Bilan provisoire (enfin j'espère ^^)
La photo dont je parlais dans ce post
J'ai donc eu le compte-rendu de la psychologue concernant les tests visant à rechercher un TSA. Comme elle n'est pas médecin, ce compte-rendu devra être validé par un psychiatre, mais cela me déblaye déjà le terrain et me confirme ce que je pensais.
Le document fait 16 pages donc je ne vais pas vous ennuyer avec les détails techniques, mais en substance :
-Elle a résumé mon profil, mon mode de vie, ma situation familiale actuelle et passée, mes attitudes, ma façon de me tenir et de m'exprimer, ma façon de manipuler les objets, mes tics physiques (ça fait un peu bizarre de se faire décrypter ainsi) ; elle a énoncé les symptômes que moi et ma mère lui avons indiqués. Puis elle est passée aux résultats des tests :
-1er test : j'ai un résultat égal à 34 (TSA probable à partir de 32)
-Test d'empathie : j'ai un résultat égal à 17 (TSA probable en-dessous de 30)
-Echelle de stress très haute
-Il est également ressorti des difficultés de mentalisation, une anxiété sociale très importante et une hypersensibilité sensorielle
-Je suis à la limite du Haut Potentiel pour la compréhension verbale (j'ai 129 et le HP est à partir de 130)
-Pour les autres tests je suis dans la moyenne (entre 92 et 108), avec des difficultés dans la coordination, ainsi que pour me représenter les choses dans l'espace.
En conclusion, elle souligne des « spécificités » dans plusieurs domaines, et indique que « l'ensemble des caractéristiques va dans le sens d'un Trouble du Spectre de l'Autisme sans déficience intellectuelle ». Elle pense également que j'ai une légère dyspraxie (la dyspraxie accompagne souvent le TSA), ce qui pourrait expliquer mon incapacité totale à dessiner quoi que ce soit, mon écriture en pattes de mouche, ma difficulté pour manoeuvrer en voiture et ma nullité en EPS à l'école. Elle m'a invitée à contacter un ergothérapeute. Niveau psy, elle m'a conseillé de travailler en priorité sur cette anxiété qui me pourrit la vie au quotidien.
Bref encore un pas de fait ; maintenant il faut que j'arrive à obtenir un rendez-vous avec le fameux psy parisien et (surtout) que mon patron me file une journée pour y aller (je pense que ce sera le point le plus difficile). En fait je ne peux pas aller chez n'importe quel psychiatre, car il en faut un qui connaisse bien l'autisme, et plus précisément l'autisme féminin. En effet, les femmes ayant un TSA ont tendance à compenser et à imiter pour paraître normales, et c'est exactement ce que j'ai fait. Elle m'a dit que chez moi cela ne se voyait qu'en creusant un peu ; que j'étais en mode caméléon. Je pense également me diriger vers une thérapie cognitive pour l'anxiété, mais j'ai peur de devoir faire des mises en situation qui me mettent très mal à l'aise.
A suivre, je vous tiendrai au courant :-)