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Le blog de Dawn Girl
23 décembre 2021

Le sang versé de Asa Larsson

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Résumé Babelio Après un long congé maladie, l'avocate Rebecka Martinsson est de retour, en mission pour son cabinet, dans sa ville natale de Kiruna. Mais les retrouvailles sont loin d'être aussi paisibles que le suggèrent les forêts enneigées de Laponie. Une femme pasteur, dont l'engagement féministe suscitait des remous dans la communauté, est retrouvée sauvagement mutilée, pendue à l'orgue de son église. Cette exécution fait remonter en Rebecka le souvenir traumatisant d'une enquête sur le meurtre d'un autre pasteur à laquelle elle avait participé un an auparavant.
Le coupable est-il le même ? Y aura-t-il d'autres victimes ? La terre, désormais, semble prête à dévoiler le sang versé... Ce suspense implacable, somptueusement éclairé par les lumières polaires, révèle tout ce qui rend Asa Larsson incontournable : une intrigue parfaitement menée, une écriture singulière, envoûtante et une grande sensibilité psychologique.
Premier livre que j'arrive à lire en entier depuis le mois de mars (le deuxième pour le challenge des Dames en noir). Mon bilan lecture de 2021 est absolument catastrophique... J'essaierai de faire mieux l'année prochaine.
Je ne vais pas m'appesantir sur ce livre pendant des heures : j'ai été déçue. Déjà je ne suis pas fan du style littéraire de Asa Larsson qui laisse franchement à désirer, mais en plus tout le roman est construit sur la même trame façon poutres apparentes : Rebecka boit une coupette et pense à un truc du passé, Lisa sort ses chiens et pense à un truc du passé, Mimmi essuie ses verres et pense à un truc du passé... c'est redondant et lassant.
Autre chose qui m'a déplu : la présence du sempiternel simplet de service en la personne de Nalle, personnage cliché qu'on retrouve dans bon nombre de polars ou de romans à suspense. Non Asa on ne croit pas une seconde que c'est lui le tueur, car on sait que le meurtrier n'est jamais le-garçon-handicapé-qui-fait-peur. Niéé.
Autre élément plus objectif : il y a de nombreuses allusions au roman précédent, "Horreur boréale", que je n'avais pas lu... Du coup je n'ai pas tout compris et j'ai été frustrée. Je pense qu'il vaut mieux avoir lu le début de l'histoire avant de lire "Le sang versé".
Bref, peut-être est-ce moi qui suis blasée :-D Mais je n'ai vraiment pas été convaincue par ce roman. Peut-être aussi que je ne suis pas une bonne cliente pour les polars nordiques : je n'en ai pas lu beaucoup mais j'ai l'impression qu'ils se ressemblent tous. Hormis Stieg Larsson qui avait un réel talent, les écrivains du froid ne me font plus rêver. Je vais plutôt me replonger dans mes bons vieux classiques français :-)

dames en noir

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19 décembre 2021

Bore out

Fin octobre j'ai été gentiment "remerciée" par le laboratoire dans lequel je travaillais depuis juin, juste au moment où je commençais à bien me débrouiller dans mon travail et alors que tout se passait bien... Ils n'ont pas apprécié que je demande un CDI en faisant jouer la concurrence. "On n'embauche pas pour l'instant", m'a rétorqué la DRH (ou plutôt son associé sous-fifre qu'elle a envoyé au casse-pipe pour m'annoncer la bonne nouvelle, attendu qu'elle n'a pas eu les couilles de me le dire elle-même)...Pendant ce temps-là, deux collègues ont signé un CDI fin septembre et une autre va signer dans les jours qui viennent... Et comme en octobre j'ai eu un bulletin de salaire séparé comprenant uniquement mes indemnités de fin de contrat, j'en ai déduit qu'ils avaient l'intention de me garder, mais en CDD. Donc "on n'embauche pas pour l'instant", moi je réponds : BARBIE GROSSE MENTEUSE. Je suis aussi légitime et méritante qu'une autre pour prétendre à un CDI, donc garde tes mensonges et étouffe-toi avec, connasse.

Trois semaines après, j'ai été embauchée en intérim dans une association. Je me doutais bien que ce ne serait pas aussi intensif que dans le médical, surtout avec la charge de travail de ouf que mon ex-patron me collait sur le dos, mais je ne m'attendais quand même pas à être payée à ne rien faire... Je m'ennuie prodigieusement.

Quand le directeur de l'association m'a reçue en entretien et m'a expliqué mes missions, j'ai eu l'image d'une association avec plein de passages dans la journée et des appels téléphoniques en pagaille (surtout que l'asso en question est un très très gros machin national ultra connu). Avec ma légendaire confiance en moi (lol), j'ai eu peur de ne pas y arriver. Je me suis dit que je n'y arriverais jamais. Que jamais je n'arriverais à trouver un job qui me convienne. Que plus le temps passait, plus ce serait compliqué. Je me sentais hyper vulnérable et à fleur de peau. Comme je disais dans un post précédent, tout est beaucoup plus difficile depuis mon diagnostic, d'une part parce que je supporte de moins en moins de vivre dans une société de neurotypiques, mais aussi parce que je suis jalouse des personnes autistes qui ELLES ont réussi à obtenir ce que je n'arrive pas à obtenir : un job adapté à leur autisme, sans stress.

Bref je vous laisse imaginer l'état de chiasse intérieure dans lequel j'ai pris mon poste, hashtag larmes et mal de ventre inside.

Une fois passée l'appréhension ++ du début, je me suis très vite rendue compte que mon poste ne servait pas à grand-chose... dès le premier jour en fait. Il suffit d'analyser à froid ma fiche de poste pour voir que non seulement ma liste de tâches ne fait que sept lignes, mais qu'en plus les tâches en question prennent environ 5 minutes chacune, ce qui fait un peu léger sur une journée de 7 heures.

Résultat : je m'ennuie comme un rat mort. On me paye 1500 balles nets pour m'ennuyer dans un bureau à ne rien faire. Certains pourront penser que c'est royal, mais je vous assure que c'est l'horreur. J'avais des moments d'ennui dans mon ancien boulot et déjà je ne le vivais pas très bien, mais alors là j'ai décroché le cocotier en matière d'ennui intersidéral. Je me fais chier et j'ai honte alors que ce n'est pas ma faute. Alors je cherche des stratégies pour camoufler mon ennui (le camouflage ça me connaît, hein ^^) : poser des dossiers sur mon bureau, checker mes mails que j'ai déjà checké 5 minutes avant, écrire dans mon petit carnet (du coup je risque d'être prolifique ici ^^), bref c'est épuisant et démoralisant. Je ne comprends pas POURQUOI j'ai été embauchée. Ma fonction est inutile ici ; il suffit de ventiler mes missions entre les salariés du comité et tout sera absorbé sans problème. Surtout qu'il y a des bénévoles présents tous les jours... Je suis d'ailleurs tombée par hasard sur le mail de l'une d'entre eux, il y a quelques jours :

 

mail

 Alors bien sûr, c'est différent quand on est bénévole ou salarié, mais bon c'est la preuve que le directeur savait que je n'aurais pas grand monde à accueillir...

Cela dit, tout n'est pas noir non plus : j'ai des collègues super sympas (l'un d'eux m'a filé l'intégralité de sa formation Excel sur une clé USB, une vraie mine d'or pour moi, coeur sur lui pour l'éternité). J'ai aussi quelques journées plus fastes : hier par exemple j'ai accueilli à trois reprises des personnes qui venaient pour des quêtes décès ; je reçois ou j'ai régulièrement des personnes au téléphone qui sont malades / ont un proche malade et ont besoin d'en parler. Ce n'est pas facile mais c'est enrichissant humainement. Malheureusement, ce sont des contacts qui inteviennent de manière très irrégulière.

Alors vous allez me dire que je peux aller voir mes collègues et leur demander ce que je peux faire pour me rendre utile, mais les activités de l'association sont assez cloisonnées (une personne à la comptabilité, une autre à la recherche, une troisième à l'accompagnement des malades etc), et puis merde depuis quand c'est au salarié d'une entreprise d'aller quémander du boulot ? Si j'étais stagiaire encore je veux bien, mais là je suis censée avoir un rôle à jouer donc des fonctions définies nan ?

Et puis je dois dire que cette situation me vexe aussi : certes je suis autiste avec les difficultés que cela comporte, mais je sais aussi faire plein de trucs, et tout cela ne sert à rien ici. Une potiche serait plus efficace que moi. J'ai peur que mes neurones fondent à force d'être inutilisés.

En revanche, il y a du croustillant par rapport au directeur de l'association. J'ai bien envie de vous écrire un article là-dessus, mais j'ai peur que ce soit barbant. ^^ J'ai déjà trouvé le titre : "Méfiez-vous de l'eau qui dort", ou encore "le serpent caché dans la pomme". Je vais essayer de rédiger un truc et je verrai si je le jette à la poubelle ou non.

5 décembre 2021

Tattoos numéro 3 et numéro 4




(la dague a été faite en premier et le squelette en deuxième)

Si j'avais des sous, j'y retournerais tout de suite. Quand on commence on ne s'arrête plus, je confirme ! Si je mène à bien tous mes projets tattoos, ça m'en fera 9, ce qui reste quand même très raisonnable 😊


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