tu fais un petit vomi tout mignon que tu essuies vite fait au sopalin ? Pas du tout : tu es la tête dans les chiottes, tu sens ton estomac qui se retourne littéralement, et pour ma part c'est pas loin de dix vomissements à chaque fois. C'est pas le sopalin que je sors, c'est carrément le vinaigre blanc pour désinfecter. Et une fois sur deux, mes vêtements sont bons à mettre à laver.

-Le matin : menteuse, moi c'est le soir, entre 17 heures et le coucher, grosso modo. Les meilleurs jours je suis barbouillée, les pires je suis carrément couchée.

-Les trois premiers mois : putain, je crois que je suis une grosse poisseuse. A l'heure où je vous parle, j'en suis à 3 mois et demi de grossesse et je gerbe toujours. Ajoutons à cela que je dors très mal, que j'ai pris plus de 10 kg (déjà qu'au départ je ne suis pas vraiment ce qu'on peut appeler une fille svelte, loin de là), et, cerise sur la gerbe : je ne suis pas immunisée contre la toxoplasmose.

Je HAIS les filles qui prennent juste le petit ballon et qui gardent leurs jambes fines comme des allumettes. Je hais les filles qui ne gerbent plus à partir du quatrième mois. Je hais les filles qui vont s'empiffrer de saumon fumé et de foie gras à Noël pendant que moi je devrai me contenter d'une tranche de rosbif. 

J'ai la POISSE. J'ai passé un été très difficile (je ne peux même pas regarder les photos de nos vacances en Vendée sans avoir envie de dégueuler), j'ai tous les inconvénients de la grossesse sans les avantages. J'aime pas être enceinte. J'ai hâte d'accoucher... ou pas en fait ! ^^

barbie

2 juin 2015

Burn out

burn out

Je vis une période très difficile en ce moment. Je suis harcelée moralement par une collègue de travail, je pars bosser le matin la boule au ventre. Une épreuve que je ne souhaite à personne. 

J'avais déjà parlé de Brigitte l'année dernière. Brigitte qui remplace une collègue partie en congé parental, mais qui, depuis le début, s'est octroyé le rôle de chef d'équipe. Parler de toutes ses manigances depuis 1 an et demi serait bien trop long et fastidieux ; je ne compte plus le nombre de choses qu'on a changées au cabinet pour ne pas la froisser. Tout le monde s'adapte à ses humeurs ; se fout une pression d'enfer pour avoir la paix. Depuis la mi-avril, elle a décidé qu'elle me haïssait, et on est passé au harcèlement moral pur et simple : pas de bonjour, ignorance, claquements de porte, humiliations... et j'en passe. Mon autre collègue m'a lâchée (je suis très déçue car je l'appréciais beaucoup), mon patron a peur de Brigitte... Je me suis donc retrouvée trois semaines en arrêt pour burn out.

J'ai pensé naïvement que ça irait mieux à mon retour ; qu'elle comprendrait qu'elle était allée trop loin et qu'elle aurait la queue entre les pattes. C'était bien mal connaître Brigitte. Elle,a redoublé de froideur et de méchanceté. Elle veut me faire craquer et avoir ma place, c'est clair et net. Hier après-midi j'ai craqué à nouveau et j'ai dit à mon patron que soit elle se calmait, soit je me cassais. J'ai d'ores et déjà un entretien pour bosser dans un autre cabinet, mais je suis coincée jusqu'à fin septembre à cause de la formation (je suis en contrat de professionnalisation, je ne veux pas planter mon praticien et accessoirement j'ai un cours à rattraper en septembre avec 6 heures de route à faire dans la journée, MERCI BRIGITTE !).

J'avais déjà eu affaire à une harceleuse il y a dix ans lors de mon premier job d'été. Là j'ai droit à une folle de compète. Deux mois encore à tenir, ça va être très très long... Trop long.

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