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Le blog de Dawn Girl
13 avril 2019

La lettre de sentiments

Je suis en train de finir "Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus", un livre qui explique les différences entre les hommes et les femmes afin de permettre aux couples de mieux se comprendre et de mieux communiquer. En soi l'ouvrage est plutôt intéressant, mais je ne suis pas fâchée d'arriver au bout car je préfère largement lire des romans.

Parmi les techniques de communication au sein du couple, l'auteur préconise la "lettre de sentiments", c'est à dire mettre sur papier ses émotions négatives (la colère, la peur, l'angoisse, le regret) afin de les regarder en face pour ensuite, être capable d'accueillir les émotions de l'autre avec davantage d'empathie. Puis ensuite, rédiger la réponse que l'on souhaiterait avoir de la part de l'interlocuteur. On peut écrire cette lettre de sentiments à son conjoint, mais également à un parent, à son enfant, voire même à soi-même.

L'auteur donne quelques formules pour débuter les phrases, du style "Je n'aime pas...", "Je regrette", "Je suis énervée par..." etc etc.

Etant actuellement bourrée de stress et d'émotions négatives à cause de la grosse vache slash morback qui me sert de collègue, je trouve cette démarche très intéressante et j'envisage sérieusement, durant ma semaine de vacances, d'écrire une palanquée de lettres de sentiments : 

-à ma collègue 

-à B.

-à ma mère

-à mon père

-à l'enfant que j'ai retiré de mon ventre en 2012

-à la fille aînée de B.

-à mon patron

Bon je me doute que ça ne va pas me détendre en deux secondes et demie, mais si ça peut me libérer un peu... 

Je peux déjà dessiner mentalement la trame de ma lettre de sentiments envers ma collègue : 

*Je n'aime pas ta gueule

*Je n'aime pas ta putain de voix de braillarde qui me scie les oreilles et le thorax avec

*Je suis très irritée par cette façon que tu as de m'envahir ; de t'incruster quand je discute avec quelqu'un ou de me mettre mes courriers sous pli sans que je t'aie sonnée

*Je regrette de ne plus bosser en binôme avec M.

J'ai hâte de me mettre à l'ouvrage :) Je vous dirai si ça a changé quelque chose.

 

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22 mars 2019

Je veux bosser dans une grotte

daria-dessin-anime-remake

Ceci est mon plus beau sourire

 

(bon je dis ça alors que je viens de finir "L'outsider" de Stephen King (article à viendre)... Avec une grotte bien flippante...)

Bref.

Je sature de bosser avec des nanas que je n'aime pas.

Pour vous expliquer la configuration du cabinet où je travaille : normalement il y a deux assistantes à l'accueil et deux au fauteuil. Moi je bosse à l'accueil ; ce qui m'arrange plutôt.

Depuis 2 ans, je travaillais avec une collègue que j'appréciais à peu près. Et puis quelqu'un a démissionné et ladite collègue est partie travailler à l'arrière du cabinet, côté clinique. Je me suis donc retrouvée toute seule à l'accueil (ce qui n'est pas un problème ; après 7 ans de secrétariat je commence à me débrouiller). 

Et puis mon patron a fait passer des entretiens pour remplacer celle qui avait démissionné (vous suivez toujours ?). Comme il a mauvaise réputation, il a reçu des CV pourris (ou alors il a mal sélectionné les profils). Quand j'ai rappelé les candidates pour les convoquer, la moitié d'entre elles n'a jamais rappelé, donc vous voyez un peu le truc :D

Bref il a fini par prendre une fille à l'essai ; une espèce de grande panthère black avec une grande gueule ; le genre de fille qui a un rire tonitruant à la Claudia Tagbo et qu'on imagine très bien danser sur les tables en soirée. En bref, l'opposé total de mes collègues et moi qui sommes plutôt discrètes et pas super extraverties. Dès le début, on s'est dit que ça n'allait pas le faire car mon patron déteste les grandes gueules ; il déteste qu'on lui réponde. Quand il fait une remarque, il faut s'excuser et surtout fermer sa bouche ; jamais de "oui mais..." sinon il pète un câble. Je ne dis pas que c'est bien, mais c'est comme ça ; ce n'est pas à son âge qu'il va changer. Bref j'ai été surprise qu'il embauche cette personne car dès l'entretien son fort tempérament se ressentait.

 Au départ il l'a fait travailler en clinique, et comme prévu l'expérience n'a pas été concluante :  pas assez dynamique. Tous les soirs elle braillait après lui : "PUTAIN MAIS C'EST QUOI CE MEC ? C'EST FINI LE TEMPS OU LES FEMMES FERMAIENT LEUR GUEULE !!!!" J'avais envie de lui dire "mais putain pourquoi tu restes, si c'est si insupportable que ça ? Barre-toi, la porte est grande ouverte et personne ne te retient".

Bref comme elle n'a pas fait l'affaire en clinique, mon patron me l'a collée à l'accueil avec moi. Sauf que l'accueil c'est très speed et qu'elle ne supportait pas d'avoir plusieurs choses à faire en même temps. Elle soufflait, elle me stressait. En plus, ce jour-là j'étais angoissée parce que j'avais reçu un SMS de la nounou de ma fille me disant qu'elle avait 39,6 de température (j'en ai pleuré ; une de mes collègues m'a prise dans ses bras ; elle a dû me prendre pour une tarée de m'effondrer pour si peu).

BREF quand mon patron m'a annoncé le lendemain qu'il la licenciait, j'ai été contente je l'avoue. Il y avait clairement incompatibilité d'humeur.

 

Elle n'a pas digéré de se faire licencier, bien que mon patron ait fait les choses dans les règles. Elle a fait un scandale dans le cabinet ; elle s'est ramenée près de moi avec son portable à la main, et elle a appelé le Conseil de l'Ordre en racontant qu'elle faisait un malaise à l'accueil. Bref, la nana complètement givrée.

 

Mon patron a donc embauché une autre personne pour bosser à l'accueil avec moi. Et là, c'est encore pire qu'avec Naomi Campbell... Elle ne fait que des conneries ; elle envahit mon espace (j'étais habituée à être peinarde mais je l'ai sur le dos sans arrêt, je me sens oppressée). Elle reste à côté de moi les bras croisés à regarder ce que je fais, en se tenant debout genre à 20 centimètres de moi. Quand je discute avec un parent, elle s'inscruste dans la conservation en parlant plus fort que moi. Quand je dis "bonjour", elle gueule par-dessus ma voix : "BONJOUR !!!" Quand je fais un paiement par carte bancaire, elle me prend la carte et la met dans le lecteur, comme si je n'étais pas capable de le faire. C'est horrible, c'est envahissant... Par ailleurs, elle a une façon vulgaire de parler ; je parle fort mais elle, elle braille comme une poissonnière. Bref il y a du professionnel et du personnel qui se mêlent et moi je ne sais pas dire les choses... Je ne sais pas m'affirmer pour qu'elle me laisse mon espace de liberté. Et puis c'est fatigant de repasser derrière elle sans arrêt pour rattraper ses conneries. Hier j'étais en hyper-nervosité toute la journée ; j'en avais mal à la tête. Aujourd'hui encore, c'est mon jour de repos et j'ai mal aux yeux.

 

J'avais ma première séance avec la psychologue ce matin ; je lui ai expliqué (brièvement car c'était une prise de contact) mon souci avec cette collègue. Elle m'a expliqué comment je pouvais formuler les choses pour qu'elle ne vienne pas se coller ; je vais avoir 15 000 scrupules de lui dire ça mais je n'ai pas le choix sinon je vais péter les plombs.

 

J'envie les gens qui savent dire les choses franchement ; moi ça m'angoisse tellement que souvent je ne dis rien. Résultat : je passe au mieux pour une fille hautaine, et au pire pour une faux-cul. Une de mes collègues m'a dit que son mode de fontionnement était "une gifle, une caresse". J'adore :D Mais je ne sais pas faire.

 

En tout cas je ne serais pas étonnée de me retrouver en arrêt décès maladie d'ici peu. Je vais bien sûr appliquer ce que va me dire la psychologue, mais putain que ça va être dur.

 

5 juillet 2018

Blasée

Ouais c'est ça, je suis blasée... En ce moment plein de petites tuiles me tombent dessus ; des trucs pas forcément graves mais l'accumulation me stresse...

Déjà le 25 juin j'ai fait une échographie de la thyroïde (pour ceux qui se rappellent il ne me reste plus que la moitié de la thyroïde) ; il y a deux nodules qui ont grossi dont un assez rapidement... Je suis surprise qu'on ne m'ait pas proposé de ponctionner les nodules pour vérifier s'il y a quelque chose de grave ou pas. Et silence radio du côté de mon médecin traitant, qui a pourtant dû recevoir le compte-rendu depuis belle lurette.

Mon médecin justement ; je suis allée la voir (une semaine avant l'échographie que je viens d'évoquer) pour lui parler de mon dossier de demande de diagnostic pour un éventuel TSA. Je lui ai parlé de certains de mes symptômes ; j'étais super gênée mais je n'avais pas le choix. Elle m'a avoué qu'elle n'y connaissait rien en autisme, mais qu'elle allait étudier la liste précise de mes symptômes et tenter de la traduire en termes médicaux. Elle m'a donné une ordonnance pour un bilan orthophonique. Et depuis... Ben rien. Aucune nouvelle depuis 3 semaines, alors qu'elle s'était donné un délai d'une semaine (et elle a vu ma mère entretemps, donc même en ayant zappé elle a eu une piqûre de rappel). Je suis dégoûtée parce que non seulement j'ai fait ma part du job en lui donnant ma liste écrite de symptômes et en prenant rendez-vous chez une orthophoniste, mais en plus je lui ai déballé ce que j'avais de plus intime alors que c'était très difficile à faire pour moi. Et là je me prends un gros vent ; peut-être qu'elle se sent incompétente et démunie concernant mes symptômes, mais à ce moment-là qu'elle le DISE bordel ; qu'elle ne me laisse pas attendre pour rien. Alors vous allez me dire que je n'ai qu'à appeler pour demander ce qui se passe, mais c'est déjà assez compliqué pour moi de parler de tout ça sans que j'ai besoin en plus de téléphoner tous les quatre matins pour quémander un courrier...

Bref du coup c'est moi qui suis démunie ; il n'y a aucun psy spécialisé dans le coin et les centres de ressources autisme sont complètement débordés. Déjà le fait que je sois intégrée socialement ne joue pas en ma faveur ; ils ont tellement de demandes qu'ils filtrent par "gravité" et j'ai peur de me faire jeter. Un bilan orthophoniique ne suffira pas ; il faut impérativement un courrier médical. Si mon médecin traitant me lâche je fais comment ??? Bref j'ai envie de tout laisser tomber.

Ensuite, la mutuelle de B. s'est incrustée sur ma carte vitale alors que je n'ai RIEN DEMANDE ; résultat ma propre mutuelle ne me rembourse plus les soins médicaux. La comptable de l'employeur de B. n'arrête pas de les relancer mais ils refusent de se sortir les doigts ; accusant tour à tour le service informatique, le service comptable et le service de mon cul. Bref je vais leur péter une lettre recommandée aujourd'hui, ça va me coûter 5 euros leurs conneries mais bon, ai-je le choix ? Tout ça pour qu'ils fassent une putain de manipulation informatique de merde qui prend deux secondes.

Troisième merde : mon patron est très con et nous fait déplacer des rendez-vous pour qu'il aille regarder le match de foot vendredi comme un gros kéké de merde. Bon vous me direz, le fait qu'il soit con ne date pas d'aujourd'hui.

Quatrièmement, une ancienne collègue avec qui je m'entendais très bien et avec qui j'étais restée en contact depuis 2 ans et demi : ces derniers mois elle répondait à mes messages une semaine plus tard ; là elle ne répond carrément plus du tout... Moi qui comptais lui proposer de manger ensemble un jeudi. Encore une déception de plus à mon palmarès... De toute façon c'est toujours comme ça ; je devrais finir par m'y habituer un jour.

Pour couronner cette merveilleuse période, la nounou de ma fille qui m'annonce ce matin qu'elle se fait opérer des deux genoux fin août ; et qu'elle sera en arrêt pendant 1 an et demi... Alors que ma fille commençait tout juste à ne plus pleurer quand je l'emmenais le matin ; il va falloir qu'elle se réhabitue à quelqu'un d'autre. Youpi.

Je sais qu'il y a plus grave dans la vie que mes petits problèmes quotidiens, mais là je vous jure je me demande quelle prochaine tuile va me tomber dessus. Il y a des jours où il faudrait resté couché.

2 février 2018

L'art d'être malade 2.0

Les zamis, je suis officiellement en état de décomposition avancée ah non ça je l’ai déjà dit atteinte de l’addiction à internet. Ou au téléphone. Ou à Facebook. Ou tout ça à la fois. En tout cas mon corps commence à rejeter les écrans ; je le ressens vraiment physiquement.

J’avais déjà senti qu’il y avait un problème au mois de septembre, durant mon séminaire professionnel : je me suis réveillée le premier matin avec un œil rouge, mais vraiment ROUGE écarlate ; le truc qui met trois jours à passer ; j’étais vraiment gênée :-S Je me suis dit que les gens allaient imaginer que je me droguais. Après coup je me suis demandée s’il n’y avait pas un rapport avec le fait d’être sur mon téléphone dès 6 heures du matin, et jusque tard dans la nuit (on se tapait des journées de fou avec des nuits courtes ; et dans une chambre d’hôtel on s’ennuie).

Je n’ai pas de connexion internet chez moi (bled paumé + vieille bâtisse = ça ne passe pas). Je passe donc beaucoup de temps sur mon téléphone. Beaucoup trop de temps. Si je ne fais pas attention, j’y passe des soirées entières ; quasiment toute ma pause déjeuner le midi et même un peu au boulot quand mon patron n’est pas là. 90 % du temps je suis sur Facebook.

Il y a quelques temps, je me suis tapée un gros mal aux yeux. Pendant plusieurs jours. J’avais beau prendre du Doliprane, ça ne me faisait pas grand-chose. Ca a fini par passer. Puis ça a été des maux de tête. Trois jours d’affilée.

C’est là que j’ai réalisé que j’étais accro. Quand je ne suis pas sur mon téléphone, je ne sais pas quoi faire de mes mains. J’ai pourtant une fille… Bref je crois que je suis passée au stade « addiction » depuis un petit moment déjà. J’essaye donc de faire des efforts ; de ne plus passer mes soirées dessus ne serait-ce que par respect pour l’homme qui partage ma vie. Mais j’ai tendance à compenser par des jeux de gestion du temps sur mon ordi, ce qui n’est pas mieux au final. J’ai vraiment du mal à rester en place si je ne suis pas dans un autre monde. Ce qui traduit un malaise, blablabla.

Alors vous allez me dire que comme toute addiction, il faut se soigner. L’ennui c’est que j’ai déjà pas mal de rendez-vous médicaux sur mon seul jour de repos hebdomadaire. Je n’ai pas perdu de vue les coordonnées de la psychologue que mon médecin m’a recommandée l’année dernière et j’ai bien l’intention d’aller la voir. Mais en attendant je dois me débrouiller par mes propres moyens. Je vais déjà parler de ma peur de l’avion et (sans doute) évoquer mon émétophobie à l’hypnothérapeute le mois prochain. Le reste suivra j’espère si je ne meurs pas avant. Je suis convaincue que la peur de la mort englobe tous mes problèmes.

1 novembre 2017

Un joli portrait de famille <3 Je crois que

rapaces

Un joli portrait de famille <3

 

Je crois que là, on a atteint le fond du fond avec la fille aînée de B. (et l'espèce de vautour avide d'argent qui lui sert de mère).

 

Comme vous le savez déjà, Maelle n'adresse plus la parole à B depuis l'été 2016. A partir de la séparation de ses parents elle ne le contactait plus que pour lui demander de l'argent, et depuis qu'on a eu notre fille, elle a carrément mis le numéro de portable de B. en « indésirable » (Madame l'a dit à B. comme si c'était tout à fait normal o_O)

 

La mère de B. vivait ses derniers jours de vie (elle est décédée ce matin); elle a donc demandé à voir ses petits-enfants... dont Maelle qui soit dit en passant, n'est pas allée voir ses grands-parents depuis des années alors qu'elle habite à 15 km de chez eux.

 

B. ne pouvant pas contacter directement sa fille, il a téléphoné à Madame pour lui demander que Maelle aille voir sa grand-mère. Réponse de Madame : « Je vais lui dire, mais je ne suis pas sûre qu'elle fera quelque chose ».

 

Là-dessus, l'un des frères de B. (sans que B. n'ait rien demandé), est allé chez Maelle pour lui redire que sa grand-mère la réclamait. Ni une ni deux, B. a reçu un sms envoyé depuis le portable de Madame : « Ce n'était pas la peine d'envoyer ton frère pour plaider la cause de ta mère. Signé Maelle ».

 

Je ne sais pas ce qui est le plus choquant : que cette petite conne tienne ce genre de propos envers son père et parle de sa grand-mère mourante en disant « ta mère », ou que Madame relaye ce message avec son propre téléphone... J'ai d'ailleurs un doute si ce n'est pas Madame elle-même qui a rédigé le message.

 

Bref comme vous pouvez l'imaginer, B. n'a pas du tout apprécié cette ingérence et a rappelé son frère qui lui a raccroché au nez. De son côté, Madame a eu le culot d'envoyer un sms quelques heures plus tard en disant : « Maelle avait décidé d'aller voir sa grand-mère, mais elle a changé d'avis à cause de la visite de ton frère ». BAH VOYONS.

 

Ce que je vois moi, ce sont deux putains de vipères qui sont cul et chemise pour traiter B. comme un paillasson ; une jeune fille de 19 ans qui n'a plus aucun respect pour son père parce que sa mère l'utilise comme bras armé pour se venger d'avoir été trompée et quittée. Par contre, t'inquiète pas que le jour où B. décèdera, elles seront là pour récolter l'héritage, bande de rapaces.

 

B. est au fond du trou ; il pleurait carrément hier soir... J'enrage de ne pouvoir rien faire ; si j'envoie un message à Maelle ça va encore envenimer les choses (j'imagine que moi je suis la vilaine « maîtresse » qui a brisé leur famille, et lui le méchant papa qui a abandonné ses enfants... salope), et ça risque de me retomber sur le nez.

 

J'enrage aussi que B. ne tape pas du poing sur la table avec son ex ; il y gagne quoi à la ménager à part se faire traiter comme de la merde ??? Ca fait cent fois que je lui dis de l'envoyer chier, mais il ne le fait pas, et je ne comprends pas pourquoi.

 

PUTAIN je vous jure que si j'ai la Maelle en face de moi, je lui colle une claque. Et je pense que face à mon quasi-quintal, ses cinquante kilos toute mouillée feront 3 fois le tour de son string sans toucher l'élastique. Sale gosse mal élevée qui ne pense qu'au fric et qui va devenir une vieille mégère, tout comme sa mère. Je les vomis. BEUH.

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12 octobre 2017

Le séminaire

le seminairea

Il y a presque 1 an maintenant, j'ai trouvé un boulot stable. Un CDI, enfin, depuis le temps que je l'attendais.

 

Ce n'est pas vraiment le cabinet de mes rêves : mon patron est très caractériel, refuse de recevoir les parents, nous parle comme à des chiens (enfin avec moi ça va, mais avec mes collègues), ne dit jamais les choses en face et nous fait sans arrêt décaler des rendez-vous (pour des raisons très importantes, du style sa cousine qui arrive des Etats-Unis)... Bref pas le job idyllique, mais grâce à ce CDI j'ai pu emprunter un peu d'argent à la banque pour m'acheter une nouvelle voiture (toujours pas fait d'ailleurs), couvrir des frais dentaires, acquérir un Mac parce que Windows 8 c'est vraiment pourri (enfin pour l'instant je garde mon Asus tant qu'il marche, mais après je me tire chez Apple)... bref des choses bassement matérielles mais au final c'est pour ça qu'on va bosser, non ?

 

En tant qu'employée « durable », j'ai eu le « privilège » cette année de participer au séminaire organisé chaque année par mon patron et ses confrères. Le genre de truc que je déteste. En tant qu'asociale patentée et handicapée profonde des relations humaines, je vous laisse imaginer à quel point j'étais mal à l'aise au milieu de tous ces praticiens et assistantes (dont certaines ont 20 ans et pèsent soixante kilos ; je me sentais comme un éléphant ridé à côté d'elles. M'en fous un jour elles aussi deviendront mamans et auront des hémorroïdes et des vergetures) Il a fallu se taper des conférences chiantes et des repas deux fois par jour au resto (c'est sympa le resto, mais quand c'est TOUS les jours, entrée plat et dessert midi et soir, on sature et on ne savoure même plus la nourriture). Sans compter mon expérience catastrophique avec le char à voile. Bref j'aurais préféré rester chez moi.

 

Je pense que ces séminaires servent surtout à faire mousser mon patron ; les praticiens se lèchent la figure par devant alors qu'ils se tirent dans les pattes par derrière ; les assistantes sont juste là pour faire potiche et en réalité ça fait chier tout le monde d'y aller. Moi j'étais vraiment triste de laisser ma fille pendant 4 jours :-( Je cherche déjà très activement une excuse valable pour ne pas y aller l'année prochaine. Si vous avez des idées, je suis preneuse !

20 avril 2017

Je meurs

 Tout a commencé fin mars, alors que je descendais les escaliers au boulot : des douleurs aux deux chevilles. Je me suis dit que ça allait passer.

 

Sauf que ce n'est pas passé ; au contraire la douleur est allée crescendo. Le lundi, je montais et descendais les marches comme un zombie, les jambes écartées en ayant envie de hurler à chaque pas (vous avez loupé quelque chose, vraiment).

 

Le mercredi, n'y tenant plus je suis allée voir un médecin à côté de mon lieu de travail. C'était une jeune ; elle était très surprise qu'il y ait une atteinte des deux côtés. Elle m'a arrêtée quatre jours, m'a prescrit une prise de sang (qui a révélé le taux d'un truc trop élevé, mais personne ne m'a expliqué ce que c'était ni ce que cela signifiait).

 

Le lendemain, même discours de la part de mon médecin traitant (le rendez-vous était prévu depuis longtemps pour discuter de ma mère, mais j'en ai profité pour lui parler de mon problème ; je venais de mettre 30 minutes à faire le trajet de ma voiture jusqu'à son cabinet tellement je marchais comme une petite vieille). Elle m'a prescrit une nouvelle prise de sang, ainsi qu'une radio et une échographie des chevilles. Elle m'a dit très clairement : « Je ne sais pas ce que vous avez ».

 

Voilà qui n'était pas rassurant ; je n'allais pas tenir comme ça pendant 107 ans, bordel.

 

J'ai eu rendez-vous le lendemain pour la radio (qui n'a rien révélé), mais pour l'échographie, pas de place avant le 27 avril... Je suis retournée travailler le lundi tant bien que mal.

 

Sauf que ce n'était pas possible d'attendre si longtemps. Je ne pouvais ni marcher normalement, ni m'occuper de ma fille... Non seulement j'étais dans l'attente d'un diagnostic (ça avait l'air tellement extraordinaire que j'aie mal des deux côtés, que je me suis imaginé qu'on allait me prendre pour une affabulatrice qui s'invente des maladies), mais en plus je souffrais le martyre.

 

J'ai donc pris mon téléphone et j'ai appelé tous les cabinets d'échographie et cliniques du coin, espérant tomber sur un désistement... Rien de rien, jusqu'à ce que j'arrive à joindre l'hôpital (ça a été très compliqué et j'ai failli abandonner, comme quoi il faut persévérer). Il y avait eu un désistement pour le lendemain matin à 9 heures. J'ai dit banco.

 

Pendant l'échographie, le médecin ne disait rien, et c'était horrible. J'avais envie de lui dire : « Bon, tu trouves quelque chose, oui ou merde ? » Elle finit par dire à l'interne présent dans la salle, qu'elle ne voyait « pas grand-chose ».

 

Putain de bordel à queue, « pas grand-chose » = rien du tout . Donc ça y est, je vais me faire jeter... Les examens sont normaux ; le seul « espoir » qui me reste c'est que ma prise de sang révèle que je suis positive pour la maladie de Lyme, quelle joyeuse perspective... Mes os n'ont rien, mes ligaments non plus donc reste également l'hypothèse d'un problème veineux ; je vais devoir me procurer une ordonnance pour une écho-doppler... ou alors j'ai la maladie de Lyme. Ou alors il n'y a strictement rien et personne ne trouvera jamais ce que j'ai ; je suis condamnée à vivre comme ça, avec ces douleurs horribles et je vais finir droguée à la morphine comme Sylvain Augier.

 

(si tu es né après les années 80, tu ne connais pas Sylvain Augier. Et bien va voir sur Viquipédia).

 

Elle a fini par appeler un collègue, qui m'a refait l'échographie en leur faisant le commentaire en direct (avec des termes médicaux complètement incompréhensibles, c'était horrible). Il m'a dit qu'il allait me faire faire une IRM des chevilles. Là, tout de suite.

 

De quoi, une IRM ? Le truc où on doit normalement attendre 6 mois ? Là, maintenant, donc en urgence ? Mais j'ai QUOI, bordel de merde ?

 

Bref j'ai revêtu les surchaussures, la charlotte et la blouse nouée dans le dos (mais j'ai eu le droit de garder ma culotte donc personne n'a vu mon gros cul), et j'ai attendu patiemment dans le couloir pour l'IRM.

 

On m'avait dit que c'était un examen angoissant, ben je confirme... Et encore, je n'étais pas toute entière dans la machine. La première fois ils m'ont mis de la musique (j'ai eu « I will survive », j'ai ri) ; la deuxième fois ils ont oublié donc j'ai entendu tous les bruits.

 

Il en est ressorti le diagnostic suivant : fracture de fatigue. Des deux côtés. On m'a donné le compte rendu sur un CD rom, et invité à aller voir le médecin traitant pour voir quel traitement mettre en place.

 

Ensuite, j'ai été baladée : de l'hôpital au médecin traitant ; du médecin traitant (enfin son remplaçant) à la clinique, de la clinique à l'orthopédiste... Je suis sortie à plus de 18 heures :-S

 

L'orthopédiste était un gros con, qui ne m'a pas examinée, s'est contenté de regarder les images de mon IRM en disant « Ah oui, c'est pas normal », a passé une demi-heure à taper sur son putain de Macintosh portable sans dire un mot, et BIM 70 euros de consultation. J'étais très énervée en sortant.

 

La prise de sang faite le lendemain est anormale, mais je n'ai aucun retour... J'attends des nouvelles de mon médecin traitant, tout en sachant qu'elle ne pourra pas établir de diagnostic avec seulement ce résultat. Vous savez, dans les films quand on parle d' « examens complémentaires » ? Bah voilà, on y est.

 

BREF en conclusion j'ai deux fractures de fatigue et apparemment tous les médecins n'ont « jamais vu ça », c'est une blessure réservée normalement aux grands sportifs, or je ne suis pas du tout sportive. J'ai enquillé trois prises de sang (dont une avec des taux de machins gt et de bidules PAL anormalement élevés), je ne sais pas si j'ai un problème hépatique, osseux ou va savoir quoi encore, si c'est grave ou pas ; je vois une rhumatologue le 22 mai ; j'ai un diagnostic mais pas d'explication, aucun médecin n'a pris la peine de me faire un arrêt de travail pour cette journée-marathon ; heureusement mon patron a été sympa et ne m'a pas retiré d'heures.

 

La question qui me taraude, c'est « pourquoi ? » Pour moi qui ai peur de la maladie et de la mort, c'est vraiment pas cool :'-(

26 février 2017

Et là c'est le drame

 Durant son séjour à l'hôpital, ma mère était ralentie, à des degrés plus ou moins importants selon le moment, comme si elle était droguée. Elle regardait dans le vide. Comme les médecins lui avaient donné du Valium lors de sa précédente hospitalisation en décembre, je me suis dit qu'ils avaient dû renouveler la prescription. Et puis elle avait toujours le blanc des yeux jaune...

 

Sauf que. Le médecin est passé par hasard à un moment où j'étais là (je passais la voir tous les midis lors de ma pause déjeuner), et m'a assuré qu'elle ne prenait aucun calmant ou sédatif ; que cet état était simplement « une complication de la cirrhose »...

 

Super.

 

Le 4 février, elle m'a appelée en me disant : « J'en peux plus, je pars. Je vais les sonner et leur dire que je m'en vais ». J'ai vécu cette décision comme un choc ; je ne voulais pas qu'elle parte de l'hôpital sur un coup de tête comme elle l'avait fait en 2012 lors d'une autre cure. Cela aurait été encore un échec, et une raison de plus pour replonger dans l'alcool à peine sortie. Je sais que je devrais m'en foutre et cesser de prendre les choses autant à cœur, mais je ne peux pas m'en empêcher, c'est horrible. J'imaginais la scène avec le coup d'éclat et tout le reste. Quelquefois j'aimerais être neuneu et que mon cerveau cesse de toujours tout visualiser. Malheureusement c'est impossible.

Bref elle m'a expliqué qu'elle en avait marre que les aide-soignantes lui disent quand manger, quand s'habiller, quand se laver... Je l'ai suppliée de rester jusqu'au bout de son séjour ; j'étais en mode serpillière, c'était assez lamentable. Elle a fini par m'écouter et rester là-bas.

 

Bien lui en a pris, car quand je suis arrivée à l'hôpital le 10 février, j'ai trouvé... une chose. Une chose qui me regardait la bouche grande ouverte sans parler. Une chose qui ne trouvait plus ses mots. Une chose qui avait l'enveloppe corporelle de ma mère, mais qui s'éloignait encore plus de ce qu'était ma mère. D'ailleurs où était-elle, ma mère, la vraie ? Depuis combien de mois, d'années je ne l'avais pas vue ? Allais-je la revoir un jour ? Je suis sortie pour choper l'infirmière ; je lui ai demandé ce qu'elle avait. Réponse : « Elle ne sait plus où elle est ».

 

Super.

 

J'avais envie de me casser très loin, mais je suis restée pour attendre le médecin. Je me suis dit que c'était fini, que je l'avais perdue définitivement. Je me suis effondrée. Ma mère m'a demandé : « Mais qu'est ce qu'il y a ? » J'ai ahané : « T'es en train de partir, là ». Elle m'a répondu : « Mais non, je ne suis pas en train de partir. »

 

Le médecin est entrée dans la chambre. Elle m'a dit : «Sa cirrhose hépatique est très grave. L'état dans lequel elle est, c'est une complication. Cela risque d'être assez fluctuant. On va lui faire un scanner du cerveau pour voir s'il n'y a pas de saignement cérébral ».

 

« Bon, ben mon départ est encore repoussé », m'a dit ma mère avant que je parte. Tu m'étonnes...

 

Je suis partie en me demandant si j'allais la revoir vivante, et surtout, pour la millième fois, qu'est ce que j'avais fait au bon dieu pour mériter ça.

 

Je suis retournée au boulot ; on avait une réunion. Mon patron m'a dit : « Oh mais vous avez les yeux rouges, dites-donc ! » Je me suis re-effondrée.

 

Le lendemain matin, j'ai appelé ma mère en me disant qu'elle n'allait pas répondre au téléphone. Elle a répondu ; elle avait retrouvé toute sa lucidité et le scanner n'avait pas révélé de saignement cérébral.

Elle est sortie de l'hôpital depuis 10 jours; une infirmière passe 3 fois par jour chez elle et elle bénéficie également d'une aide ménagère. Elle s'est enfin occupée de ses lunettes (elle avait l'ordonnance de l'ophtalmo dans un coin depuis 6 mois). Mais elle vit mal le fait d'être dépendante ; elle est parfois désagréable avec l'infirmière. Elle ne se plaît pas dans son appartement. Elle prétend qu'elle n'a pas besoin d'aide alors qu'elle en a besoin. Elle dit qu'il faut que je m'occupe de moi, mais elle me fait porter tellement de choses depuis tellement longtemps que je ne peux plus m'en foutre. Son alcoolisme s'est incrusté en moi, ou je me suis incrustée dans son alcoolisme. C'est comme un tatouage qui ne cicatrise pas. Je sais que j'ai besoin d'aide psychologique, mais avec tous les rendez-vous pour ma fille et mon seul jour de repos par semaine je n'ai pas le temps (elle fait de la kiné car elle ne tient pas assise à 11 mois -les autres bébés de cet âge tiennent debout depuis perpète ; comme si j'avais besoin d'un souci supplémentaire).

 

Elle n'a pas bu depuis janvier, mais malheureusement il n'y a pas d'amélioration hépatique pour le moment ; les démangeaisons qu'elle subit sont le témoin que son foie va très mal. Il est peut-être trop tard... Elle compte sur une greffe, mais vu la rareté des organes et ses antécédents alcooliques, je doute qu'un comité de greffe se prononce favorablement. Les médecins ne savent pas si l'épisode confusionnel qu'elle a connu le 10 février risque de se reproduire, et si oui, quand et comment. Coucou l'épée de Damoclès, t'sais...

 

Quelquefois, j'ai envie que tout s'arrête une bonne fois pour toutes, qu'elle y reste et qu'on en finisse. Et puis je l'entends me parler au téléphone, dans son état normal, et j'ai honte d'avoir pensé ça. Je ne sais même pas comment je m'en sortirai le jour où elle mourra. Ce genre de fardeau ne devrait pas arriver à un enfant unique, sans père de surcroît. Je suis toute seule. Et puis je dois être la seule à penser à la mort de ma mère de 56 ans... Normalement à 56 ans les mères sont encore en pleine force de l'âge.

 

J'emmerde les gens qui ont des parents normaux et qui me trouvent bizarre parce que j'ai des parents pas normaux. Comprennent rien.

23 janvier 2017

Quand faut y aller...

J'ai donc commencé le rangement et le nettoyage chez ma mère, profitant de son hospitalisation. Il y a tellement à faire que j'ai l'impression d'être devant une montagne... et je n'ai pas beaucoup de temps, seulement les lundis matins et jeudis. En plus, je dois parfois emmener ma fille avec moi car B. a sa mère qui est également hospitalisée et on ne rentre pas dans un hôpital avec un bébé.

Hier, j'ai trié le courrier et suis tombée sur une lettre du conseil général, avertissant ma mère que leur attention avait été "attirée" sur sa "situation familiale", et qu'une assistante sociale allait passer ce matin. Trop tard pour décommander ; par chance je ne travaillais pas ce matin.

J'ai demandé à l'assistante sociale qui l'avait alertée ; elle m'a répondu que c'étaient des habitants de l'immeuble, rapport aux "odeurs qui se dégagent de son appartement"...

Bordel de merde.

En attendant, je ne sais pas si je vais réussir à tout faire d'ici début février : déballer et ranger les cartons, nettoyer le sol (dégueulasse à un point que vous n'imaginez même pas), et surtout ranger. Une tâche titanesque, et le temps passe trop vite.

24 novembre 2016

Suite du feuilleton

Suite de la saga avec la fille aînée de B. (si vous avez loupé les épisodes précédents, il suffit de descendre la page jusqu'à mon post du 12 août).

 

Nous en étions au moment où B. a demandé à Maelounette pourquoi elle refusait de venir voir sa petite sœur. Il s'est retrouvé face à un mur, elle répondait : « Je sais pas » à chaque question qu'il lui posait.

 

Elle est donc partie en internat à la rentrée. Durant deux semaines, B. a essayé de l'appeler 72 fois (c'est lui qui me l'a dit). Elle ne répondait jamais, mais bon j'ai envie de te dire que c'est ce qu'elle fait depuis le début, donc...

 

Un soir, il a fini par la « piéger » en l'appelant avec le portable de son frère. Comme par magie, elle a décroché. Quand elle a compris que c'était son père au téléphone, elle lui a balancé « Je veux plus te parler » et lui a raccroché au nez.

 

Bon moi perso, j'aurais pris ma voiture et je serais allée à l'internat lui coller une raclée, peu importe les 60 kilomètres. Mais j'ai gardé cette idée pour moi et j'ai plutôt suggéré à B. de lui écrire une lettre. Il n'a pas été emballé car il avait peur qu'elle déchire la lettre sans la lire. Ce qu'il souhaiterait plutôt, ce serait de passer une journée avec elle et lui expliquer certaines choses qu'elle ignore au sujet de la séparation de ses parents. Le problème, c'est qu'elle fuit toute discussion / entrevue en disant qu'elle « n'a pas le temps ». Ca fait 3 ans qu'elle n'a jamais le temps. Par contre, pour aller faire du saut d'obstacles (et finir vingtième à chaque fois, niark niark niark je suis méchante), elle a toujours le temps. Bref elle se fout de la gueule du monde et je pense que B. n'arrivera jamais à la coincer pour lui parler.

 

Depuis, la situation n'a pas évolué, et je pense qu'elle n'évoluera jamais. J'en ai parlé à ma fille ; elle m'a écoutée. J'espère qu'elle a bien compris que ce n'était en aucun cas de sa faute.

 

Mais alors attendez le pompon : Madame B. a eu le culot de dire à B : « Attention de ne pas aussi te couper de ton fils ! »

 

Euh... LOL ??? D'où il s'est « coupé » de qui que ce soit ? Ok elle a peut-être des choses à lui reprocher en tant que mari, mais en tant que père depuis le début il a tout fait pour garder contact avec ses aînés... C'est sa fille qui s'est enferrée toute seule dans sa colère, et au passage a fait du mal autour d'elle. Mais cette mégère est tellement aveuglée par son aigreur qu'elle ne fait rien pour préserver ses propres enfants... En fait elle doit jubiler que sa fille fasse la gueule à B., et elle doit bien lui monter la tête.

 

Je suis allée sur des forums et des sites de psychologie (bah quoi ? ^^), et à chaque fois j'ai lu la même chose : qu'un enfant refuse de voir un parent lors d'un divorce, c'est courant. Il faut dans ce cas que les parents en discutent ensemble et essayent de trouver une solution, tout cela en tenant compte de l'avis de l'enfant (qui en l'occurrence a 18 ans). Le souci, c'est que Madame B. n'a, je pense, strictement aucune envie de trouver une solution ; elle garde juste sa fille pour elle et semble au contraire se réjouir de la situation. Elle envoie des sms à B. pour réclamer de l'argent, et voilà. Et elle a bien inculqué cette mentalité à sa fille.

 

Non mais coucou le règlement de compte à travers les enfants, t'sais... Ce qui me désespère, c'est que B. ne la contrarie jamais, il ne se décide pas à lui dire MERDE une bonne fois pour toutes. Franchement il ne mérite pas ça, mais il n'a qu'à aussi taper du poing sur la table et arrêter de se faire écraser par ces deux grognasses. J'espère que la roue va tourner en sa faveur ; ce n'est quand même pas juste qu'une mocheté frustrée ait tout ce qu'elle veut... bordel.

 

Alors vous allez me dire : « Mais tout cela ne te concerne pas, en fait ! Laisse tomber la neige et occupe-toi donc de ta fille qui ne dort pas bien, il y a assez de boulot ». Oui, vous avez raison. Sauf que cette situation influe sur notre vie de couple et peut-être sur ma fille, va savoir. Il a fallu que je lui explique que sa sœur n'est pas gentille avec papa et que ça le rend triste (bon je lui ai également dit que c'était une égoïste capricieuse ^^). Elle m'a bien vue pleurer plusieurs fois, donc qui me dit qu'elle n'a pas vu B. malheureux pendant que je n'étais pas là ? Un bébé, ça absorbe tout. Qui me dit que ces facteurs de stress de ses parents ne l'empêchent pas aussi de dormir ? C'est pour cette raison que je ne peux pas « ignorer » le problème. C'est pas l'envie qui manque d'écrire à Madame B. et à Maelounette (un courrier courtois je précise), mais c'est compliqué de trouver la bonne limite entre ce qui me regarde et ce qui ne me regarde pas.

 

Sinon rien à voir, mais pour ceux que ça intéresse, j'ai un autre blog indépendant de celui-ci, où je parle uniquement de mon « expérience » de la maternité (il y a juste le dernier article que j'ai également posté ici). C'est par là : mamanbzh35.over-blog.com

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