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Le blog de Dawn Girl
26 juin 2019

Adieu la foldingue...

Tongues

Ma très chère ex-collègue dont je parlais dans un post précédent est donc passée ce matin pour récupérer son solde de tout compte... Je m'étais arrangée pour aller ranger des dossiers là-haut donc j'ai juste aperçu le reflet de sa gueule de merde dans une vitrine.

Je n'étais vraiment pas bien :-( Je transpirais, mais ce n'était pas dû à la canicule actuelle ; je transpirais de peur et je sentais ma propre transpiration. C'était hyper inconfortable.

Je n'entendais pas ce qu'elles se disaient en bas avec mes collègues, mais le truc qui m'a bien gonflée c'est que l'une d'elles (Mylène) est venue lui dire au revoir, et bonne continuation et blablabla, que ça a dû dégoiser sur moi à base de : "non mais tu sais Dawn Girl elle est très spéciale, nous aussi on a du mal avec elle et patati et patata", alors que cette même collègue faisait des commentaires ironiques sur elle quand elle n'était pas là... Bref le bal des faux culs dans toute sa splendeur... 

Il faut dire qu'avec Mylène, je ne sais jamais sur quel pied danser. Elle est autant capable de me prendre dans ses bras quand je pleure que de me planter toute seule au milieu d'un séminaire où je ne connais personne ; elle est autant capable de me balancer les clés de la réserve limite dans la gueule que de me parler tout doucement, donc je suis déstabilisée dans mes réactions. Je l'apprécie et ça me fait chier de l'apprécier.

Bref si je me fie à l'attitude des autres, ce n'est pas grave que le boulet ait fait plus de conneries en deux mois que moi en deux ans. Ce n'est pas grave qu'elle ait foutu le bordel dans le planning. Ce n'est pas grave qu'elle se soit tellement pochtroné la gueule qu'elle n'a pas été capable de venir bosser. Ce n'est pas grave qu'elle ait systématiquement téléphoné au cabinet sur les heures de fermeture comme une putain de faux cul. Ce n'est pas grave qu'elle m'ait appelée en m'accusant de lui avoir envoyé des messages sortis tout droit de son imagination. Ce n'est pas grave qu'elle m'ait demandé à deux reprises si j'essayais de la rendre folle. Non non tout ça n'est pas grave ; on se lèche la pomme et on se dit bonne continuation... Beurk.

Moi je m'en fous, je suis peut-être froide, asociale, mauvaise collègue, pas faite pour le travail en équipe, mais au moins je ne suis pas hypocrite connasses :-)

 

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21 juin 2019

Terres Perdues de Stephen King

Terres_perdues_La_Tour_sombre_tome_3

 

Il s'agit du troisième tome du cycle "la Tour Sombre" ; pour (re)voir l'article sur le tome 2, c'est par ici.

En fait j'aurais dû faire aussi un article sur le premier tome, car je vais être obligée de revenir dessus pour expliquer ce volume-ci. ^^

Après avoir quitté la plage et les homarstruosités du tome 2, les trois protagonistes (Roland, Eddie et Susannah) se retrouvent dans une immense forêt. Roland apprend aux deux autres à devenir des pistoleros comme lui. A cause de ce qu'il a fait dans le tome 2 (empêcher Jack Mort de tuer Jake et le pousser sous les rails du métro), Roland est en proie à une sorte de scission mentale entre deux "réalités" différentes : l'une où Jake, le jeune garçon qu'il a rencontré dans le tome 1, est mort une première fois dans son monde à lui (poussé sous les roues d'une voiture par Jack Mort) puis a basculé dans le monde de Roland (et où ce dernier l'a ensuite sacrifié pour poursuivre sa quête de la Tour Sombre), et une seconde réalité où Jake n'est pas mort dans son monde et où il n'a donc jamais rencontré Roland.

Roland a donc l'impression de perdre la boule. De son côté, dans son monde à lui, Jake est lui aussi confronté à ces mêmes doubles souvenirs et a l'impression de perdre la boule lui aussi. 

Après qu'ils ont affronté une espèce d'ours géant moitié animal moitié robot, Roland explique à ses compagnons sa dissociation mentale et ses doubles souvenirs, et leur expose la structure du monde telle qu'on la lui a expliquée lorsqu'il était enfant: il serait constitué de rayons, chacun ayant deux gardiens à chaque extrémité (l'ours qu'ils ont rencontré étant l'un des gardiens), et le point de convergence entre ces rayons serait la fameuse Tour Sombre, l'objectif à atteindre.

En regardant attentivement leur environnement, ils remarquent une sorte de sentier invisible, nommé le Sentier du Rayon (allusion à la démonstration de Roland un peu plus tôt) ; ils vont donc suivre ce sentier pour essayer d'atteindre la Tour Sombre. Ils aperçoivent un Anneau de Parole (un machin rituel occupé par un monstre) comme dans le Tome 1 ; c'est à cet endroit qu'ils vont créer un passage avec le monde de Jake pour permettre à ce dernier de les rejoindre. Pendant ce temps-là, toujours dans son monde, Jake s'enfuit de chez lui, et grâce à plusieurs indices (je n'en dis pas plus mais c'était assez marrant de suivre la piste avec lui), il se retrouve dans un manoir hanté au beau milieu de New York. C'est en passant par ce manoir qu'il franchit la porte entre les deux mondes et rejoint les autres.

Ils continuent donc leur route tous les quatre ; désormais dans un environnement de plaine infinie avec une ville fantôme au loin (c'est con mais ça m'a fait penser à l'un des tomes de la Petite Maison dans la Prairie ^^). Ils arrivent dans un village en ruines, complètement délabré, peuplé de gens très âgés qui leur racontent ce qui est arrivé à leur monde. Ils ne savent pas tout, mais une phrase revient souvent : "le monde a changé". Ils évoquent un monorail maléfique (qui rappelle à Jake un livre qu'il a acheté dans son monde, "Charlie le Tchou-Tchou"). Roland, Eddie, Susannah et Jake partent donc à la recherche du monorail, nommé Blaine.

J'en ai déjà trop dit donc je m'arrête là ;-) A l'heure où je poste il me reste une centaine de pages à lire mais je peux déjà dire que j'ai beaucoup aimé ce troisième tome (encore plus que le deuxième). Ca y est, je suis bien prise dans l'histoire et j'ai envie de connaître la suite. King est toujours aussi fort pour mener son récit et faire vagabonder notre imagination. 

Quand j'aurai terminé je passerai à Notre Dame de Paris de Victor Hugo (sans transition ^^), un sacré pavé dont je risque de rédiger le compte rendu d'ici 5 ou 6 mois :S

 

12 juin 2019

Et le mal viendra de Jérôme Camut et Nathalie Hug (enfin la moitié que j'ai lue ^^)

et le mal viendra

"Et le mal viendra" est à la fois une préquelle et une suite au roman "Islanova", sur lequel j'avais fait un article ici. J'avais bien aimé ce dernier, malgré quelques défauts de crédibilité. Je partais donc avec un a priori positif pour lire "Et le mal viendra" ; malheureusement je viens de le refermer à la page 273, soit à la moitié du livre. Je n'avais plus envie de me forcer.

 Il y a une critique sur Babelio qui résume à peu près mon avis ; je vous la retranscris ici : 

Page 200, j'abandonne. Lisant essentiellement le soir par petits bouts, je ne comprends rien: trop de noms, trop d'allusions aux ouvrages précédents (que j'ai tous lus, pourtant), trop d'aller-retours dans le temps, je m'y perds. OK, c'est fort bien formulé comme toujours. Or, cette tendance au fouillis, entamée avec Islanova, prend ici un veritable envol qui - pour moi - manque d'intérêt. Je vais plutôt relire Malhorne.

 En fait, le livre fait des allers-retours entre les années 2016-2018 et 2028 ; on suit donc tour à tour Morgan Scali, dévasté par la mort tragique de sa femme lors du 13-Novembre au Bataclan, qui décide de tout plaquer et de partir en Afrique avec ses enfants pour essayer de changer le monde (et comment il finira par basculer dans le terrorisme), et Julian Stark, qui est prêt à remuer ciel et terre pour démanteler le réseau de Scali et récupérer sa fille.

Je me suis complètement perdue dans le livre : d'une part, les allers-retours incessants entre les deux époques m'ont donné une véritable gerbe lecturesque : je ne savais plus qui était méchant et qui était gentil, je confondais Shana avec Charlie et Milan avec Leny ; je ne me souvenais plus du rôle de Novak dans "Islanova" et ça m'agaçait ; de plus les auteurs nous ont pondu une véritable toile d'araignée entre l'armée congolaise régulière, les militaires des pays voisins qui ont conquis des territoires sur le pays, les rebelles, les Rangers, les colons, les terroristes, les étrangers-gentils, les étrangers-gentils-mais-qui-s'acoquinent-avec-l'ennemi, ceux qui ont l'air méchant mais sont gentils, les locaux dont les étrangers ont graissé la patte, la compagnie de pétrole... je ne comprenais pas les objectifs de chaque protagoniste, je n'arrivais pas à visualiser le décor. Tous les soirs je reprenais la lecture ; je peinais, je m'obligeais à finir le chapitre... Et puis hier soir, j'ai dit stop.

J'ai horreur d'abandonner un livre, surtout quand il figure sur ma PAL. J'ai envie de l'écouler en entier, ma PAL. Mais là ce n'était plus possible. Désolée Zofia ! ^^

J'essaierai peut-être de revenir dessus plus tard, mais là j'ai vraiment besoin d'une (longue) pause car je suis très refroidie. Je suis repartie dans le tome 3 de "La Tour Sombre" de Stephen King.

7 juin 2019

Mes plus beaux moments de solitude

Parce que la petite Averse  m'a inspirée avec son florilège d'anecdotes drôles, je vous livre ici mon florilège de moments de grande solitude. Le plus ancien souvenir a 28 ans, le plus récent quelques mois à peine. 

-1991, dernier jour d'école avant les grandes vacances. J'entends la maîtresse dire : "vous pouvez aller dehors". Je suis sûre de l'avoir entendue. Je prends donc ma corde à sauter et je me sauve dans la cour de récréation.Deux minutes plus tard, alors que j'alterne les sauts à cloche pied et les sauts bras croisés, la maîtresse  m'interpelle par la fenêtre : "NON MAIS DAWN GIRL QU'EST CE QUE TU FAIS DEHORS LA CLASSE N'EST PAS TERMINEE ! VEUX-TU RENTRER TOUT DE SUITE ???" Je me tourne et je vois mes camarades de classe qui regardent la scène par la fenêtre en souriant. L'horreur.

-1999. Je suis à une grosse fête familiale au fin fond des Côtes d'Armor. On se balade dans un chemin, j'ai envie de faire pipi. Je me mets donc dans le fossé. Et là, BIEN SÛR, des gens sont passés (alors que dix secondes plus tôt il n'y avait personne en vue). Je me suis donc assise dans ma pisse pour faire genre "Non non rien, je me suis posée là pour cueillir des pâquerettes".

---> (une autre version de cette histoire existe : celle où j'ai quand même réussi à me faire gauler en train de pisser au fin fond d'une gare routière allemande par UN VELO qui passait par là).

-2004, je suis en première année de fac de droit. Ma mère ne cesse de me tourmenter avec ses plaintes contre mon père pour abandon de famille (si je n'approuve pas ses démarches, cela signifie pour elle que j'approuve le comportement de mon père. Alors qu'à l'époque j'ai déjà coupé les ponts avec lui. Bref). Il y a une prof de droit que je trouve géniale. Elle est froide comme les vents du Nord, mais son cours est passionnant. Elle est concise, percutante, claire. C'est un plaisir de se taper 4 heures de droit civil tous les mardis matins. Si si je vous jure. Ma mère me dit : "Va lui demander ce qu'on peut faire comme démarche contre ton père". En bon petit soldat, je m'exécute.

Déjà elle accepte que je vienne la voir à la fin du cours, mais elle ne reste pas assise à son bureau ; elle se lève et je dois la poursuivre dans le couloir. Et là, entre deux portes d'amphithéâtre, et devant des camarades de promo, à peine ai-je commencé à lui dire "c'est pour ma mère..." qu'elle me coupe la parole et me dit : "Ah non non, je ne réponds qu'aux questions concernant le cours. Pour le reste vous avez des consultations gratuites d'avocat. J'ai déjà des gens qui ont téléphoné chez moi donc maintenant je ne donne plus aucun conseil".

Bon au moins, après ça, ma mère ne m'a plus jamais demandé d'aller voir un prof et s'est débrouillée toute seule avec ses avocats. Quant à cette prof, je continue de penser que c'est une juriste très brillante avec une capacité exceptionnelle pour enseigner (elle a dirigé au moins une vingtaine de thèses, possède plusieurs chaires à la fac et a écrit 12 000 livres), mais je pense également que c'est une femme naviguant dans des hautes sphères élitistes  et méprisant profondément les étudiants de première année. Dommage Brigitte.

-2006, je suis en leçon de conduite avec B. Aujourd'hui, il y a une troisième personne dans la voiture, apparemment un nouvel enseignant qui vient d'intégrer l'auto-école. A un moment, on passe devant une maison de quartier, B. déclare : "C'est là qu'ont lieu les examens du code de la route". Je réponds : "Oui effectivement, c'est là que je l'ai passé l'année dernière". B. rétorque : "Je m'adressais à David". Voilà voilà...-

-2006 toujours, mon moniteur d'auto-école (qui n'était alors plus B.), me dit "monte dans la voiture, j'arrive tout de suite". Je m'installe donc derrière le volant, et là je vois que l'épingle à nourrice que j'avais placée pour réparer maladroitement la braguette de mon jean, s'est à moitié barrée (oui je l'aimais bien ce jean et je ne voulais pas le foutre à la poubelle, ON NE SE MOQUE PAS). Bref, constatant donc que ma braguette est joyeusement ouverte à tous les vents, je m'exclame tout fort (et en anglais dans le texte) : "Oh my god !!!!" Et là j'entends quelqu'un se marrer à l'arrière de la voiture. Je me retourne : il y avait une inspectrice. Voilà voilà...

-2016 : quelqu'un vient chez moi pour me racheter des anciens bodys devenus trop petits pour ma fille. On fait affaire, puis je lui demande : "C'est pour quand ?" et là elle me répond : "Ca y est, elle est née il y a deux mois". Voilà voilà voilà...

-2017 : au boulot, un patient sort de son rendez-vous accompagné d'une jeune fille qui a l'air d'avoir 18 ans et demi. Je déclare donc à celle-ci : "Si votre papa a des questions, qu'il n'hésite pas à nous appeler". Réponse de l'intéressée : "Heu en fait c'est mon mari". Voilà voilà voilà...

-2018 : un de mes contacts Facebook poste sur son mur la photo d'une fille. Sur la photo je ne vois qu'une seule chose : le sourire gingival de cette fille (certains détestent les clowns, moi ce sont les sourires gingivaux. Il n'y a rien de plus dégueu qu'un sourire gingival, ça me débecte). Comme je ne sais pas garder mon opinion pour moi, je commente la photo en m'exclamant : "Les dents !" avec un smiley terrifié (vous savez, le bleu avec les yeux écarquillés). Deux jours plus tard, je vois que mon contact Facebook est ami avec la fille de la photo. Qui a donc vu mon commentaire sur sa dentition avec l'émoticône du cri de Munch. Ahem.

Je ne manquerai pas de vous raconter d'autres anecdotes de ce type, car en fait ça m'arrive assez souvent :-)

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